RSE : droit de l'environnement
Compte rendu : RSE : droit de l'environnement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Gianluca la Salvia • 2 Octobre 2023 • Compte rendu • 6 312 Mots (26 Pages) • 172 Vues
Exposé : Consommation et production responsable
Problématique : Comment l’émergence du nouveau consommateur influe t-elle le comportement des entreprises ? (à reformuler mais l’idée est là)
I/ Un consommateur évoluant en consom’acteur ou consommateur citoyen
A/ A quoi ressemble t-il ?
B/ Ses constats et ses croyances
C/ Son action : des gestes quotidiens au boycott
D/ Ses caractéristiques à la loupe
1/ De certains déterminants de tendance…
2/ …à une typologie précise de son implication citoyenne
a/ Etude ETHICITY (autre exemple plus récent ? à voir)
b/ Etude du CREDOC sur la consommation engagée entre 2002 et 2006 (idem)
II/ La responsabilité des entreprises face à la consommation responsable
A/ la stratégie du marketing vert/responsable, ça fait vendre… (trouver un exemple concret)
B/ … mais un peu de déontologie existe aussi (trouver un exemple de déontologie)
III/ Les leviers de l’évolution
A/ Sensibilisation, information et éducation (solution)
B/ La responsabilité sociale des entreprises (nouvel enjeu)
C/ La dérive inévitable à l’échelle mondiale ( limites )
Intro :
La consommation responsable est un terme très présent dans tous les types de médias. Il n’existe pas de définition à proprement parler car c’est un concept qui intègre beaucoup de sujets de société actuels : développement durable*, commerce équitable*, marketing vert*, tourisme solidaire*, éco-tourisme*
Ce sujet est traité sans relâche toutes ces angles car il est devenu un enjeu mondial présenté comme la clé du futur monde que l’on se prépare. Pourtant personne ne sait réellement ce qui est enjeu et ce que recouvre cette notion de consommation responsable. Assemblage de deux termes antagonistes, peut-on consommer et être responsable ?
Nous sommes submergés d’informations et il est indéniable que le monde change. Les citoyens se sentent de plus en plus concernés par ces changements, ils deviennent acteurs de cette évolution, Une offre très importante et variée, une pression des entreprises via les média (publicité sous toutes ces formes) non négligeable, des progrès technologiques rapides, nous ont plongés dans une course enivrante à plus de consommation sans parvenir toujours à conserver un esprit critique nécessaire.
Si nous regardons en chacun de nous, cette consommation est liée à des plaisirs de la vie moderne: prendre soin de nous, de nos maisons, améliorer le confort, la qualité de vie, déguster de bons produits, choisir des vêtements, faire des cadeaux à ceux que l’on aime…
C’est le privilège énorme d’une partie des populations de ces pays développés mais l’envers du décor est moins rejuisant.
La consommation actuelle des pays développés provoque des phénomènes importants de par leur gravité :
- Un épuisement des ressources naturelles mondiales qui nous démontre que ce modèle ne pourrait pas être adopté par l’ensemble des pays du monde.
- Des pollutions de l’eau et de la terre avec l’emploi excessif d’engrais, de pesticides, de l’air avec les transports utilisant trop la route…
- Un dérèglement du climat.
- De graves problèmes de santé publique de par les médicaments, des maladies liées à nos modes deproduction et de consommation (viandes…), nos conditions de travail …(cancer, cardiovasculaires, stress, obésité, diabète…).
Mais les points décrits ci-dessus, véhiculés par des personnes ou organismes engagés, la crise économique actuelle et les prévisions alarmistes des scientifiques, nous engagent à une prise de conscience non seulement pour des raisons d’éthique mais aussi pour choisir le monde dans lequel nous voulons vivre et celui que nous laisseront à nos enfants.
De plus si tous les acteurs de la vie économique et sociale œuvrent aussi en ce sens pour le bien-être commun, nous pourrons nous orienter vers une consommation plus responsable et affirmée par de véritables changements structurels.
Qui est donc ce consommateur en évolution, quelles sont ces exigences… ? Les entreprises s’investissent dans cette problématique : que font-elles, comment et surtout dans quel but ?
Au préalable nous nous attacherons à rappeler le contexte historique du mouvement libéral à l’origine du mouvement capitaliste et de notre société de consommation avec les limites que nous connaissons aujourd’hui.
Le libéralisme est d’abord un mouvement intellectuel apparu entre le 17ème et le 18ème siècle dans l’Europe des lumières. Il s’oppose à l’absolutisme politique légitimé par des conceptions religieuses. C’est donc en premier lieu une morale individuelle puis une philosophie de la vie en société pour devenir une doctrine économique. Ses principes sont ceux de liberté, de droit naturel et de responsabilité individuelle soit un fondement issu d’une théorie du droit. Chaque être humain est seul maître de lui-même et par sa seule existence possède des droits fondamentaux et inaliénables, des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut venir empiéter : droit à la liberté et droit de propriété. Cette liberté permet à chacun d’agir comme il l’entend pour satisfaire ses objectifs personnels à la condition de laisser cette même liberté aux autres et surtout d’assumer les conséquences de ses actions. L’Etat est présent pour assurer et défendre les libertés individuelles de chaque individu.
Après deux siècles de libéralisme dans nos pays occidentaux et son extension inévitable vers les pays émergents (Chine et Inde…), on commence à remettre en question les bienfaits de ce courant de pensée. Toutes ces formes de liberté nous ont fait oublier la contrepartie à ces libertés et la responsabilité qui les accompagnent.
Le bonheur, le profit et le pouvoir peut mener aux pires excès.
Mais ce libéralisme est critiqué depuis ces débuts. Une approche marxiste y voit la bonne aubaine pour justifier la domination des détenteurs de capitaux sur les travailleurs, ce qui laisserait penser que les plus riches seraient libéraux.
Pour Max Weber, le capitaliste renonce à consommer ses biens, investit ceux-ci pour produire de plus en plus, l’objectif étant de pérenniser le libéralisme économique, le libre échange et le capitalisme.
Mais aujourd’hui, la critique majeure touche à la notion de surconsommation développée par les écologistes et les altermondialistes.
(un peu trop longue, mérite d’être simplifié et d’expliciter le véritable enjeu du sujet : histoire des courants économiques ? parler de la production et du comportement des entreprises ?)
I/ Un consommateur évoluant en consom’acteur ou consommateur citoyen
A/ A quoi ressemble t-il ?
D’une consommation « de masse » dans les années 1950, « individualisée » dans les années 1980, nait une consommation de plus en plus citoyenne où chacun prend conscience de ses responsabilités. Cette prise de conscience provient en partie de la dérégulation du système économique à la fin des années 1970 avec l’essoufflement du régime de croissance fordiste*. Mais la raison prédominante aujourd’hui est le développement exponentiel de l’informatique, de l’accès à internet et de tous ces moyens de partager à une vitesse fulgurante des informations. Grâce à ce phénomène, des personnes de toutes classes et de tous pays échangent leur avis sur des sujets d’actualité dont ceux des problématiques environnementales. De spectateurs ils deviennent acteurs d’un réseau mondial influent. Mais nous ne pouvons définir ce consommateur avec précision, il est peut-être notre voisin, notre boucher, notre frère…ce qui le définit mieux dépend d’autres paramètres.
B/ Ses constats et ses croyances
Ce consom’acteur constate et s’indigne de faits tangibles comme :
• la population occidentale représentant 20% de la population mondiale consomme 80% des ressources mondiales.
• 50% des habitants de la planète ont moins de deux dollars pour vivre
• Avant de devenir yaourt, ses ingrédients parcourent environ 9 000km
•Des entreprises font travailler des enfants
Son désir semble être de faire cesser au plus vite de tels dysfonctionnements aberrants et injustifiés. A force de se renseigner, il renforce ses convictions et trouve de moins en moins sa place dans ce libéralisme forcené. Cette production de masse avec comme seul but le profit à court terme est incompatible avec des valeurs comme l’éthique, le respect de l’environnement, la préférence de la qualité de vie sur l’accumulation de biens. Il ne ressemble donc plus à un consommateur classique. La co-fondatrice et ancienne présidente d’Equiterre, Laure Waridel, a cette formule imagée : « de consommateur glouton et gourmand nous devons muer en consommateur gourmet ».
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