Economie: Intensite Capitalistique
Dissertations Gratuits : Economie: Intensite Capitalistique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresles industries manufacturières (automobiles par exemple), avec des investissements (chaîne de montage) et les stocks qui nécessitent une immobilisation de capitaux plus élevées.
[pic]Une autre
Introduction :
Pour une entreprise, le capital économique désigne l’ensemble des moyens de fonctionnement nécessaires à l’exercice de son activité. Ces moyens sont composés des immobilisations, mais aussi des besoins en fond de roulement (BFR).
L’intensité capitalistique se définit par le poids en % du chiffre d’affaires des capitaux longs nécessaires pour être compétiteur sur le marché. Le résultat nous permet ainsi de différencier en termes de risques, les entreprises nécessitant de faibles moyens, de celles qui au contraire vont devoir lever des capitaux importants.
Il y a ainsi une liaison directe entre le niveau d’intensité capitalistique et le secteur d’activité concerné.
Dans une première partie nous allons définir la notion d’intensité capitalistique. Ensuite dans une deuxième partie nous dirons comment l’approche de cette notion varie selon le secteur d’activité.
Partie I : Définition de la notion d’intensité capitalistique :
L'intensité capitalistique se définit par le poids en pourcentage du Chiffre d'affaires des capitaux longs nécessaires pour être un compétiteur sur le marché. Elle se calcule en ajoutant les Immobilisations Brutes au Besoin en Fond de Roulement, le tout divisé par le Chiffre d'affaires. Un ratio faible signifie que l'entreprise dispose d'une faible intensité capitalistique. Elle représente également le montant des capitaux à engager pour générer une unité monétaire supplémentaire de chiffre d'affaires.
1. Le ratio :
Immobilisation brutes +BFR/Chiffre d’affaire = .....%
Ces capitaux sont investis en actifs industriels (unité de production, unité de stockage, camions…) ou en finançant le fond de roulement nécessaire au développement de l’activité.
Elle indique le % de CA nécessaire par rapport aux immobilisations brutes et BFR, pour être un compétiteur sur le marché.
Si le ratio est très faible, par exemple 0,05, cela veut dire qu’un compétiteur sur un marché précis devra financer 5 pour être capable d’enregistrer un CA de 100 ou autrement dit, une marge bénéficiaire de 5% de son CA permet à ce compétiteur de récupérer en un an sa mise de fonds.
2. L’interprétation du ratio :
Si ce ratio est faible, un compétiteur sur ce marché aura plus de facilité à entrer sur le marché. En effet, une faible intensité capitalistique est caractérisée par :
cher(Un ticket d’entrée peu
Des marges (EBE/CA) assez (faibles
assez fort du fait de l’arrivé d’un(Des risques de dépôts de bilan grand nombre de nouvelles entreprises sur le marché
Des risques accrus au (notamment pour les banques qui financent(moment de la cession de l’entreprise celui qui va acheter l’entreprise)
Si ce ratio est fort (jusqu’à même dépasser les 100%), un compétiteur sur ce marché aura plus de difficultés à entrer sur le marché car pour se faire, il devra réunir un capital de départ important pour financer les immobilisations et les délais de production (BFR). En effet une forte intensité de capital sous entend :
Un ticket d’entrée très (onéreux
mondialisation et à la concentration des(Une tendance à la acteurs
nécessairement fortes(Des marges industrielles
Des disparitions compétitivité(d’entreprises pour raison de
Partie II : Une approche différente selon les secteurs économiques :
Ainsi, on peut déceler qu’en fonction des activités de l’entreprise, celle-ci aura besoin d’une intensité de capital plus ou moins forte. Nous allons illustrer ce propos par deux exemples de secteurs d’activités.
1. Cas de la grande distribution :
Dans les entreprises de commerce, et de service, et notamment de la grande distribution le besoins en fond de roulement est la plupart du temps négatif car :
(Les stocks tournent très vite (plusieurs fois par semaine pour les produits alimentaires par exemple),
(Alors que les règlements des clients se font au comptant.
De plus les besoins de financement en immobilisation sont faibles (juste le local pour la vente et l’entreposage et donc pas de grosses machines industrielles qui nécessitent un investissement plus conséquent), et donc il n y a pas une forte immobilisation du CA en capitaux.
Faisant partie des secteurs d’activité caractérisées par une intensité capitalistique faibles, les grandes enseignes se sont développées dans les années 50 profitant de ce faible coût du ticket d’entrée puis se sont mondialisées au fur et à mesure.
2. Cas de l’industrie lourde et de l’industrie manufacturière :
Par contre, dans le cas de l’industrie manufacturière (automobile par ex) :
Les investissements sont (lourds (chaîne de montage)
et délais de production nécessitent(Les stocks une mobilisation de capitaux plus élevée.
Dans l’industrie lourde (ex : industrie chimique, chantier naval) :
Les immobilisations sont importantes (besoins de matériels lourds pour transformer des matières premières, effectuer des assemblages) ceci implique que les immobilisations essentielles à la production doivent être couvertes en totalité par les capitaux permanents.
Donc dans ces secteurs il faut immobiliser plus d’une fois le CA annuel en capitaux permanents, qui doivent couvrir également un fort besoin en fond de roulement (BFR) né des stocks de matière première et des produits en cours (durée des cycles de production).
Conclusion :
Nous pouvons donc dire que le capital économique d’une entreprise varie fortement entre les secteurs d’activités, ce qui peut modifier fortement l’intensité capitalistique de l’entreprise.
Ce ratio peut-être différent pour la même entreprise, en fonction des données recueillies pour son calcul, comme par exemple en préférant un BFR Moyen de l’année, à un BFR au bilan, ou un CA moyen sur 3 exercices, à un CA annuel.
Plus une entreprise a une intensité capitalistique élevée, plus elle doit dégager une marge industrielle importante. Il s’agit ici de vérifier que l’entreprise dégage suffisamment de moyens pour investir, renouveler ses immobilisations et rester performante.
[pic]Réponse de 2009
Introduction :
Pour une entreprise, le capital économique désigne l’ensemble des moyens de fonctionnement nécessaires à l’exercice de son activité. Ces moyens sont composés des immobilisations, mais aussi des besoins en fond de roulement (BFR).
L’intensité capitalistique se définit par le poids en % du chiffre d’affaires des capitaux longs nécessaires pour être compétiteur sur le marché. Le résultat nous permet ainsi de différencier en termes de risques, les entreprises nécessitant de faibles moyens, de celles qui au contraire vont devoir lever des capitaux importants.
Il y a ainsi une liaison directe entre le niveau d’intensité capitalistique et le secteur d’activité concerné.
Dans une première partie nous allons définir la notion d’intensité capitalistique. Ensuite dans une deuxième partie nous dirons comment l’approche de cette notion varie selon le secteur d’activité.
Partie I : Définition de la notion d’intensité capitalistique :
L'intensité capitalistique se définit par le poids en pourcentage du Chiffre d'affaires des capitaux longs nécessaires pour être un compétiteur sur le marché. Elle se calcule en ajoutant les Immobilisations Brutes au Besoin en Fond de Roulement, le tout divisé par le Chiffre d'affaires. Elle représente également le montant des capitaux à engager pour générer une unité monétaire supplémentaire de chiffre d'affaires. Un ratio faible signifie que l'entreprise dispose d'une faible intensité capitalistique.
1. Le ratio :
Immobilisation brutes +BFR/Chiffre
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