Etude Commercial Électroménager En France

r “ sur la ville de Colmar.

Pour cela nous allons faire une étude de marché

*Étude de marché

PHASE 1

LE THEME

La notion d’électroménager définit l’ensemble des appareils électriques utilisés pour faciliter les tâches ménagères.

L’électroménager est lié à différents secteurs dont le matériel est réparti de la manière suivante :

Brun pour le matériel touchant à l’image et au son

Gris concernant la téléphonie ou les fax

Informatique pour les ordinateurs et tous les périphériques

Blanc regroupe le matériel de nettoyage, de cuisine, de cuisson et de froid

Le terme d’électroménager caractérise tous les appareils et outils utilisés en électricité qui sont destinés à assurer des besoins domestiques. Ces appareils peuvent être répartis en deux catégories : le petit électroménager et le gros électroménager.

Concernant le « petit électroménager » : il y a le grille-pain, l’aspirateur, le fer à repasser. A contrario pour le « gros électroménager » ce sont les machines à laver, les frigos, etc.

Dans notre société actuelle l’électroménager est devenu nécessaire dans la vie de tous les jours pour les ménages.

En France le taux d’équipement en gros électroménager est plus important. Il s’explique par la présence de trois facteurs :

Le taux d’équipement

En effet il dépend directement de l’utilité du produit. Certains équipements ont permis une amélioration de la qualité de vie des consommateurs tels que la machine à laver, l’aspirateur qui soulagent les tâches ménagères; Ou encore le réfrigérateur qui réduit la fréquence des achats et assure une meilleure sécurité alimentaire.

En effet certains appareils comme le sèche linge ou le lave vaisselle paraissent moins utiles en particulier pour les ménages de petite taille.

Le taux d’équipement dépend du besoin qui diffère selon les personnes :

Le bien d’équipement peut répondre à un besoin commun (comme la machine à laver) mais aussi à des besoins spécifiques envers certaines catégories de la population. (Comme une cafetière électrique)

C’est pourquoi le marché du petit électroménager a un taux d’équipement moindre.

Le taux d’équipement dépend de l’intensité de la concurrence des autres biens ou services :

On peut donner comme exemple un rasoir électrique qui est concurrencé par un rasoir mécanique.

LE MARCHE COMMERCIAL FRANÇAIS

Le marché de l’électroménager reste stable en 2011

Malgré une baisse générale de la consommation des ménages, le marché de l'électroménager a bien résisté à la crise et reste stable.

Il s'est vendu près de 15 millions de gros appareils électroménagers et 41 millions de petits appareils. Ces chiffres attestent de la solidité du secteur qui traverse cette période difficile sans à-coup majeur.

Concernant le GEM : Le marché de l’électroménager en volume est en progression constante au fur et à mesure des années. Tandis que si nous prenons le marché en valeur on remarque qu’il est en léger déclin. Leurs prix moyens ont fortement baissé.

Concernant le PEM : Le marché de l’électroménager en volume est en progression constante ; ainsi que son marché en valeur qui est même en forte augmentation. Leur prix moyen a très légèrement baissé ( ?).

D’après un communiqué du GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’Équipement Ménager) on découvre les chiffres de 2011.

Ce marché qui pèse plus de 7,5 milliards d’euros représente plus de 55 (?) millions d’articles vendus sur l’année réparties de la manière suivante : 25% gros électroménager (GEM) et 75% en petit électroménager (PEM).

Chaque foyer est équipé en moyenne de 6,5 gros appareils ménagers et de 13 petits appareils ce qui représente en France 180 millions de pièces de GEM et 280 millions de PEM.

Les deux segments se portent bien en vente volume. Côté valeur le PEM croit de 2,3% alors que le GEM rencontre plus de difficultés. Depuis dix ans le marché global de l’électroménager a lui progressé de 20%.

LES TENDANCES

Le gros électroménager est plus motivé par la raison écologique.

Nous pouvons remarquer que l’aspect environnemental joue sur le choix décisionnel d’achat d’un consommateur.

C’est pour cette raison que depuis 1995 (date pour laquelle est apparue la première étiquette "énergie" sur les appareils d’électroménager) jusqu’en (deux mille cinq) la consommation d’électricité des réfrigérateurs a chuté de 60% et un lave-linge consomme 45% moins d’eau.

Plus récemment en 2011 l’arrivée de la nouvelle étiquette énergétique européenne (Cf. Nouvelle Etiquette Energie) signée a eu pour conséquence l’essor toujours important des appareils énergétiquement performants.

D’après le GIFAM, près de 2/3 des réfrigérateurs vendus en 2011 étaient de classe A+ ou A++.

Les Français sont de plus en plus sensibles aux critères environnementaux pour leurs achats et sont désormais aiguillés dans leurs choix par les nouvelles « étiquettes énergies » : en 2010, 44,6% des ventes de réfrigérateurs et 41,1% des lave-linges concernent des appareils de classe a+ et a++.

En outre selon GIFAM, le renouvellement des 25 millions d’appareils électroménagers de plus de 10 ans par des appareils récents performants permettrait l’économie de 5,7 milliards

de kWh (équivalent à la consommation annuelle électrique des parisiens).

D’ailleurs on constate bien que l’écologie est à l’ordre du jour puisque Jean-Jeaques Blanc, président de la commission GEM (gros électroménager) du Gifam à dit

« En 10 ans notre offre a évolué vers des produits qui consomment moitié moins d'eau et d'électricité. Ce mouvement ne s'arrête pas là puisque dès cet été les réfrigérateurs et congélateurs de classe A disparaîtront du marché. » (en quelles année ?)

Et le Gifam d'ajouter : « L'attrait des consommateurs pour des produits de marque performants sur le plan énergétique se confirme. L'introduction de la nouvelle étiquette énergie, plus complète et plus lisible (voir ici), a encore accentué cette tendance en montrant au consommateur les nouveaux progrès réalisés par les appareils. Ainsi en 2011, 63 % des ventes de réfrigérateurs de marques sont classées A+, A++ ou A+++. »

Enfin, dans le cadre de la réglementation européenne eup (energy using products), d’ici 2014, tous les appareils frigorifiques de classe A disparaîtront des rayons, pour laisser la place aux A+ et A ++, afin de pousser les fabricants à innover vers des produits toujours plus éco-performants.

Toujours dans le domaine de l’écologie : on peut noter qu’un communiqué de presse du Groupement Interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager (Gifam) sur les tendances de l’électroménager l’année (dernière) au mois de mai rapportaient le propos suivant : « si les années (deux mille) promettaient une révolution futuriste, cette décennie fait place à une innovation soucieuse de praticité et de réduction de l’impact environnemental des produits ».

Pour illustrer notre propos on peut voir que lors de la Foire de Paris, les fabricants ont mis l’accent sur leurs performances énergétiques, proposant des appareils allant jusqu’à consommer 50 % d’eau et d’électricité en moins que la génération précédente.

Une tendance positive pour la planète mais également pour le portefeuille des Français puisque selon une étude GIFAM, un ménage équipé d’appareils électroménagers achetés en 2009 paie 299,60€ par an pour le fonctionnement de ses appareils électroménagers, contre 586,50€ pour des appareils de 1999, soit une réduction de 49%.

De surcroît le Gifam a également précisé qu'en 2011 256 000 tonnes d'appareils électroménagers ont été collectées par la filière, soit 3,9 kg par habitant ; tandis que 3 500 nouveaux espaces de collecte de petit électroménager « ici je recycle » ont été mis en place venant compléter le parc des 10 000 points de collecte déjà existants.

Au final, ce sont plus de 80 % des déchets électroménagers qui sont aujourd'hui valorisés.

A titre d’exemple, les 33 000 tonnes de plastique ainsi valorisées représentent 206 000 barils de pétrole.