Relation Entre L'Auteur Et Son Personnage Romantique

l’auteur et le personnage ont une certaine difficulté à s’exprimer de s’imposer, il y a comme un blocage qui les incite à se renfermer ne pouvant exprimer leurs sentiments qui devrait être partagé afin de les libérer d’un poids passé, ils sont dans une sorte de contradiction. Comme dans « René » écrit en 1802 par Châteaubriant, où le personne (le reflet de l’auteur) a un certain mal être avec une difficulté à peindre ses sentiments « Comment exprimer cette foule de sensation », il se retrouve ainsi solitaire après la mort de son père tant aimé « les passions dans le vide d’un cœur solitaire ressemblant au murmures que le vent et les eaux font entendre dans le silence désert ». Il dit ici « Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes », il emploie une métaphore, montrant à travers le manque des cordes, une solitude dû à la perte d’une personne, les cordes sont ainsi dire son père, et la lyre qui est l’instrument des poètes et de l’amour, signifiant par le fait qu’elle soit cassée que l’auteur n’arrive pas à exprimer ses sentiments. C'est-à-dire, que la solitude peut arriver à tout le monde, à un moment où l’on ne si attend pas, le plus souvent provoqué par le manque d’une personne cher.

Le personnage romantique et son auteur sont ancrés plus ou moins dans la solitude, cependant certains auteurs s’ouvrent au reste du monde d’une manière ou d’une autre.

Pourtant il semblerait également que certain auteur romantique et son personnage s’ouvrent tout le même au monde extérieur. Ils ont en effet besoin de partager leur mal ou sentiments, soit pour demander soutient ou alors compassion. D’abord, car l’auteur n’est pas tout à fait ancré dans la solitude, il est plus ou moins en communion avec un lecteur potentiel. La confession d’Alfred de Musset est écrit afin de se confier et raconter son histoire ou surtout celle des autres « pour écrire l’histoire de sa vie, il faut d’abord l’avoir vécu ; ainsi n’est-ce pas la mienne que j’écris ». Il se fait passer comme porte parole de toute une génération dans la solitude et dans le besoin de parler mais qui n’osait pas forcément « je raconte ce qui m’est arrivé », « il n’y a beaucoup d’autres que moi qui souffrent du même mal : j’écris pour ceux-là », suite à ces paroles cela a surement dû pousser les autres à s’ouvrir et ne plus rester dans leur solitude, il suffirait d’un seul pour que tout suivent son exemple/ Il s’engage dans la vie politique afin de faire partager aux lecteurs les affaires du monde extérieur pour les libérer de leur solitude et qu’ils s’engagent pour les mêmes causes que lui.

Mais aussi, même s’il ne s’agit de lecteurs humains, l’auteur romantique trouve toujours un moyen pour pouvoir communiquer avec quelqu’un, ne cherchant ni réponse si question, ni pitié ni soutient, il personnifie la nature en tous point afin de se confier à elle et exprimer son désarroi. Dans « Le Lac » de Lamartine, l’autre entreprend un dialogue avec la nature tout en relatant son passé « O Lac ! », il ‘‘ invoque ’’ et emploie de l’impératif afin de retenir son attention « Regarde ! ». Il la personnifie en essayant de ka rendre plus vivante « les flots chéris », « ses roches profondes ». Il entreprend une communication avec celle-ci utilisant ainsi du discourt direct « Laissez-nous », « Je dis » et lui parlant comme à un humain « Mais je demande en vain », ne pouvant demander quelque chose à de l’abstraction il l’a pousse ainsi à lui rendre encore plus vie, cependant cela personne à l’auteur de s’ouvrir et de moins rester seul.

Un manque,