Corpus sur les processus de déconstruction du personnage de roman

st timide face au monde qui l’entoure, et se fait remarquer le moins possible : « Ses yeux ne quittent pas la terre, ses regards ne s’élèvent pas au dessus du monde » ligne 11-12.

Les trois auteurs de ce groupement ont imaginés un personnage attendant que la vie passe en s’enfermant dans une routine. Jean de la Ville de Mirmont et Georges Perec utilisent des phrases courtes pour décrire les habitudes de leur personnage. Dans « Les Dimanches de Jean Dézert », de la ligne 19 à 24 décrivent des habitudes que quelqu’un d’ordinaire accompli tous les jours dans la vie. Le mot « attend » apparaît six fois dans le texte dénonçant la paresse du personnage et son inactivité. Jean Dézert ne poursuit aucun rêve, et n’a aucun but précis. Il attend que la vie passe simplement. Georges Perec utilise une gradation ligne 22 : « Au fil des heures, des jours, des semaines, des saisons » pour transmettre l’effet du temps qui passe au lecteur.

Pour finir, le personnage du roman au XXe siècle voit ses codes changés. Certains auteurs comme Georges Perec écrit son roman à la deuxième personne du singulier, ce qui à pour effet de toucher le lecteur en l’apostrophant. L’auteur parle donc directement à son lecteur, et le place en situation d’Homme ordinaire, encore une fois, comme tout le monde. Pour que l’identification soit encore plus forte, il ne livre aucuns caractères physiques de son personnage. Ainsi, tous les lecteurs peuvent s’identifier à lui. Jean Dézert n’a aucune caractéristique du vrai héros, tout comme Ferdinand Bardamu qui préfère être lâche plutôt que de se faire tuer sans que personne ne s’en souvienne plus tard.

Ces personnages de sont plus à l’image du héros guerrier et brave ne reculant devant rien. Maintenant, les héros sont des personnes n’ayant aucune caractéristique particulière. Le personnage principal est dévalorisé et souvent remplis de défauts.