Rapport Bcp Grh
Documents Gratuits : Rapport Bcp Grh. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires........................................................................................21
II- Rôle de la DRH au sein de la Banque Populaire...................................................21
III- Analyse des différentes fonctions de la DRH........................................................23
1. Effectifs..................................................................................................23
2. Emplois..................................................................................................26
3. GPEC....................................................................................................28
4. Recrutement..........................................................................................29
5. Appréciation et évaluation : bilan des compétences.............................33
6. Rémunérations......................................................................................34
7. Formation..............................................................................................35
8. Carrière.................................................................................................36
9. Le développement humain....................................................................38
VI- Recommandations................................................................................................40
Conclusion................................................................................................................42
Annexes.....................................................................................................................43
Remerciement :
Abstract
« Une formation idéale est celle qui arrive à concilier pratique et théorie, c'est-à-dire donner à l'étudiant la possibilité de mettre en œuvre toutes les théories assimilées en formation théorique. »
Introduction :
La gestion des ressources humaines a connu tant de métamorphoses depuis ses balbutiements des années 1960, grâce à un contexte en forte mutations, marqué par l’évolution technique, rapide, l’intégration de l’internationalisation des marchés et les partenariats; ce qui a produit en conséquence un environnement concurrentiel et turbulent depuis le début du 21ème siècle. D’où, il est devenu nécessaire de disposer d’outils permettant de contribuer à la performance de l’entreprise et de renforcer sa compétitivité et sa rentabilité. Pour ce faire la GRH fait de l’homme un objet de gestion, elle développe ses compétences par la formation, mesure ses capacités, augmente sa motivation par des systèmes d’incitation aussi par l’application des pratiques et outils organisationnels qui, entrent dans des approches de gestion systémique ou stratégique afin d’atteindre les objectifs et les buts fondamentaux visés par l’organisation en utilisant des instruments de gestion à l’instar de la planification et la gestion prévisionnelle des ressources humaines.
Au vrai sens du terme, la GRH est la gestion des hommes au travail dans les organisations. Elle consiste à réaliser la meilleure adéquation possible entre les emplois de l’entreprise et les ressources humaines disponibles afin d’assurer un niveau satisfaisant de rendement.
Aujourd’hui la GRH est devenue une discipline scientifique autonome au sein des sciences de gestion qui part d’une démarche d’ingénierie de ressources humaines, qui consiste en la segmentation des activités de la fonction ressources humaines, en des domaines d’activités spécifiques et opérationnelles qui se déroulent en plusieurs phases et qui référent en général à quelques domaines: évaluation et identification des besoins, recrutement, formation, rémunération et motivation. Dans cette perspective l’efficacité et la pérennité organisationnelle d’une entreprise dépend de la cohérence et de la performance de chacun de ces domaines.
Au Maroc les grandes entreprises et organisations accordent plus en plus de l’importance à la gestion des ressources humaines. A l’instar de ces grandes organisations les institutions bancaires marocaines, la Banque populaire en occurrence, ayant eu la conscience de l’importance de cet aspect de gestion en matière de compétitivité. Ainsi, elle procède à déployer d’énormes efforts pour essayer de rattraper le retard qu’elle avait pris pendant la période de colonisation par rapport aux autres banques étrangères déjà développées.
Partie I :
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Le secteur bancaire marocain
&
Présentation du Groupe Banque Populaire
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Le développement économique et social, le progrès technique, l’évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux ont engendré la transformation et la multiplication des besoins de l’Etat, des établissements publics, des entreprises et des particuliers : besoins en investissement accrus, production et stockage pour une consommation future, création de nouvelles habitudes de consommation…Ces transformations qui se font répercutées en cascade sur toutes les branches d’activité ont entraîné parallèlement la diversification des opérations bancaires et expliquent que le domaine du crédit soit aujourd’hui très vaste et même très complexe.
Il est commun de dire que le métier de banquier est le métier du risque, ce qui est tout à fait exact. Le risque est une source de profits pour une banque et celle qui n’en prendrait le plus grand d’entre eux : faire faillite. Le risque n’est donc pas de prendre des risques mais d’en prendre trop ou de mal les contrôler. Ce qui provoque inévitablement des difficultés et des pertes qui affectent la rentabilité et les fonds propres.
I- Le secteur bancaire au Maroc
Le secteur bancaire est un pilier de l’économie marocaine...
Le secteur bancaire est à l’origine du développement du savoir-faire et des compétences techniques des différents opérateurs, combiné à une amélioration significative du taux de bancarisation au niveau national.
Le secteur bancaire marocain se partage en quatre catégories d’établissements :
♦ Les banques de dépôts classiques : Attijariwafa Bank, BMCE et les trois filiales françaises, en l’occurrence la SGMB, la BMCI et le Crédit du Maroc.
♦ Le Crédit Populaire Du Maroc (CPM) : constitué de la BANQUE CENTRALE POPULAIRE (BCP) et son réseau de Banques Populaires Régionales (BPR).
♦ Les anciens organismes financiers spécialisés dans le financement de secteurs d’activités particuliers : il s’agit du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), du Crédit Agricole du Maroc (CAM) et de La Banque Nationale pour Le Développement Economique (BNDE).
♦ Diverses autres banques dont la création répond à des besoins spécifiques :
✓ Bank Al Amal, pour le financement de projets d’investissement des Marocains résidant à l’étranger,
✓ MediaFinance et Casablanca Finance Markets qui interviennent sur le marché des titres négociables de la dette,
✓ Fonds D’équipement Communal (FEC) dédié au financement des collectivités locales.
De nos jours, le secteur bancaire évolue vers une intégration croissante au sein du système financier mondial, cette tendance prend toute son ampleur au niveau
réglementaire, à travers l’adoption des nouvelles dispositions réglementaires de Bâle, et au niveau capitalistique, par le biais de l’accroissement de prise de participations étrangères, notamment françaises.
Les plus importantes réformes sont :
♦ Le désencadrement des crédits,
♦ La diversification des intermédiaires financiers,
♦ La libéralisation des taux intérêts débiteurs et créditeurs,
♦ L’adoption de règles prudentielles et de normes internationales.
Jusqu’en 1943, le système bancaire n’était soumis à aucune réglementation, un arrêté a été institué au mois de Mars de la même année afin de tenter d’organiser
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