Evolution De La Litterature

PAUVRE CHRIST DE BOMBA ; Eza Botta : VILLE CRUELLE ; Sembene Ousmane : les BOUTS DE BOIS DE DIEU ; Bernard Berlin Dadier : CIMBIER 1966. Dans leurs romans, ils prennent position politiquement et se considèrent comme des militants de la libération de l’Afrique noire colonisés, un devoir qui s’impose à tout homme de la lettre. L’ennemi commun à abattre est le colonisateur. Ainsi administrateur coloniaux, commerçants blanc et leurs alliés africains également les missionnaires constituent leurs cibles favorites ils fonts le procès de la colonisation. En générale si le courant reste anticolonial, il en demeure pas moins que certains œuvres vont ramer à contre courant de cette position. Parmi celle-ci, il peut citer’’ L’NEFANT NOIRE ‘’ de Camara Laye. En effet dans ses œuvres, il peint un tableau idyllique, joyeux de l’Afrique de l’Ouest avec nue mère attendrissante, un père travailleur, un enfant choyé… nulle part ailleurs on ne voit Camara Laye fustiger la colonisation. Alors sera-t-il rejeté, haï par ses paires et connaitra –t-il l’exil au Sénégal suit aux exactions du régime de Sékou Touré.

2. LES ANNEES 1960

Au lendemain des indépendances, les écrivains changent leurs fusil d’épaule ; ce n’est plus le colonisateur qui la cible mais les nouveau maitres de l’Afrique qui on prit la place du colonisateur et qui perpétuent les abus pires que ceux de la période coloniale ; parti unique, dictature, le favoritisme, le tribalisme, le népotisme détournement deniers publics, la gabegie, la démagogie, le favoritisme… en général cette période connait trois courant du désenchantement, le courants passéiste, le courant du malaise mais le plus important est celui du premier courant. En effet, le courant du désenchantement appelé aussi la désillusion, la déception montre la déception et la révolte des africains qui attendaient beaucoup de l’Independence : la liberté, le retour au passé ante colonial. Ils seront déçus par le comportement des nouveaux dirigeants africains bourreaux de leurs peuples qui s’attribuent les titres les plus vagues et les plus fanfarons (guide providentiel, éclaire, grand timonier, œil droit du peuple, père fondateur…) et qui sont obsédés par des complots irréels ou supposés de tout genre afin de terroriser et écraser le peuple. Quelque roman et leur écrivain.

LES SOLEILS DES IDEPENDANCES d’Ahmadou Kourouman (RCI)

LES CRAPAUDS –BROUSSES DE Tierno Monénembo (Guinée 1979)

LE CERCLE DES TROPICS d’Alioum Fantouré (Guinée 1972)

LA VIE ET DEMI de Sony labour Tansi (Congo Brazzaville)