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Styles de management

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Par   •  21 Mars 2024  •  Cours  •  1 118 Mots (5 Pages)  •  170 Vues

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DM sur la recherche PORTER et les styles de management

Le micro environnement de l’organisation désigne l’ensemble des acteurs avec lesquels l’organisation entretient des liens directs. Il est commun de distinguer cinq acteurs qui vont influencer l’activité de l’organisation, auxquels un sixième acteur est souvent ajouté. Ces acteurs sont appelés les cinq forces de Porter. L’analyse de ces cinq forces plus une permet de mesurer l’intensité concurrentielle d’un secteur d’activité, et donc sa rentabilité. Il faut distinguer d’une part les acteurs qui existent et d’autre part ceux qui représentent une menace. Chaque force sera notée entre 1 et 5 selon la force de son intensité concurrentielle. Cela permet de représenter sous forme d’un schéma l’intensité concurrentielle d’un secteur.

La première force représente la rivalité entre les concurrents actuels. Cette force concurrentielle sera d’autant plus importante que :

  • Le nombre de concurrents est important
  • La croissance du secteur d’activité est faible, voire négative
  • Les concurrents sont de force égale
  • Les produits proposés par les concurrents sont semblables

La deuxième force correspond au pouvoir de négociation des fournisseurs. Les fournisseurs sont des personnes physiques ou morales auprès desquelles l’organisation réalise des achats pour son activité. Cette force est d’autant plus concurrentielle que les fournisseurs ont la capacité d’exercer une pression sur leurs clients pour leur dicter leurs conditions, et notamment leur prix, ce qui peut exercer une influence négative sur les marges de l’organisation. Cela dépend notamment de plusieurs facteurs :

  • Nombre de fournisseurs
  • Absence de produits de remplacement
  • Produits des fournisseurs sont différenciés

La troisième force correspond au pouvoir de négociation des clients. Cette force est d’autant plus forte que les clients sont capables d’imposer leurs conditions, cela aura un impact négatif sur les marges de l’organisation. Leur force dépend notamment :

  • Les produits achetés par les clients sont normalisés ou peu différenciés.
  • Le nombre de clients est faible
  • Peu de clients représentent une part importante du chiffre d’affaires de l’organisation

La quatrième force représente une menace pour l’organisation. Il s’agit de la menace de nouveaux entrants dans le secteur d’activité. En d’autres termes, c’est le fait que de nouvelles organisations puissent s’implanter dan le secteur d’activité de l’organisation. Cette menace est d’autant plus importante que les barrières à l’entrée dans le secteur sont réduites. Les barrières à l’entrée sont l’ensemble des obstacles que doit surmonter une organisation qui veut s’implanter sur un nouveau marché. Il s’agit par exemple :

  • Des économies d’échelles : baisse du coût unitaire de production obtenu par l’augmentation de la production. Si elles sont importantes, cela oblige les nouveaux entrants à directement produire en grande quantité.
  • Besoins importants en capitaux pour lancer l’activité
  • Accès au circuit de distribution compliqué : exemple du transport ferroviaire
  • Pouvoirs publics soutiennent ou protègent les entreprises du secteur par des restrictions publiques à l’entrée : règlementations, autorisations administratives, normes etc…

La cinquième force représente également une menace pour l’organisation. Il s’agit de la menace de produits de substitution. Les produits de substitutions sont les produits qui peuvent remplacer les produits de l’organisation en répondant au même besoin. Cette menace est d’autant plus importante que :

  • Les niveaux de prix et de profits du secteur plus élevés
  • Les fonctions remplies par les produits du secteur peuvent être satisfaites aisément par d’autres produits pour un rapport qualité/coût avantageux.

La sixième force concerne le rôle des pouvoirs publics et des autorités de régulation. Les autorités de régulation et les pouvoirs publics influencent l’intensité concurrentielle du secteur en influençant l’intensité concurrentielle des cinq autres forces.

Le style de direction correspond à la façon d’exercer le pouvoir, et pour un manager, d’établir les relations avec ses subordonnées pour un dirigeant d’entreprise.

Etant donné qu’il prend des décisions avec les personnes inférieures à son niveau hiérarchique, il faut quand même qu’il soit respecté.

Les styles de direction vont dépendre de plusieurs éléments : notamment la taille de l’organisation, son secteur d’activité et sa structure, des attentes des salariés et leurs compétences ou encore des valeurs de l’entreprise et de la personnalité du manager.

Il existe 4 style de direction :

  • Le style paternaliste : il va s’agir d’un dirigeant à la fois autoritaire et proche de ses salariés. Il utilise les sanctions et les récompenses comme outil de motivation

Les points forts de ce style sont :

  • Fort sentiment d’appartenance
  • Bienveillance envers les subordonnées (conditions de travail)

Les points faibles quant à eux sont :

  • Confiance limitée et condescendante aux subordonnés (infantilisation)
  • Management fondé sur le favoritisme en alternant récompenses et sanctions qui encouragent l’individualisme

Le style autoritaire : II s’agit d’un dirigeant qui ne laisse aucune autonomie à ses salariés, il donne des ordres et exige qu’on le respecte

Les points forts sont :

  • Une efficacité dans les situations d’urgence
  • Analyse des besoins pour éviter tout conflit
  • Très présent dans les industries

Les points faibles sont :

  • Aucune confiance du manager envers les subordonnées (pouvoir centralisé)
  • Pas de consultation
  • Communication descendante (de haut en bas) (=pouvoir centralisé, il estime les salariés comme non créatif)
  • Management par la contrainte fondé sur la peur, les sanctions et la menace

Remarque : Le dirigeant doit être sur de lui et prendre ses responsabilités, que ces choix soient bons ou mauvais, il doit les assumer

Le style consultatif :

  • Il s’agit d’un dirigeant qui fait confiance à ses subordonnées et qui sont régulièrement consultés pour donner leur avis lors de la prise de décision. Il favorise le travail d’équipe et l’implication de tous

Les points forts de ce style sont :

  • Consultation des subordonnées avant de prendre une décision
  • Encouragement de l’esprit d’équipe
  • Communication à double sens

Les points faibles sont :

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