L'esclavage Après La Découverte Du Nouveau-Monde.
Mémoire : L'esclavage Après La Découverte Du Nouveau-Monde.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirescontrainte, par des rafles dans les ports, que la marine anglaise recrute ses équipages jusqu'à la fin du XVIIIe siècle ; on appelle cela la «presse»). Le sort des engagés africains est ni plus ni moins enviable que celui des engagés européens.
Sur la voie de l’esclavage.
Lorsqu'à la fin du XVIIe siècle, les esclaves deviennent plus nombreux que les colons blancs, ces derniers commencent à élaborer des statuts juridiques contraignants en vue de se préserver des révoltes et... du mélange des races !
Comme l'accroissement naturel ne suffit pas à couvrir les besoins des plantations américaines en main-d'oeuvre servile, il est nécessaire d'importer de nouveaux esclaves en nombre toujours croissant.
Le «commerce triangulaire» devient au XVIIe siècle une source immense de profit pour les armateurs et épargnants européens, comme aujourd'hui l'exploitation pétrolière
1) Des navires partent de Bordeaux, de Nantes et des autres ports atlantiques chargés de verroterie, d'alcool mais aussi de fusils.
2) Dans les comptoirs côtiers africains, ces marchandises sont troquées contre des esclaves avec les chefs coutumiers locaux. D'après le témoignage du voyageurMungo Park, ces esclaves sont en grande majorité des esclaves de naissance appréciés pour leur docilité. Pour le reste, ce sont des prisonniers de guerre.
3) Les navires traversent l'Atlantique et échangent leur cargaison humaine en Amérique contre du rhum, du sucre, du tabac ou encore des métaux précieux. Au terme de leur voyage, ils retournent en Europe, les cales remplies de précieuses marchandises (coton, sucre, café, tabac...).
Notons que les grands bénéficiaires de ce commerce sont, outre les armateurs et leurs actionnaires, les roitelets africains eux-mêmes qui vendent aux Européens leurs esclaves. Ils en tirent un grand profit en termes de richesses mais aussi de pouvoir, grâce aux armes à feu qu'ils reçoivent en échange et qui leur permettent d'écraser leurs ennemis (*).
Les navires des «négriers» effectuent la traversée de l'océan Atlantique en trois à six semaines. Ils contiennent jusqu'à 600 esclaves enchaînés à fond de cale dans des conditions éprouvantes (mais les équipages de ces navires ne sont guère mieux traités et les taux de mortalité des uns et des autres pendant la traversée s'avèrent équivalents !).
Quelques centaines de milliers d'esclaves traversent ainsi l'Atlantique au XVIe siècle. Ils sont deux à trois millions au XVIIe siècle, 7 à 8 millions au XVIIIe siècle (le«Siècle des Lumières» !) et encore 3 ou 4 millions au XIXe siècle
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