L’Afrique : Un continent en marge ou en marche ?
Mémoires Gratuits : L’Afrique : Un continent en marge ou en marche ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestinent noir.
* La mondialisation représenterait un nouveau traumatisme dans l’histoire africaine, après la traite et la colonisation. La commission économique pour l’Afrique des Nations Unies propose des politiques pour une plus grande autonomie du continent noir : Sommet d’Abuja en Juin 1991 (intégration régionale des infrastructures).
Conférence de Lusaka en juillet 2001, ou on a lancé le NEPAD, pour une meilleur appropriation des programmes de développement.
b. Une exportation très spécialisée : facteur de vulnérabilité économique.
Les exportations africaines portent sur un très faible nombre de produit.
* Les fluctuations des cours du pétrole rythment la conjoncture économique au Nigéria, où l’or noir représente 46% du PIB. Donc une extrême dépendance.
* La répartition géographique des échanges africains, montre une polarisation qui demeure excessive vers l’Europe. (2/3 des IDE vers l’Afrique sont européens). Elle a donc insuffisamment tiré parti du boom des importations chinoises, et de la croissance de l’économie américaine.
* De même, les échanges commerciaux intra-Afrique restent très faibles (8% des échanges).
c. La dépendance industrielle et technologique
* L’industrialisation reste balbutiante, et la part des exportations industrielles de l’Afrique a reculé dans les années 80. (0.5% des exportations industrielles mondiales, mise à part l’Afrique du Sud).
* La contribution de l’industrie au Pib est inférieure à 10%.
* Seulement 4% des exportations africaines concernent les produits de haute-technologies. L’Afrique du Sud, est de loin le plus gros importateur
* L’Afrique subsaharienne souffre de l’absence de tradition en marketing international, et d’un manque de logistique.
La marginalisation économique de l’Afrique traduit surtout l’essoufflement d’un modèle économique fondé sur une spécialisation dans l’exportation de matières premières agricoles, minières et énergétiques.
II) Le réveil africain commence à se mettre en place.
a. potentiel de croissance
- On a assisté à un allongement de l'espérance de vie, notamment pour ce qui concerne la proportion des jeunes enfants qui survivent, même si la situation actuelle est encore loin d'être satisfaisante. Ce phénomène est l'expression de l'entrée de l'ensemble des pays africains dans le processus de transition démographique (baisse de la mortalité avec l'introduction des techniques sanitaires et maintien d'un niveau élevé de la natalité, bien que celle-ci tende à baisser dans un certain nombre de pays).
- L’Afrique a une population de 900 millions d’habitants, et les 53 Etats africains constituent une réserve de voix importante à l’Organisation des Nations Unies (ONU), et jouent un rôle important dans les affaires internationales. D'ici 20 ans, le continent comptera un milliard d'habitants, dont la moitié aura moins de 20 ans. L’aspect de la jeunesse de la population permet d’espérer une créativité et une innovation sans pareil.
- Les pays africains sont ceux qui ont été les plus aidés dans le monde en développement : l'aide extérieure a représenté 10% du PIB en moyenne ces vingt dernières années, avec de fortes variations d'un pays à l'autre, et 5% en moyenne depuis 1996. .
- L’Afrique est le second continent par son étendue géographique, les ressources naturelles telles que le diamant, l’or, la phosphorite, la Bauxite, l’uranium, le cuivre, le pétrole et le bois sont abondantes et constituent une « trésorerie de ressources naturelles ». L’Afrique est également un important producteur de cacao, de café, d’huile de palme, de coton, de thé, de sisal et de la gousse. Un pilier indispensable assurant le bon fonctionnement de l’économie mondiale et un contributeur principal pour la croissance économique planétaire.
b) Le régionalisme africain dans la mondialisation
L’Union africaine fondée en 2001 a élaboré le « Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique », illustrant le plan gigantesque du renouveau et du développement de l’Afrique.
- L’Afrique est dans un processus de construction politique et économique. Les institutions régionales de l’Afrique entament un travail extrêmement positif pour la pacification (régulation des conflits) et la prospérité humaine et économie du continent.
- Le continent a mis en œuvre nombre de réformes économiques et politiques, et le secteur informel a pu apparaître comme un amortisseur des crises et des difficultés même si son extension représente un recul (fuite devant l'impôt, pratiques financières spoliatrices, atteintes aux droits les plus élémentaires, concurrence déloyale au secteur moderne, etc.) en termes de développement économique et social. Enfin, l'Afrique peut se prévaloir de quelques succès techniques, comme l'amélioration de certaines variétés de cultures (riz, maïs). Par ailleurs, on a assisté à un développement des infrastructures.
- Les Etats africains promeuvent aujourd’hui le NEPAD, Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique.
* La compétitivité internationale implique des alliances géostratégiques. Le continent africain car il représente un potentiel fort de croissance et un nouvel ensemble régional est l’objet de convoitise de la part de la Chine et de l’Inde. Les dirigeants africains souhaitent aujourd’hui s’émanciper d’une dépendance, à l’égard de la France par exemple, qui n’a pas favorisé leur développement économique.
c) Les atouts de l’Afrique dans une nouvelle géopolitique
Les atouts de l’Afrique dans une nouvelle géopolitique sont nombreux.
- Parce qu’elle est le berceau de l’humanité, elle représente symboliquement quelque chose comme le foyer de l’humanité. La spiritualité, la nature, l’ethnicité font de sa diversité une force. La mosaïque africaine offre une grande variété de situations, et ceci est une force dans une mondialisation plurielle.
- Son ancrage traditionnel et naturel fait de ce continent un enjeu pour penser un développement durable dans une mondialisation qui sache concilier les niveaux local et global, les traditions et la nouveauté.
III) Voies de développement
a. L’impératif de la bonne gouvernance
* Les hommes politiques fondent encore leur pouvoir sur des allégeances ethniques, et le contrôle de la démocratie ne s’exerce pas librement.
* Les régimes politiques ont rarement su mettre en place des mécanismes redistributifs, permettant de réguler les tensions sociales. L’intelligence politique n’est pas souvent présente.
* Un soutien extérieur demeure indispensable : militaire et diplomatique pour restaurer la paix et l’unité nationale.
* Il faut relégitimer l’Etat dans ses fonctions régaliennes, et collectives.
b. Des pistes pour une meilleure
...