Besoin d'aide pour module 5
Dissertations Gratuits : Besoin d'aide pour module 5. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress L’homme dit: « Maintenant informe-moi sur l’Heure.» Le Prophète – la bénédiction et le salut d’Allah sur lui – dit: « Celui qui est questionné n’en sait pas plus que celui qui questionne ». Il dit: « Alors parle-moi de ses signes.» Il répondit: «La fille esclave donnera naissance à ses maîtresses ; tu verras les va-nu-pieds, pauvres bergers construire de grands édifices.» Alors il s’en alla et le temps s’écoula. Longtemps après il me demanda: « O `Umar, sais-tu qui a posé ces questions? » Je répondis: « Allah et Son Messager le savent mieux ». Il poursuivit : «Il s’agissait de Gabriel (Jibrîl). Il est venu vous enseigner votre religion.»
Rapporté par Mouslim.
• Pour le Fiqh,
• l’islam dans ce hadith renvoie au Fiqh (Jurisprudence)
• l’imân dans ce hadith renvoie à la Croyance islamique = al-‘Aqîda (العَقِيدَة ُ)
• l’Ihsân dans ce hadith renvoie à la spiritualité = al-Tasawwuf (التـَّصَوّفُ)
• L’ouvrage au programme est le Matn d’Ibn Âshir traduit en français sous le titre, « L’essentiel de la religion musulmane », éditions Iqra, 2007.
II. Recension du Coran
• Dès l’époque du Prophète (صَلــَّى اللهُ عَلـَيْهِ و سَلــَّمَ), la recension du Coran eut lieu mais elle était éparpillée.
• La 1ère tentative d’une recension regroupée remonte à Sayyiduna Abû Bakr al-Siddîq (رضي الله عنه) après la mort dans la Yamâma de 70 Compagnons qui le connaissaient parfaitement.
• C’est Sayyiduna ‘Uthmân bnu ‘Affân qui achèvera cette tâche. D’où la mention en arabe rasm ‘uthmânî رَسْمٌ عُثمانِيّ ٌ) = vulgate othmanienne) sur chaque exemplaire du Coran.
III. Les 4 fondateurs des écoles du Fiqh sunnite
• Abû Hanîfa (m. 150H= 767) a rencontré 6 Compagnons. Il vécut à Kûfa. Il possédait une intelligence hors du commun. Son école s’est surtout diffusée au Moyen et Extrême-orient (Turquie, Egypte, Syrie, Inde, Pakistan, Indonésie, Malaisie…).
• Mâlik Ibn Anas (m.179H= 795) a vécu à Médine, d’où son surnom d’ « Imam de Médine ». Son école s’est surtout diffusée au Maghreb et en Andalousie, ainsi qu’en irak mais jusqu’à la fin du 7ème siècle de l’hégire seulement. L’Imam Mâlik a appris l’islam auprès de 900 cheikhs dont 300 tenaient leurs enseignements des Sahaba eux-mêmes et les 600 autres des élèves des élèves des Sahabas. Lors de ses études, il a noté par écrit des quantités très importantes de Hadiths. Ses cahiers faisaient plusieurs tomes. Puis il a trié tous ces hadiths, et a retenu les plus authentiques qu’il a consignée dans son célèbre livre al-Muwatta’ (المُوَطأ)[1]. Un second ouvrage intitulé al-Mudawwana (المُدَوَّنـَة)[2] compilé par ses élèves regroupe les questions-réponses entre l’Imam et ses élèves lors des cours qu’il leur dispensait.
• Al-Shâfi‘î (m. 204H= 820) a vécu en Irak puis en Egypte. Son école s’est surtout diffusée en Egypte, en Syrie et au Yémen.
• Ibn Hambal (m. 241H= 855) a vécu à Bagdad. Son école s’est surtout diffusée dans la péninsule arabique, y compris dans les pays du Golfe ; mais cette école, aujourd’hui, tend malheureusement à s’effacer à cause du Wahabisme.
IV. Présentation d’Ibn ‘Âshir (m.1040H= 1631) et de son poème
• Juriste (faqîh = فـَقِيهٌ) originaire d’Andalousie (sud de l’Espagne). Il vécut à Fès (Maroc).
• Il a composé un poème de 314 vers qu’il a divisé en 3 parties correspondant aux 3 degrés du hadith Jibrîl (voir ci-dessus).
• Il commence par citer les 3 auteurs sur lesquels il s’est appuyé pour chacune des parties de son poème :
• al-Ash‘arî pour les règles de la Croyance
• L’Imam Mâlik pour les règles du Fiqh
• Al-Junayd pour les règles de la spiritualité
• Il expose ensuite sa méthode
• On étudiera uniquement la partie de son poème consacrée au Fiqh.
• Les conditions obligatoires que doit remplir tout musulman pour pratiquer l’islam :
a) sain d’esprit
b) pubère : les règles (ou la grossesse) pour les femmes, les poils pubiens ou le sperme pour les hommes ; à défaut, l’âge est fixé à 18 ans selon l’avis majoritaire.
V. les Cinq Statuts Légaux (al-Ahkâm = الأحْكامُ)[3]
1- obligatoire (Fard = فـَرْضٌ) : ce que tout musulman[4] (apte à la pratique de l’islam) doit obligatoirement faire. Ex : les 5 piliers de l’islam.
2- Illicite (Harâm = حَرَامٌ) : ce que tout musulman doit obligatoirement ne pas faire. Ex : boire de l’alcool.
3- Recommandé (Mustahab = مُسْتـَحَبٌ ; Mandûb = مَنـْدوبٌ) : ce qu’il est recommandé de faire. On dit souvent que c’est Sunna[5], selon la pratique du Prophète (صَلــَّى اللهُ عَلـَيْهِ و سَلــَّمَ). Ex : Jeûner trois jours par mois.
4- Déconseillé (Makrûh = مَكـْروهٌ) : ce qu’il est recommandé de ne pas faire. Ex : lors des ablutions, se laver l’avant-bras 4 fois au lieu de trois.
5- Licite (Mubâh = مُباحٌ) : est licite tout ce qui n’entre pas dans les 4 catégories précédentes. C’est le statut par défaut.
• Remarque : L’Imam al-Shâfi‘î est le premier à avoir écrit sur Usûl al-Fiqh[6].
VI. Les deux types d’obligation[7]
• L’obligation individuelle (Fard al-‘ayn = فـَرْضُ العَيْن ِ): elle est obligatoire pour chaque musulman.
• L’obligation collective (Fard al-Kifâya = فـَرْضُ الكِفايَة): un groupe parmi les musulmans doit l’accomplir au nom de tous les autres, ce qui en dispense ces derniers. Ex : La prière des funérailles : elle est obligatoire mais il suffit qu’un groupe l’accomplisse au nom de l’ensemble de la communauté, pour que les autres en soient dispensées.
La prière de l’absent (Salât al-Ghaïb = صَلاةُ الغـَيْبِ) : le Prophète (صَلــَّى اللهُ عَلـَيْهِ و سَلــَّمَ) a accompli à distance la prière des funérailles sur le Négus, le roi d’Abyssinie, qui avait embrassé l’islam en secret.
بسم الله الرحمن الرحيم
Cours n°2 du 18 Ramadan 1428
(30/09/2007)
VII. Rappel
• En sunnisme, il y a :
• 2 écoles de Croyance (Imân)
• 4 écoles de jurisprudence (Islam)
• Des centaines d’écoles de soufisme (Ihsân)[8]
• Le Cheikh al-Butî de Damas estime que le soufisme est aujourd’hui devenue obligatoire, tant les musulmans sont « à côté de la plaque », tant ils ne vivent pas l’islam de l’intérieur.
• Al-Junayd était l’élève de Marfû‘ al-Karkhî (environ 240 H) .
• L’Imam Mâlik a dit : « Celui qui applique le Fiqh sans pratiquer le Tasawwuf (le soufisme) est un pervers (fâsiq فاسِقٌ =); celui qui pratique le Tasawwuf sans appliquer le Fiqh est un hérétique (Zindiq= ِزنـْدِيقٌ), enfin celui qui réunit les deux, est dans la Vérité ».
• Ahl al-Sûffa (les gens du banc= أهْلُ الصُّفـَّة): nom désignant 70 compagnons qui vivaient dans un vestibule (ou un portique) couvert inclus dans la mosquée de Médine. Ils y passaient leur temps et pratiquaient le dhikr en permanence. Ils n’en sortaient que pour cultiver la terre ou pour combattre. Ils n’avaient aucune famille, ni femme, ni enfant.
VIII. La Propreté (al-Tahara = الطـَّهارَةُ)[9]
Remarque : les traducteurs du Matn d’Ibn ‘Âshir ont oublié 3 vers concernant ce chapitre.
• La propreté se rapporte à trois choses :
- L’eau avec laquelle on fait ses ablutions,
- Le corps et les vêtements admis pour faire la prière,
- Les tissus (comme tapis) et l’emplacement réservés à la prière
Ainsi sont envisagées l’ensemble des choses qui rendent impures l’eau,
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