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Analysez les effets de l'organisation du travail sur la croissance économique

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us que la période précédente) entraînant une hausse du PIB réel de 4,8% par an en moyenne (soit 3,9 points de plus que la période

précédente).

- En outre, en dépit de ses limites, ce mode d’organisation du travail est encore fort présent, non seulement dans l’industrie mais aussi

dans les services comme le montre l’exemple de Mac Do (Doc 1).

B) Elles permettent des gains en terme de compétitivité structurelle source de croissance.

- Pour pallier les insuffisances des modèles « traditionnels » d’organisation du travail T. Ohno met en place le Toyotisme (Kanban) basé

sur le principe des 5 zéro (délai, défaut, stock, papier, panne) : le maître mot de cette organisation du travail est la flexibilité (Doc 4 et

6) :

- Production de l’aval à l’amont (inverse des orga° traditionnelles) pour répondre au mieux aux besoins des consommateurs (besoin de

différence…). Cette méthode des flux tendus permet C°/ P°/ croissance.

- Flexibilité de la main d’oeuvre par l’introduction de la polyvalence rompant ainsi avec la multiplicité des niveaux hiérarchiques du

taylorofordisme, d’où gains de temps et évite aussi les productions défectueuses…

- L’avantage de cette dernière organisation du travail est qu’elle reprend les effets bénéfiques de la division du travail et ajoute un degré

de flexibilité qui permet d’accroître la compétitivité des entreprises (prix et hors-prix), leurs débouchés (intérieurs et extérieurs), une

hausse des volumes de vente… et in fine croissance.

Toutefois, si pour A. Smith « les effets pervers ne sont rien à côté des gains de productivité que la division du travail engendre », il

convient de mettre aussi en évidence les aspects négatifs de l’organisation du travail sur la croissance.

II] L’organisation du travail connaît des limites ralentissant la croissance économique.

A) Les limites d’une organisation du travail trop poussée

- Le taylorofordisme a le mérite de pouvoir intégrer dans l’industrie une main d’oeuvre peu qualifiée et à moindre coût. Cependant, ce

mode d’orga° a été remis en cause (Elton Mayo) ; ainsi ce sont les salariés qui s’opposent à ces modes (Doc 4) par de l’absentéisme, une

forte rotation des postes, défauts de fabrication, montée des conflits… Le modèle tayloro-fordiste devient alors contreproductif. Hausse

des coûts de P°/ perte de compétitivité- prix/ perte part de marché/ ralentissement de la croissance économique.

- Cet effet se fait d’autant plus sentir, que la concurrence des NPI apparaît ; or ces pays sont spécialisés dans la production de produits

manufacturés (comme la France et les Etats-Unis…) mais avec des coûts moindres liés à une main d’oeuvre bon marché. Les

consommateurs se tournent alors vers les marchés extérieurs… d’où un effet désastreux sur la croissance de nos pays.

- Le doc 3 met en évidence cet effet négatif sur la productivité et la croissance pendant la période 1973-1979.

B) Les limites de la flexibilité

- Le fordisme se heurte à une crise liée à l’instabilité de la demande devenue différenciée (cad ne se contentant plus de produits

standards) et tournée vers les marchés extérieurs. En réponse à cette limite, a été mise en place un fort degré de flexibilité du capital et du

travail :

- La flexibilité du capital apparaît grâce à l’évolution des techniques de production : ex les machines outils à commandes numériques.

Toutefois, cela suppose une main d’oeuvre qualifiée et donc une mise de côté des non qualifiés : on assiste alors à un chômage massif et

doublé d’un chômage structurel (problème d’inemployabilité) défavorable à la croissance (baisse des revenus…. Logique keynésienne).

- La flexibilité du travail prend différentes formes : quantitative (risque de licenciements), qualitatives (problème pour les non qualifiés

et pour les personnes peu efficaces), interne (hausse des rythmes de travail, et éventuellement dégradation des conditions de travail),

externe (appel aux FPE). Cette dernière forme de flexibilité modifie les conditions du contrat de travail : on assiste, dès lors, à une

montée des emplois atypiques (emplois à temps partiels et emplois précaires dont la fin du contrat

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