La crise des subprimes
Dissertation : La crise des subprimes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireselque sorte à la prime d'assurance exigée par le prêteur. Cette « subprime » est supposée absorber les pertes sur les emprunteurs défaillants. Ces crédits immobiliers « subprime » sont indexés sur les tx du marché monétaire => donc en relation avec le tx de la Fed
Afin de limiter les risques pour les prêteurs => des crédits sont garantis par une hypothèque prise sur le bien acheté. En cas de défaut de l'emprunteur, on saisit le bien.
Tant que les ménages remboursent normalement leurs crédits et que les prix de l'immobilier ne cessent de grimper, le système peut fonctionner
Le retournement du marché immobilier et la hausse des défaillances des ménages
A partir de 2004 : le hausse du coût du refinancement monétaire des Banques sur le marché interbancaire entraîne une hausse des tx des crédits à la clientèle.
Entre 2004 et 2006 => La Fed a augmenté son principal tx directeur 17 fois
Les ménages endettés à tx variables sur le marché du crédit « subprime » doivent alors faire face à une très forte hausse de leurs charges de remboursements.
Tant que les prix de l'immobilier montaient (phase de gonflement de la bulle immobilière) cela ne posait pas de pb puisque pour rembourser les mensualités croissantes, les manges pouvaient emprunter davantage avec en garantie leur bien immobilier dont la valeur augmentait.
A partir 2006 => le marché immobilier américain entre en crise entraînant une phase d'éclatement de la bulle immobilière.
Raisons :
resserrement monétaire de la Fed
prise de conscience que les stocks de biens immobiliers >>> à la demande
Conséquences :
niveau croissant d'endettement
valeur des biens immobilier baisse
les charges de remboursements ne sont plus couvertes
des défaillances de + en + fréquentes des ménages => des saisies de biens immobiliers
des faillites de sociétés financières spécialisées dans le crédit immobilier subprime en 2007
La sous-évaluation des risques par les agences de notation
les sociétés financières spécialisées dans le crédit subprime prennent des risques en prêtant à des ménages à solvabilité fragile.
Or, elles disposent de peu de fonds propres, ceux-ci jouant habituellement le rôle de sécurité.Plus les fonds seront importants, plus la société financière sera en mesure de supporter les chocs.
Pour réduire leur exposition au risque et pour trouver des ressources nécessaires à la poursuite de leur activité de financement, ces sociétés vont se décharger de leurs créances immobilières à risque par des opérations de titrisation.
Titrisation : vendre à un tiers des actifs représentatifs de créances
cela permet la transformation de ces crédits en titres qui vont être cédés sur le marché financier à des investisseurs. En d'autre termes, ces sociétés vont vendre leurs créances à risques aux USA et en Europe.
Ces titres sont risqués puisqu'ils sont liés à la capacité des ménages à rembourser
Jusqu'en 2007 => les agences de Rating ont très bien noté les titres adossés à des créances risquées (souvent AAA). On peut donc comprendre l'attrait des investisseurs pour ce genre de titres : ils offrent une rémunération > à la moyenne tout en étant très bien noté.
Il semblerait que la complexité des produits financiers et leur manque de transparence sont à l'origine de la sous évaluation des risques par les agences de notation.
Les courroies de transmission de la crise
Les effets directs de la crise immobilière
les défauts de paiements des ménages => des pertes pour les établissements => grand nombre de faillites de sociétés financières spécialisées sur le crédit immobilier à risque
Les pertes et faillites de ces sociétés ont eu de lourdes conséquences financières pour les banques qui les possédaient, qui les refinancaient ou qui travaillaient avec.
les effets indirects de la crise immobilière par le biais de la titrisation
La transmission de la crise immobilière à la crise financière résulte essentiellement des titrisations.
Ces titres ont été souscrit massivement par des banques américaines et européennes et par des fonds de placement américains.
Une rentabilité > à la moyenne de ces titres aurait dû alerter les investisseurs sur le niveau de risque de ces actifs.
C'est par le biais de ces titres que la crise s'est transmise à l'ensemble du système financier.
En Juillet 2007 : crise immobilière éclate => les défauts de remboursement se multiplient
la doute va être jeté sur l'ensemble des produits de titrisation.
Aux USA : Bear Stearns => signal du déclenchement de la crise
En France ; PNB Paribas => incapable d'assurer la liquidité
dans ce contexte => les agences de notation vont dégrader la notation des titres adossés aux crédit subprime. Les investisseurs vont alors chercher à les vendre, même à perte ce qui va affecter les banques du fait des retraits massifs de liquidité.
Des pertes records pour les Banques en 2007
la banque allemande IKB => l'été 2007 => au bord de la faillite à la suite de pertes massives sur le marché subprime. Grâce à un plan de sauvetage évite la faillite
au RU => Northern Rock => bord de la faillite en 2007
La banque a demandé le secours de la Banque Centrale d'Angleterre qui pour enrayer les mouvements de panique des clients, a annoncé qu'elle garantirait intégralement les dépôts de tous les clients de la banque. La banque est nationalisée en 2008
en 2008 : la Banque d'affaire Lehman Brothers est mise sen faillite
Les banques françaises : tout tant exposé au risque
elles ont subi les conséquences de la crise du fait de leurs activités de titrisation.
Les plus grosses pertes : Crédit Agricole (6,3 milliards de $), la société générale, BNP Paribas (2 milliards de $)
De la crise de confiance à la crise de liquidité
crise de confiance, crise de liquidité
cette crise de confiance de l'ensemble des investisseurs financiers et non financiers va concerner l'ensemble des banques en raison du manque de transparence et des difficultés à identifier leurs expositions.
Lorsque la communauté financière internationale apprend que des créances « subprime » de mauvaise qualité ont été intégrées dans des opérations de titrisation, un climat de méfiance généralisé s'installe à l'égard de tous les fonds et va contaminer les autres actifs => chute brutale (actions, obligations, SICAV). Mouvement de panique => investisseurs => vente massive.
La crise de confiance va évoluer en crise de liquidité. Dans ce contexte d'incertitude, face aux difficultés à évaluer correctement les risques et les pertes, les détenteurs de liquidités vont être réticents à prêter. Survient alors une crise de liquidité qui va avoir des répercussions
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