Commentaire de la cour du lion

n concision : « le singe approuva fort cette sévérité » « l'autre aussitôt de s'excuser »

• vers 23-24 : discourt indirecte libre fait entendre le discourt du singe qui ce mêle a celui du narrateur

C)La dimension parodique : pose un voile littéraire sur une critique véritable

• Grâce à tout un systéme de référence hétéroclites, la fabuliste parvient à rendre insituable la cour du lion

grand nombre de procédé de distanciation comme « jour » « vassaux » « circulaire écriture » qui sont des termes parodiant d'anciens édit royaux

• Référence à la mythologie grecque dans la périphrase d'atténuation « chez Pluton » donnent à la fable sa dimension burlesque

Transition: LF a donné une forme versifiée à la fable mais ces différents procédés lui donnent l'allure d'un texte en, prose. Il fait un récit rapide, vivant,qui plait. Cependant celle-ci s'insinue dans l'esprit du lecteur sans même qu'il en soit conscient.

II) LF se sert de la réprésentaion animal pour parler des hommes

A)Les animaux sont des stéréotypes traditionnels

• le lion : roi , puissance , cruauté, règne par la force

• le personnage se définit par des périphrase suggestives « Majesté lionne » , « prince » « le roi » « le monarque » « le sire »

→ Le fabuliste semble abuser de formule permettant de désigner le personnage et ce qu'il incarne

• vocabulaire d'un grand style « ciel » « maître »

• voyelles éclatante, nombreux enjambements

l'excès conduit bien souvent à l'ironie et à la satire... le pouvoir ici est caricaturé d'abord puis représente dans ses effets pervers. Le lexique de la royauté est combiné à celui de la cruauté « Monarque irrité » « griffe du prince » ...LF met ainsi en place par un glissement une visée satirique visant à ridiculiser puis à critiquer .

B)La fable établit un parallélisme constant entre monde animal et monde humain

• ours : maladresse , lourdeur

• singe : flatterie, mimétisme irréfléchie

• renard : ruse, conforme à la tradition du Roman de Renard

• animaux personnifier :

V12 « étalait sa puissance » , v17 « cette mine » , v18 « déplut » , « irrité »

Vocabulaire de la monarchie :

v12 « prince » , v13 « louvre » v4 « vassaux »

• Mais aussi lexique du monde animal :

« charnier » « griffre » « antre »

→ assimile l'humanité la plus raffiné « la cour » à une hiérarchie animal

C)Le cadre de la cour

• L 'aspect formel de la convocation royal

• Enferme les courtisans dans des attitudes que la fable caricature à travers les comportements antithétiques

difficile exprimer sa personnalité il faut déguiser son comportement et être malin comme un renard

• Le discourt est directe : seul le roi s 'exprime librement

→ des cette contradiction naît l'ironie de fabuliste

Transition: L'utilisation des animaux est un moyen traditionnelle que LF emprunte ici à Phèdre ; l'utilisation des animaux a deux intérêts : rentre la fable amusante et faire une critique sociale ou politique sans risquer la censure.

III)L'intention satirique si distille finalement tout au long de la fable

A)C'est d'abord une satire politique

• Volonté de toute-puissance du roi, vanité v1-2

il veut être partout à la foi v4-5

• Vanité de roi v 10-12-13

• Disproportion des punitions v 19-25

• Vérité et flatterie excessive déplaisent également au roi

→ les courtisans ont très peu de latitude pour s'exprimer

On peut éventuellement soulever le voile et voir dans ce Louvre une allégorie de Versailles construit sur des marécages à l'odeur pestilentielle .

B)C'est aussi une satire sociale

• Le singe : flatteur excessif v21 , accumulation , gradation du rythme

seul le renard « s'en tire » v 32

• Même les efforts pour plaire peuvent mener à la mort s'ils n'est pas correctement mesuré

• Toute la fin de la fable vise à l'économie : style coupé du récit à l'infinitif de narration , discours indirecte libre.

C)Une morale de l'ironie

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