Pourquoi les politiques de redistribution peuvent-elles être considérées, par certains économistes, comme indispensables, plus encore aujourd’hui qu’avant, à l’aune du nouveau monde et des nouvelles technologies ?

Introduction :

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les politiques de redistribution émergent en France, il s’agit de politique visant à redistribuer les revenus entre ménages de manière a réduire les écarts de revenus. Sa principale mission est de permettre une atténuation des inégalités de revenus opérables au moyen de transferts sociaux.

Il existe une corrélation entre inégalités, croissance et les politique de redistribution.

Jusqu’à récemment la technologie et l’inégalité́ sont considérées comme deux concepts séparés. La technologie est considérée comme un moteur de la croissance dans les pays développés alors que l’inégalité́ est perçue comme un problème primordial dans les pays en développement ainsi que les pays développés.

Nous nous demanderons pourquoi les politique de redistribution sont considérées comme indispensable a la prospérité de la croissance et a la réduction d’inégalité, surtout depuis l’apparition des nouvelles technologies.

Dans un premier temps nous verrons le caractère indispensable des politiques de redistribution puis dans un second temps le nouveau rapport de celles-ci surtout depuis les années 80 avec le monde jusqu'à aujourd’hui.

Partie 1 :

Pour les économistes keynésiens, la redistribution des revenus est nécessaire car elle permet d'améliorer la situation des plus pauvres et de rétablir la croissance économique. Les personnes les plus pauvres ont une forte propension marginale à consommer. Lorsque des revenus leur sont versés, une grande partie sera consommée, ce qui augmentera la demande de biens et de services. Ce qui engendrera une augmentation de la production pour répondre à leurs besoins, ce qui créera des emplois et des revenus supplémentaires, ce qui aura des répercussions positive sur la croissance économique.

La redistribution a donc une forte efficacité économique, cela profitera à tous, au contraire, de trop fortes inégalités déprimeront la demande et la croissance.

La redistribution a un impact significatif sur l'inégalité des revenus. Du fait du transfert des revenus versés aux plus pauvres et aux nécessiteux, l'écart est partiellement réduit. Dans les pays où la redistribution est moins présente, les inégalités sont plus importante (aux États-Unis le nombre de pauvres avoisine les 12 % de la population contre 6 % en France).

La pauvreté a également changé ces dernières années. Les pauvres sont également des travailleurs, mais ils ne peuvent pas vivre normalement en raison des bas salaires liés à l'instabilité et au coût de la vie dans certaines régions. La redistribution doit faire face à de nouveaux défis.

Différents outils nous sont mis a disposition pour mesurer les inégalités, on utilise notamment un système de tranches. On classe les ménages en fonction de leurs revenus et on regarde combien gagnent les tranches supérieures par rapport aux tranches inférieures. Nous pouvons divisé la population en 10%, les «déciles», qui sont généralement utilisés pour établir des comparaisons (Aux États-Unis, les 20% des ménages les plus pauvres ne représentent que 3,2% du revenu national, tandis que les 20% des ménages les plus riches n'en ont que 51%. ). Un autre outil bien plus connu utilisé est le coefficient de Gini qui compare l’écart entre la répartition des revenus et une situation d’égalité.

La courbe de Kuznets, appelée "la courbe en U inversé", est une théorie selon laquelle les inégalités seraient amenées à se réduire au cours du développement économique. Selon Kuznets, à mesure que le développement économique du pays progresse, les bénéfices de certains secteurs diminuent de plus en plus, ce qui illustre l'augmentation des inégalités.

Ces différents outils permettent aux politiques publiques d’agir de manière plus pertinente quand a la gestion de la redistribution de revenues.

Partie 2 :

Depuis les années quatre-vingt, les inégalités de revenu ont crû dans les pays de l’OCDE.

Les salaires des travailleurs les plus qualifiés ont progressé davantage que ceux des travailleurs moins qualifiés. Différents facteurs ont contribué a la remise en cause de la courbe de Kuznets tel que la mondialisation, un progrès technique biaisé ainsi que l’érosion de facteurs institutionnels. Une première interprétation issue de l’idée d’un progrès technique biaisé émerge, mettant en faveur les agents les plus qualifiés. Ainsi, Katz et Murphy (1992) observent, sur des données américaines, que les salaires