Administration d'une thérapie sans prescription médicale écrite
Rapport de stage : Administration d'une thérapie sans prescription médicale écrite. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar inf.etud.26 • 28 Octobre 2023 • Rapport de stage • 982 Mots (4 Pages) • 133 Vues
J’ai choisi d’analyser cette situation car elle fait partie des évènements auxquels j’ai pu être témoin en stage et qui sont à l’opposé de la théorie que l’on nous enseigne lors des cours en IFSI.
Cela m’a interpellé et je me suis demandé comment j’aurais réagi à la place de l’infirmière, qui avait l’air habituée à ce genre de situation, étant donné que nous ne sommes pas forcément préparés à cela en tant qu’étudiants.
Nous sommes le 6 décembre 2022, il est 15h30. Madame V est revenue du bloc opératoire suite à son intervention chirurgicale pour l’ablation des 4 dents de sagesse. Elle est de retour dans sa chambre au service de chirurgie ambulatoire.
Après avoir trié son dossier et vérifié les documents fournis par le bloc opératoire et la salle de réveil, je m’apprête à prendre les paramètres vitaux de la patiente et à lui apporter des poches de glace pour les positionner contre sa mâchoire.
Lors de mon arrivée en chambre, la patiente est somnolente du fait de l’anesthésie générale et de l’absence de sommeil la nuit précédente. Sa tension artérielle est à 115/82, fréquence cardiaque à 70 battements par minute, température à 35.9 et saturation en O2 à 98%.
Elle a du mal à parler et sent que sa gorge est irritée, mais je la rassure en lui expliquant que c’est dû aux effets de l’anesthésie qui vont disparaitre peu à peu d’ici quelques heures et que sa douleur située au niveau de la gorge est dû à l’intubation.
Elle me dit qu’elle se sent nauséeuse et qu’elle voudrait boire de l’eau, mais je lui demande d’attendre au moins 1 heure pour boire ou manger quoi que ce soit, car elle risquerait de faire une fausse route suite à son anesthésie générale.
En la voyant s’inquiéter et poser beaucoup de questions à propos de son état, je me suis mise à sa place et j’ai tenté de la rassurer jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de question. Avant de sortir de la chambre, je lui positionne un bac prévu pour les patients en cas de vomissements à côté d’elle. Je leur montre également la télécommande sur laquelle se trouve le bouton rouge pour qu’ils n’hésitent pas à nous appeler.
Après avoir transmis ces informations à l’infirmière, je trace les paramètres vitaux de la patiente ainsi que son état nauséeux sur HM suivi.
Quelques minutes plus tard, je vois la sonnette de la chambre de Madame V s’activer, je me rends donc immédiatement dans sa chambre accompagnée de l’infirmière. A notre arrivée, Madame V est en train de vomir dans le bac, penchée au bord du lit. L’infirmière me demande d’aller chercher de quoi nettoyer la patiente.
Lorsque je reviens, elle a arrêté de vomir et dit se sentir un peu mieux. On l’aide à se nettoyer, puis avant de repartir je prends à nouveau ses paramètres vitaux, qui sont toujours normaux. Mais au moment où l’infirmière ouvre la porte pour partir, Madame V se remet à vomir.
L’infirmière décide donc d’appeler l’anesthésiste qui s’est occupé de Madame V au bloc opératoire pour savoir si on peut administrer un anti-vomitif qui puisse soulage la patiente de ses nausées et vomissements. Avant de passer l’appel téléphonique, l’infirmière me prévient que l’anesthésiste n’est pas « le plus gentil ».
Lorsque l’anesthésiste répond, il dit à l’infirmière qu’il n’a pas le temps pour ça et qu’il verra plus tard, mais l’infirmière insiste en disant que la patiente a vomi 2 fois en quelques minutes depuis son retour du bloc opératoire et qu’on ne peut pas la laisser dans cet état-là.
L’anesthésiste finit
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