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Anthologie poésie française

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mes sont sur terre, 1856

* Charles Baudelaire : La mort des amants, 1857

* Charles Baudelaire : Le désir de peindre, 1863

* Paul Verlaine : Mon rêve familier, 1866

* Leconte de Lisle : Fille aux cheveux de lin, XIX° siècle

* Paul Eluard : La courbe de tes yeux, 1926

* Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux, 1946

* Paul Eluard, Je t’aime, 1951

Préface :

La poésie est l’une des plus anciennes formes littéraires. Il est peu dire qu’elle est universelle. En effet, elle parle à tous, elle touche tout peuple et ce à toute époque.

Souvent les poètes cherchent à faire passer un sentiment qu’ils ressentent : de l’amertume, de l’amour ou encore de la tristesse. La plupart du temps, il se cache un message derrière ces mots que ce soit implicite ou bien explicite.

Les poètes utilisent les mots comme une arme afin de faire passer leur messages et idées. Les mots peuvent toucher, faire pleurer, rendre heureux ou même triste.

A certaines époques, la poésie servait de bataille et permettait de lutter contre la censure.

Pendant ces moment difficiles de l’histoire les personnes ressentaient le besoin de s’exprimer, de faire passer leurs sentiments d’où la poésie engagée. Pour les poètes, écrire était un exécutoire.

La poésie est faite d’images, chacun comprend les poèmes à sa façon. Il existe donc de multiple possibilités de sens. Tout le monde n’est pas sensible aux poèmes.

La poésie a connu de nombreux changements depuis sa création. Chaque période de l’histoire possède son propre courant dissociant ainsi les pensées et problèmes de l’époque. La poésie de la Renaissance par exemple dans le souci de fonder une poésie nationale qui rivalise avec le prestige de l’Antiquité ou de l’Italie met à l’honneur l’ode, l’hymne ou encore le sonnet. La poésie de la Pléiade veut une rupture avec la poésie médiévale. Pour cela les poètes utilisent la fabrication de néologismes, la redécouverte de la culture antique et le rappel des mots disparus.

J’ai choisi le thème de l’amour, car c’est un sentiment important et ce depuis toujours. L’amour est un sentiment, une valeur, une pulsion qui peut rendre heureux comme triste. C’est une notion complexe que l’on cherche tous à comprendre et à connaître. Cependant cela reste vague. En effet l’amour peut être sujet de médecine, de psychologie, de philosophie ou même d’art. Selon son vécu un poète perçoit l’amour de façon différente par rapport à un autre. Certains poètes recherchent l’amour, d’autres l’on perdu et d’autres encore en font l’éloge.

En organisant de manière chronologie les poèmes, on peu se rendre compte de l’évolution de la poésie durant les siècles. A chaque siècle correspond un genre littéraire lié à la situation de l’époque. Commençons par le XVI° siècle avec la pléiade et finissons au XX° siècle avec le surréalisme.

Préface :

La poésie est l’une des plus anciennes formes littéraires. Il est peu dire qu’elle est universelle. En effet, elle parle à tous, elle touche tout peuple et ce à toute époque.

Souvent les poètes cherchent à faire passer un sentiment qu’ils ressentent : de l’amertume, de l’amour ou encore de la tristesse. La plupart du temps, il se cache un message derrière ces mots que ce soit implicite ou bien explicite.

Les poètes utilisent les mots comme une arme afin de faire passer leur messages et idées. Les mots peuvent toucher, faire pleurer, rendre heureux ou même triste.

A certaines époques, la poésie servait de bataille et permettait de lutter contre la censure.

Pendant ces moment difficiles de l’histoire les personnes ressentaient le besoin de s’exprimer, de faire passer leurs sentiments d’où la poésie engagée. Pour les poètes, écrire était un exécutoire.

La poésie est faite d’images, chacun comprend les poèmes à sa façon. Il existe donc de multiple possibilités de sens. Tout le monde n’est pas sensible aux poèmes.

La poésie a connu de nombreux changements depuis sa création. Chaque période de l’histoire possède son propre courant dissociant ainsi les pensées et problèmes de l’époque. La poésie de la Renaissance par exemple dans le souci de fonder une poésie nationale qui rivalise avec le prestige de l’Antiquité ou de l’Italie met à l’honneur l’ode, l’hymne ou encore le sonnet. La poésie de la Pléiade veut une rupture avec la poésie médiévale. Pour cela les poètes utilisent la fabrication de néologismes, la redécouverte de la culture antique et le rappel des mots disparus.

J’ai choisi le thème de l’amour, car c’est un sentiment important et ce depuis toujours. L’amour est un sentiment, une valeur, une pulsion qui peut rendre heureux comme triste. C’est une notion complexe que l’on cherche tous à comprendre et à connaître. Cependant cela reste vague. En effet l’amour peut être sujet de médecine, de psychologie, de philosophie ou même d’art. Selon son vécu un poète perçoit l’amour de façon différente par rapport à un autre. Certains poètes recherchent l’amour, d’autres l’on perdu et d’autres encore en font l’éloge.

En organisant de manière chronologie les poèmes, on peu se rendre compte de l’évolution de la poésie durant les siècles. A chaque siècle correspond un genre littéraire lié à la situation de l’époque. Commençons par le XVI° siècle avec la pléiade et finissons au XX° siècle avec le surréalisme.

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;


J'ai chaud extrême en endurant froidure :


La vie m'est et trop molle et trop dure.


J'ai grands ennuis entremêlés de joie.





Tout à un coup je ris et je larmoie,


Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;


Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;


Tout en un coup je sèche et je verdoie.



Ainsi Amour inconstamment me mène ;


Et, quand je pense avoir plus de douleur,


Sans y penser je me trouve hors de peine.



Puis, quand je crois ma joie être certaine,


Et être au haut de mon désiré heur,


Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé (1524-1566), « Je vis, je meurs… », Œuvres, 1555, La pléiade, Sonnet

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;


J'ai chaud extrême en endurant froidure :


La vie m'est et trop molle et trop dure.


J'ai grands ennuis entremêlés de joie.





Tout à un coup je ris et je larmoie,


Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;


Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;


Tout en un coup je sèche et je verdoie.



Ainsi Amour inconstamment me mène ;


Et, quand je pense avoir plus de douleur,


Sans y penser je me trouve hors de peine.



Puis, quand je crois ma joie être certaine,


Et être au haut de mon désiré heur,


Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé (1524-1566), « Je vis, je meurs… », Œuvres, 1555, La pléiade, Sonnet

Madrigal

Si c'est aimer, Madame, et de jour et de nuit

Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,

Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire

Qu'adorer et servir la beauté qui me nuit :

Si c'est aimer de suivre un bonheur qui me fuit,

De me perdre moi-même, et d'être solitaire,

Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre, et me taire

Pleurer, crier merci, et m'en voir éconduit :

Si c'est aimer de vivre en vous plus qu'en moi-même,

Cacher d'un front joyeux une langueur extrême,

Sentir

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