Théorie de la Firme
Étude de cas : Théorie de la Firme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar NonoDu73600 • 20 Mars 2019 • Étude de cas • 6 135 Mots (25 Pages) • 787 Vues
THÉORIE DE LA FIRME
Williamson : économiste américain connu pour la théorie des coûts de transaction. Il travaille sur la forme d'organisation. Le mode de fonctionnement de ces organisations n'est pas le même. On a une forme multi visionnelle, ces divisions peuvent correspondre à des territoires géographiques, etc. Selon les néo-classiques le marché fonctionne sans coût, les coûts de transactions (toute transaction économique engendre des coûts préalables à sa réalisation : coûts liés à la recherche d'informations) sont ces différents coûts, ex : pain dans différentes boulangeries.
On va étudier les firmes selon les différents comportements, ce qu'ils font en termes de la concurrence et de comportement.
LA CONCURRENCE
s1 : Le modèle de la CPP est un modèle néo-classique qui apparaît depuis la seconde moitié du XIXème siècle. D'autres concurrences existent qui ne sont pas pures et parfaites. Dans ce m odèle néo-classique la concurrence n'est pas pure et parfaite, mais prq on l'appelle comme ça ?
S2 : Adam Smith, l'un des plus connus classiques parle bcp de la concurrence, bcp de ses idées st reprises par les néo- classiques. Pour les classiques la concurrence est la rivalité des affaires. On cherche à être meilleur que les autres, on cherche l’intérêt personnel=compétition. Les intérêts individuels convergent vers l’intérêt collectif=main invisible.
Prix naturel=coût de production pour Smith.
Grâce à la concurrence tous les superprofits vont disparaître.
1er bienfait(avantage) : prix de marché tend vers le prix naturel[pic 2]
s3 : Prix de marché=organisation de l'offre et de la demande. Plus le prix augmente plus les quantités offertes st importantes. La fonction de demande est décroissante, plus le prix augmente plus les quantités demandées diminuent. Le modèle néo-classique dit qu'il n'y a pas d'échange en dehors du point d'équilibre. Les produits ne sont pas identiques ce qui explique la différence des prix.
:
prix maximum qu'on est prêt à payer:prix de réservation . La courbe de demande est constituée de tous les prix de réservation. L'écart entre le prix de réservation et le P1 est le surplus du consommateur(P*BE).
:
la courbe d'offre est constituée de tous les coûts de production:AP*E:les surplus des producteurs . Le critère de choix est la zone où le surplus des producteurs est plus important.
e t : la somme des surplus des consommateurs et des surplus des producteurs. ABE La somme des petits q(entreprises) donne le grand Q.
s4 : Il y a des capacités d'offre supplémentaires qui vont apparaître sur le marché.
P*2:la quantité offerte augmente, accroissement de la courbe d'offre. On a une nvlle quantité plus élevée.
Le prix baisse et le surplus du producteur baisse aussi, le processus s’arrête qd le coût de production devient égal à 0 c’est-à-dire à l'équilibre. Ex : Boum immobilier en Espagne
s5 : règle Rm=Cm ou P=Cm → MAX ∏(q)
Pour maximiser le profit : il faut que P=Cm. La recette marginale c'est de combien augmente ma recette totale qd je vends un produit supplémentaire. De combien varie ∆RT qd ∆q=1 ?
RT(q)=P x q → Rm=P
s6 : Coût marginal (Cm) coupe le coût moyen (CM) à son minimum profit=RT-CT=∏
edf vend q*1 au prix p*1. Combien 1 kwh coûte en moyenne, on monte sur la courbe du CM. P*1BCD est le profit. Le prix baisse, le nv prix d'équilibre c'est p*2, on peut de nv maximiser le profit et on fait la même chose avec p*2. Donc il devra produire q*2. OEDq*2 c'est le CT.
CM(q)=CT(q)/q
CT(q)=CM(q) x q RT=p*1,B,q*1,0
Grâce à la concurrence on baisse les prix et élimine le super-profit
s7: P=Cm
en bleu, l'entrée d'une nouvelle entreprise sur le marché → CT=RT
Bien-être collectif : ABE1, après l'entrée d'une nouvelle firme c'est P*2BE2 il n'y a plus de surplus des producteurs
P*2BE2 - ABE1 = perte de bien-être collectif par rapport au premier prix d'équilibre (en jaune) , mais le gain de bien- être plus important apparaît (en vert)
à noter sur Les classiques :
L'individu est au centre du raisonnement.
Main invisible : on laisse les agents libres sur le marché, ils cherchent l’intérêt individuel, cette recherche conduit à une augmentation de l’intérêt collectif. C'est un système bcp plus incitatif, on n'a pas besoin de forcer.
Alchian& Demsetz : Théorie des équipes ex:déménager un piano, logiquement on porte le piano en prenant d'en dessous, on ne peut plus observer l'effort individuel. Cette concurrence marche tout le temps, même elle se renforce avec certaines conditions. Si on a un monopole et on en abuse, il y a donc des acteurs extérieurs qui vont être attirés par le surplus abusé, donc une concurrence potentielle apparaît. Il y aura des entrées et les prix vont baisser. → Théorie du marché contestable. Ex:Kodak était un monopoleur, au bout d'un moment il a fait faillite. Pour Schumpeter, le monopole est un phénomène temporaire, éphémère qui peut être gâché par l'entrée de nouveaux agents ou des innovations .
Conditions qui favorisent la concurrence :
-grand nombre d'agents
-liberté d'entreprendre
-informations sur les marchés
→ conditions non-nécessaires mais favorables
La concurrence néoclassique (XIXe)
La problématique des néoclassiques est l'allocation optimale des ressources, alors que chez les classiques c'était
« qu'est-ce que la richesse, etc ». On cherche donc le système éco qui a la meilleure allocation optimale. ex1 :
La boite d'Edgeworth : c'est un rectangle, on a deux ressources disponibles, deux biens de consommation et deux agents éco, consommateurs. La boite est fermée, cela veut dire que les ressources sont limitées. Quand on prend un point on doit faire une distribution des ressources, une allocation des ressources. En Y ou en Z on a une allocation optimale.
Allocation optimale : on ne peut pas faire mieux, c’est le paradis économique. La concurrence potentielle existe d’après Smith.
S13 : ces hypothèses sont obligatoires pour le modèle de CPP. Les modèles de la concurrence imparfaite sont aussi imparfaits.
-atomicité des agents : grand nombre d’agents, ne peuvent pas influencer le prix du marché. Les agents sont de petite taille par rapport à la taille du marché, ils sont négligeables, petits. Conséquence : ils sont nombreux. Monopsone : un consommateur, bcp d’offreurs.
-homogénéité des produits : sur un marché les biens proposés sont identiques en tout point, ils ont les mêmes caractéristiques, c’est-à-dire pas de marque, car c’est une forme de différenciation. Dès qu’on introduit même une différence les produits ne sont plus homogènes. Le modèle de Chamberlin 1933 : concurrence monopolistique : on a des biens différenciés. Ex : on a deux courbes de demande : une la demande globale et l’autre la demande adressée au marché spécifique.
-libre mobilité des facteurs de production : libre entrée, libre sortie. C’est une hypothèse fondamentale, on peut changer de marché sans coût.
-transparence des marchés : information parfaite, pour faire le choix on dispose de toute l’information, c’est important car pour avoir un optimum du premier rang on doit connaître toutes les infos, pour faire le meilleur choix.
-rationalité substantive : -puissance de calculs infinie : masse d’info à traiter, capable de stocker et traiter,
-comportement maximisateur (préfère plus à moins).
S14 :
On a l’image de l’homme idéal et on a la réalité…
Par rapport à la réalité, le modèle n’est pas du tout réaliste, mais les néoclassiques ont pour objectif de rechercher l’allocation optimale des ressources. Pour eux si la réalité était comme ça alors tout fonctionnerait.
La disparition de la concurrence classique : c’est la notion de la compétition, cette notion n’existe pas dans le modèle néoclassique, car il y a l’homogénéité des produits. De plus les entreprises sont « price taker » ou « price maker » donc ne peuvent pas être meilleur que les autres, s’ils ne différencient des autres. Donc pas de concurrence pure et parfaite finalement.
À terme des entreprises éliminent les concurrents et rentrent en monopole. Pour les classiques dès qu’il y a une rivalité ou une liberté la concurrence peut apparaître.
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