Winnicott

our les personnes qui s’intéressent aux possibilités thérapeutiques offertes aux psychanalystes, aux pédiatres, aux travailleurs sociaux.

*Processus de maturation chez l’enfant :

C’est un recueil d’écrits qui réunit ses observations sur le développement de l’enfant et fait ressortir le rôle capital que joue l’environnement dans son évolution.

*L’enfant et le monde extérieur :

Cet ouvrage reconstruit la dynamique de la petite enfance, plus particulièrement de la période de dépendance maternelle. Cet ouvrage prolonge « L’enfant et sa famille ».

*La préoccupation maternelle primaire :

C’est une œuvre basée sur la nécessité pour le développement, d’un environnement « suffisamment bon ». Faute de cela, l’enfant se construira une personnalité d’emprunt appelée « le faux self ».

Beaucoup de ses concepts sont nés de l’articulation de sa double expérience de pédiatre et de psychanalyste. Winnicott se réfère à l’enfant observé dans les bras de sa mère, et l’enfant reconstruit dans la cure, autant dans les psychanalyses d’enfants que dans celles des adultes.

Il développe différents concepts. Il va notamment s’intéresser aux tout premiers moments de la vie du nourrisson où il est en dépendance par rapport à son environnement, puis en dépendance relative où il commence à se différencier de sa mère pour ensuite être capable d’un abandon progressif et aller vers l’indépendance.

Il révèle également l’importance du lien mère/nourrisson, des soins maternels apportés en continuité.

Winnicott parle de mère « suffisamment bonne », attentive à son enfant « normalement dévouée ».

En répondant activement aux besoins du nourrisson, la mère participe à l’élaboration de son vrai self (image de l’on se fait de soi même et qui correspond à ce que l’on est véritablement).

Le vrai self est un des concepts qui rentre en opposition au faux self (le fait de s’être adapté à une situation contraignante ou anormale).

Winnicott va également faire naître le holding (manière dont l’enfant est porté par la mère) ainsi que le Handling (manière dont l’enfant est traité, manipulé physiquement et psychiquement).

L’enfant et sa famille est un ensemble de chapitres destinés aux mères de jeunes enfants face à son environnement.

Cet ouvrage propose de nombreux conseils pour les mères. Il se construit en deux parties dont nous allons faire l’analyse pour essayer de repérer et définir les différents concepts utilisés.

PREMIERE PARTIE : LA MERE DEVOUEE A SON BEBE

Dès le début, Winnicott nous fait part de son positionnement « en tant qu’homme », ayant travaillé auprès de mères et de leurs enfant.il explique les informations et les conseils que va apporter son livre auprès de ces

Mères : « je n’ai pas l’intention de vous indiquez ce que vous devez faire […] ma tache aujourd’hui est de donner, à l’aide de mon imagination et de mon expérience, une image du bébé et du petit enfant. »

Selon Winnicott, les mères font des choses courantes pour leur bébé mais, et de façon naturelle, elles accomplissement naturellement des actes très important pour le bon développement de l’enfant.

Il dot : « ce qui est beau ici, c’est qu’il n’est pas nécessaire que vous soyez savante ! »

Le psychanalyste va essayer d’expliquer à ces mères ,et de leur faire comprendre, le fonctionnement de l’enfant, comment apprendre à le connaitre, comment faire pour passer au delà des angoisses et des craintes qu’elles peuvent éprouver face à leur propre ignorance et celle de leur enfant.

Winnicott aide ses mères à créer un environnement calme et serein qui conviendra au « bon développement » et à la croissance du nourrisson.

Dans les trois premiers chapitres, l’auteur apporte des réponses au questionnement de mères sur leurs relations, les liens qui se forment durant la grossesse et peu après l’accouchement.

Il explique qu’au cours de la grossesse, la mère acquiert la capacité progressivement à la mesure du développement du bébé.

Winnicott a nommé ce concept : la Préoccupation Maternelle Primaire ( P.M.P.).

Les trois chapitre suivants (IV/V/VI) portent un intérêt particulier au fonctionnement du nouveau né, aux différents mécanismes de la*de la relation qui va se construire, se développer et évoluer.

C’est l’environnement stable, ferme, qui est capable de porter physiquement et psychiquement l’enfant au travers des soins maternels : le holding.

*Quelques notions sur le holding :

C’est la façon dont l’enfant est porté et la base de tous les aspects les plus complexes. Ce concept comprend aussi la routine des soins quotidiens. Ce les sont soins maternels qui soutiennent le « Moi » de l’enfant encore immature.

Winicott distingue trois étapes de ce concept :

1. La première étape est celle de la dépendance absolue :

L’enfant n’est pas en capacité de reconnaître ses soins. La seule participation de l’enfant est de subir et recevoir les soins dont il tire profit ou en souffre.

2. La Deuxième étape est celle de la dépendance relative :

L’enfant juge ses parents, en fonction de ses désirs et de l’adéquation entre ces désirs et les soins apportés.

3. La troisième étape est celle de l’indépendance :

L’enfant peut se passer de ses soins, il est capable de différer ses besoins en les projetant sur autre chose.

Dans les chapitres qui suivent, Winnicott analyse le bébé, en tant que personne à part entière, et la mère. Avec le temps, l’enfant s’apercevra au moment de la tétée, qu’il a une adaptation, qu’il est nourrit au moment où il le souhaite. Si la mère répond aux besoins, le bébé se rendra compte qu’il y a un être humain derrière ce sein.

Jusque là, l’enfant s’est trouvé dans une dimension symbolique, s’identifiant à sa mère. Dés à présent, il peut faire l différence et entrer dans la réalité.

L’enfant va comprendre qu’il peut formuler à sa manière, une demande d’aide particulière, qui peut se manifester par des pleurs :

* de satisfaction,

* de rage,

* de douleur,

* et de chagrin.

Comme nous l’explique Winnicott dans son chapitre IX, ses manifestations d’humeur vont permettre aux mères de dissocier les demandes de leur enfant et de valider l’utilité de leurs pleurs qui sont leurs moyens de d’expressions.

Winnicott a expliqué ce phénomène au travers de la notion du « self » : la mère permet à l’enfant de se forger en tant que personne, c'est-à-dire, lui permettre de passer de la « non intégration primaire » archaïque (aucune différence entre enfant et mère) à l’intégration du « je ».

Dans son ouvrage, l’auteur nous explique que l’un travail de la mère est tout d’abord de faire vivre son enfant dans un environnement déterminé et suffisamment bon.

Celui-ci, pourra grâce à sa mère, se créer des repères.

Mais la mère doit agrandir cet environnement pour l’enfant puisse satisfaire « sa capacité à jouir du monde ».

Cette partie fait référence au chapitre X : « le monde à petite dose ».

Winnicott nous développe le processus de maturation qui apparait au cours de l’évolution de l’enfant, c'est-à-dire : le bébé va être capable de s’adapter aux règles de la mère mais à sa propre manière : « »C’est le tout début de la coopération et du sens social » (p.101)

C’est dans cette phase que s’applique l’un des concepts développés par l’auteur appelé : le « vrai self » qui est le Moi comme unité différencier de l’extérieur.

Le vrai self est le fondement du symbole qui nous donne le sentiment d’exister.

Sur son parcours vers l’indépendance, l’enfant va devoir se confronter au sevrage, qui est présenté comme une suite logique de l’allaitement.

Winnicott insiste sur le fait que cette période délicate doit se dérouler dans un cadre stable.

Le rôle de sevrage dans le processus de désillusion est clairement décrit et est très important pour le processus de maturation car, au début, l’enfant à l’illusion qu’il crée la mère pour ses besoins : c’est l’illusion primaire.

DEUXIEME PARTIE : LA FAMILLE

Cette deuxième partie du livre traite de la famille.

Chap. I)

Les acteurs principaux de la famille sont : l’Enfant, la Mère et le « Père ».

La fonction paternelle est importante pour le bon développement de l’enfant