Autisme
Note de Recherches : Autisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress ne sont pas « travaillés » et « socialisés » finissent par ralentir et freiner la mise en place de l’ensemble des fonctions mentales du psychisme et retarder ainsi le développement de l’individu autiste
2) On constate 4 fois plus d’hommes autistes que des femmes autistes , ce qui renforcerait l’idée d’une piste génétique puisque si c’était une distribution « normale » on aurait 50% d’homes autistes et 50% de femmes
3) On parle d’autistes élites pour désigner des autistes surdoués , à l’intelligence supérieure à la moyenne
4) Exemple : TEMPLE GRANDIN est une autiste célèbre aux états unis,professeur en sciences vétérinaire qui a écrit un livre où elle nous parle de sa vison et de son vécu de sa maladie
REM :La prévalence de l’autisme signifie le pourcentage d’autistes dans la population générale (60 pour 10.000)
■La liste des principaux symptômes a été détaillé au cours et sont des comportements et attitudes qui sont sous jacents et expliquent le pourquoi des 2 manifestations principales de l’autisme à savoir sa difficulté à entrer en communication avec autrui et en interaction sociale avec son entourage. Tous ces symptômes ne sont pas nécessairement présents en même temps chez tous les autistes et si ils le sont ils peuvent apparaître à des degrés divers. Et disparaître ou en tous cas être maîtrisés en fonction d’une prise en charge éducative et thérapeutique adéquate !
♦ Repli sur soi : soit géographique ( se cacher sus la table, se mettre face à un mur), soit retrait dans l’imaginaire ( dans sa réalité subjective)
♦Résistance au changement : plus l’autisme est sévère (peu d’autonomie) plus il est réfractaire et ne supporte pas des changements dan,s son environnement qui le mettent en crise. Tout changement matériel doit se faire très progressivement
♦Stéréotypie : existence de répétition de mouvements ou de gestes( balancements) ou fascination pour des mouvements sensoriels répétitifs (par ex : « regarder le tambour d’une machine à laver,une toupie qui tourne , écouter le tic tac d’une montre…)
♦Crise : stress fréquent se traduisant souvent par des crises d’angoisse
♦Problème de concentration
♦Langage pose problème à 4 niveaux :
a) problème du « je » : l’autiste doit l’apprendre
b) phrase comprise au premier degré, pas le sens « spontané » de l’humour ni de la poésie
c) il existe des autistes verbaux et non verbaux (sans qu’il y ait un lien direct avec l’intelligence)
d) écholalie (répétition de certains sons ou mots)
♦ Schéma corporel (déf.« représentation mentale structurée du corps et de ses mouvements) .il y a souvent chez les autistes des problèmes avec le schéma corporel mal maîtrisé.
a) « le je » ,b) le corps « morcelé » dans le dessin, c) « spatialisation-latéralisation », d)« mouvement et position malhabile ,du corps » e) automutilation
>> Le professeur a rappelé que si aucun travail de stimulation active et appropriée n’ est réalisée ,le fonctionne mental de l’autiste renvoie aux caractéristiques du stade piagétien préopératoire où le stade de miroir (Lacan)se joue tout comme l’acquisition du langage qui lui est liée
♦Sensibilité visuelle : ne voit pas mieux mais entre plus facilement en compréhension face à des images (pictogrammes, codes couleurs, photos etc..) C’est un des principes PNL (programmation neurolinguistique),technique cognitiviste qui montre que tout être humain privilégie un ou l’autre canal sensoriel pour mettre en forme et sens le monde extérieur.
Le prof a donné des exemples :
Certains d’entre nous qui sont visuels quand ils étudient font des schémas ou utilisent des couleurs pour mieux fixer leur matière. Les « auditifs » doivent parler à voix haute lorsqu’ils étudient, « les kinétiques » ont besoin de se mouvoir ou de faire des gestes pour fixer la même matière
♦Regard « fuyant », difficulté à fixer le regard
♦Intelligence : nous avons insisté sur le fait qu’il n’y a pas de lien automatique entre l’intelligence et le fait d’être autiste théoriquement un autiste qui serait diagnostiqué à « temps » et de manière « appropriée » aura une intelligence comme tout le monde , en fonction du potentiel génétique de départ. Si il y a souvent un retard intellectuel( de léger à profond) associé à l’autisme , cela est dû à une mauvaise prise en charge et mauvaise stimulation éducationnelle. Il y a à peu près 80 % d’autistes avec déficience intellectuelle mais 20 % ont une intelligence normale, voire supérieure à la moyenne (autistes élites). Le syndrome d’asperger renvoie à des autistes à l’intelligence supérieure
♦ îlot de compétence : certains autistes disposent de dons maîtrisés supérieurement à la moyenne des individus malgré des défaillances dans d’autres aspects de leur personnalité
exemple : don pour la musique (certains jouent merveilleusement bien du piano,d’autres dessinent avec un sens prononcé des détails et du relief , d’autres encore calculent plus vite qu’une calculette etc..)
■ On a vu qu’on ne guérissait jamais de l’autisme ni d’aucune maladie mentale d’ailleurs. C’est une constante de la PPHI.On peut améliorer et maîtriser la maladie, voire en apparence en supprimer les symptômes mais quand il y a une crise, il y a des rechutes où réapparaissent les traits de fonctionnement et symptômes typiques de l’autisme.
Idem pour l’alcoolisme e, la dyslexie etc.….
II/ ETIOLOGIES
Nous avons vu à ce cours que pour expliquer l’autisme qui possède des formes variées et des manifestations diversifiées que chacun des courants de la psychologie y allait de ses hypothèses et que chaque courant a évidemment sa raison d’être.
Certains « autismes » s’expliquant mieux par telle ou telle approche.
Comprendre les causes est important car permettra aussi de donner du sens à certains symptômes comme à l’utilisation de certaines techniques socioéducatives
COURANT PSYCHANALYTIQUE
Bettelheim,kanner,asperger sont 3 grands psychanalystes qui se sont intéressés à l’autisme les premiers.
Bettelheim est le premier à s’y être intéressé et avoir fait des comparaisons entre les attitudes constatés dans les camps de concentration et ceux de ses jeunes patients : même retrait et repli, prostration, balancement etc..
Il a compris que chez les internes du camp c’étaient une question de « défense » mentale contre l’horreur de la réalité extérieure. Il a fait un parallèle et est arrivé à la conclusion que l’horreur de laquelle l’enfant autiste se défend c’est le manque « affectif » de sa « mère . »
Nous avons donné au cours 2 preuves concrètes qui démontrent que « la mère » est indispensable et au centre de la vie psychique de l’enfant : ( cfr « le doudou » et « le syndrome d’hospitalisme »)
■La « mère » en psychanalyse désignant une personne importante et signifiante sur le plan affectif .ça peut donc être le père, une mère adoptive ou un frère etc.…..
■La cause de l’autisme pour les psychanalystes est : un problème INCONSCIENT d’affectivité entre la mère et l’enfant, un manque de « connexion » affective c à dire un manque d’attachement au début de la vie de l’enfant , une absence de désir.(le terme « désir » a été défini au cours(note dictée par le professeur)
L’enfant non « désiré « suffisamment au début de sa vie finit par être « seul « et « vide » dans son psychisme et ne pas pouvoir s’ accrocher au pilier de vie qu’est sa mère. en réaction, il se replie sur lui-même dans sa réalité «subjective « et son imaginaire
■Au cours nous avons défini la notion de désir et montré qu’effectivement il pouvait y avoir des situations où les mères ne désiraient pas leur enfant
1) grossesse non désirée : la femme fait du « déni » (un mécanisme de défense freudien) et ne prête aucune attention à sa grossesse qui lui rappelle trop « inconsciemment » la violence qui lui a été infligée
2)Ce n’est pas parce que certaines femmes s’occupent « matériellement » de leur enfant ( « soins éducatifs » corrects, que derrière ces soins il y a vraiment l’attention affective indispensable au réel désir exemple ;: certaines femmes ont des enfants par « obligation sociale et culturelle » et non pas parce qu’elles en voulaient réellement un . Dans le discours elle vont dire qu’elles « aiment » leur enfant mais en réalité inconsciemment ce n’est pas le cas dans le discours « social » c à dire « SURMOI » il est impensable qu’une femme-mère disent ne pas aimer son enfant. !!
■Beaucoup de personnes ont détourné l’explication
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