Analysez les liens entre croissance et developpement

ue le PIB réel par habitant augmente, l’indice de L’IDH s’approché de 1 (valeur maximal), signifiant que le pays se développe. (Document 1 et 4)

Donc la croissance permet d’augmenter le niveau de vie moyen par habitant, ce qui contribue à la diminution de la pauvreté monétaire, et donc au développement du pays.

B / La croissance améliore aussi le bien être de la population

De plus, la croissance favorise le développement en améliorant le bien-être de la population. De fait, nous avons vu auparavant que les revenus ont été à la fois distribués aux habitants, ainsi qu’à l’Etat. Si celui si adopte une politique sociale, alors ces revenus seront investis dans des biens et services publics, pour essayer de répondre à des besoins sociaux (éducation et santé). La Norvège par exemple a connu une hausse de son PIB réel, il a investi dans les besoins sociaux notamment dans le secteur de l’éducation. Ainsi sa population est mieux qualifiée et formée, il augmentera ainsi l’indice de l’IDH qui prend en compte le niveau d’alphabétisation des adultes. De même, l’investissement dans le domaine de la santé augmente alors l’espérance de vie de la population, indice prie aussi en compte par L’IDH.

C’est cela qui permet à la Norvège de se classer au premier rang des pays ayant le plus fort IDH en 2003 (0.943).

Donc la croissance augmente les revenus de l’état, qui peut ensuite les investir dans les infrastructures publiques pour ainsi répondre aux besoins sociaux de la population. Cela contribue alors à la diminution de la pauvreté non monétaire, et donc au développement.

Nous venons de voir que la croissance génère du développement, par le biais de la diminution de la pauvreté monétaire et non monétaire. (Document 5)

Nous allons maintenant nous intéresser au fait que cette croissance à des limites.

II) La croissance n’entraine pas automatiquement le développement

Cependant, la croissance économique ne s’accompagne pas toujours du développement humain. La croissance ne signifie pas obligatoirement amélioration du bien-être et progrès social.

Pour commencer, dans certains pays notamment en voie de développement, la croissance est au rendez-vous mais les richesses supplémentaires créées sont monopolisées par une minorité de privilégiés ou utilisées dans des domaines peu favorables au progrès social du plus grand nombre comme par exemple dans l’armement. Ainsi, la croissance ne profite pas à tous, ce qui est un frein au développement.

Après cela, certains pays connaissent une forte croissance économique tirée principalement par un secteur tourné vers l’extérieur comme le cacao en Côte d’Ivoire dans les années 1970. On est dans le cas d’une économie désarticulée, c’est-à-dire une croissance qui repose sur un secteur exportateur déconnecté de l’économie locale et de la satisfaction des besoins essentiels de la population.

Ensuite, lorsque la croissance ne s’accompagne pas de progrès vers la démocratie, d’évolution des mentalités comme dans beaucoup de pays du Golfe où par exemple le statut de la femme a peu évolué ces dernières décennies.

Enfin, lorsque la croissance s’accompagne d’impacts néfastes pour l’environnement comme la destruction de la couche d’ozone, le développement durable n’est pas garanti. (Document 2)

Par ailleurs, le développement peut, en retour, contribuer à la croissance économique.

III) Le développement engendre en retour de la croissance.

Nous verrons, tout d’abord, que l’investissement dans le capital humain permet une meilleure productivité, puis nous verrons que le développement est source d’innovation. (Document 5)

A) L’amélioration du capital humain permet une meilleure productivité.

Tout d’abord, le développement favorise la croissance par le biais d’une amélioration du capital humain, défini comme l’ensemble des capacités physiques et intellectuelles des individus économiquement productifs. Nous avons vu auparavant que la croissance, permettait aux états de pouvoir investir dans les besoins sociaux, garantissant une santé et une meilleure formation.

D’une part, l’accès à l’éducation dans les pays exerçant une politique égalitaire augmente le niveau de qualification et d’éducation de la population, ce qui la rend alors plus productive et efficace. En effet, un salarié qui a reçu une bonne formation est capable de gérer son matériel, le réparer, voir même de l’améliorer. Tout cela en autonomie complète. Donc le salarié est plus efficace dans son travail, il s’investit plus, cela contribue à la hausse de la productivité du travail, et indirectement à la croissance économique.

D’autre part, le développement va permettre une amélioration des capacités physiques au travail, c’est à dire l’amélioration de l’espérance de vie, de la nutrition et de la santé de la population. Des individus en bonne santé, sont des individus capables de travailler plus vite, et pendants plus longtemps. On peut prendre l’exemple de la sécurité sociale qui garantit le financement des soins pour le malade. Cet individu en bénéficie s’il cotise, et peut rapidement retrouver le chemin du travail. Par conséquent, l’augmentation des capacités physiques au travail vont engendrer une meilleure productivité, ce qui se symbolise pour le salarié par une hausse de son revenu, et donc à une augmentation de son niveau de vie.

Enfin, l’investissement est peu coûteux dans les pays en développement ou la main d’œuvre est bon marché. Cela permet à un Etat qui ne fait pas beaucoup de croissance, de générer tout de même du développement.

B / Le développement comme source d’innovation.

Subséquemment, le développement est source d’innovation, qui sera elle-même un facteur de l’augmentation du PIB réel. L’innovation, qui se définit par la création d’un nouveau produit ou d’une amélioration d’un concept déjà existant, permet de créer de nouveaux besoins. En effet, celle-ci a pour but de faciliter la vie des consommateurs.