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La Gestion De l'Eau En Israël

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de leur voisins.» Finalement nous en viendrons aussi à aborder les frontières définies comme «limite de souveraineté et de compétence territoriale d'un État.»

Dans ce conflit, la gestion de l’eau en Israël, plusieurs acteurs avec des objectifs et des rôles aux antipodes sont confrontés à la réalité de la rareté. Tout d’abord, le précurseur du conflit, l’Israël qui est le principale responsable de la situation évoquée comme principal objectif : l’augmentation de la production d’eau au niveau national. La raison de cette augmentation tient majoritairement au maintien de la sécurité étatique pour permettre une diminution de la dépendance de l’état Israélien avec ces voisins frontaliers. Ensuite, parmi les acteurs de ce conflit, on retrouve les pays frontaliers, tel le Liban, la Jordanie, la Syrie et l’Égypte. Ceux-ci jouent d’avantage un rôle de figurant n’étant pas directement touché par ce conflit, mais plutôt affecté par leur proximité avec l’état Israélien. Du même coup, cette proximité des états frontaliers augmentent leur risque de conflit hydrique avec l’Israël étant donné leur source d’eau plus élevé. Les pays frontaliers sont donc pris avec une pression constante de l’état Israélien qui cherche à rejoindre des points d’eau transfrontalier et à faire dériver des rivières pour s’approvisionner en eau. Un autre état est très important malgré qu’il soit dans un tout autre continent, c’est bien sûr les États-Unis d’Amérique. Ce pays pourvoit, depuis la création de l’état hébreu, son appui indéfectible à l’Israël. Ce fait ne peut qu’envenimer les relations entre Israël et ses voisins car nous savons que les États-Unis ont un très grand pouvoir sur le monde entier autant des côtés économique et politique que militaire. «En tant qu’État à la solde des États-Unis, Israël hérite du droit d’agression». Finalement, l’acteur le plus important de ce conflit est l’état Palestinien. Dès 1967, celui-ci fut piller de ses ressources naturel par l’envahisseur Israélien : « Suite à la guerre des Six Jours, du 5 au 10 Juin 1967, Israël occupera la Cisjordanie, Gaza et les hauteurs du Golan, ce qui lui donnera accès aux ressources en eau. L’occupation du plateau du Golan permet à Israël de détourner une partie du fleuve Litani » On peut voir par cette citation que l’état Israélien domine un conflit qu’il a créé pour subvenir à la consommation d’eau de sa population. Au niveau de la Palestine, les conséquences de la prise de possession de la Cisjordanie et de la bande de gaza prive le peu de territoire palestinien de la majorité de ses ressources naturelles en eau. Donc, cette même Palestine qui fut envahie territorialement est maintenant envahie au niveau des ressources naturelles. La conséquence désastreuse de cette attaque Israélienne est la diminution flagrante de la production et de la consommation d’eau en Palestine. L’importance de l’eau est devenue un enjeu stratégique comme le démontre Chaïm Weizmann : « tout l’avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau pour l’irrigation et pour la production d’électricité » (Mansour, 2003). Sans cette eau qui est devenu un élément indispensable à la prospérité et à l’expansion d’une ville, la Palestine ne pourra jamais se remettre de façon adéquate de leur envahisseur. La conséquence de cette consommation excessive en Israël comparativement à la capacité de production de l’état est simple, l’Israël ne possède pas suffisamment d’eau pour soutenir la demande national. Donc, elle doit propager et envahir certains territoires, tel la Cisjordanie et la bande de Gaza, pour renflouer sa production hydrique. À cause de ces solutions, l’Israël va augmenter la haine des nations frontalières qui ont pour objectif la protection de leurs ressources naturelles et ils vont indigner certains organismes comme les nations unies en provoquant de forte critique de sa part : « Dès 1953, des conflits apparaissent entre Israël et les états frontaliers. L’état hébreu commence à détourner l’eau du Jourdain provoquant les critiques des Nations unies et la plainte de la Syrie. » Cela est un exemple parfait de l’image que projette l’Israël dans ce conflit. Donc, l’objectif principal de la Palestine est la souveraineté de ses ressources naturelles et surtout de ses ressources hydrique. Ils veulent aussi reprendre le contrôle des régions comme la Cisjordanie et la bande de Gaza.

À la base, ce qui est devenu avec le temps un conflit basé sur des inégalités étatiques, était un besoin inévitable de l’état israélien. Ils étaient improbable pour un état en pleine expansion, tel que l’Israël, de gérer de façon adéquate ses réserves d’eau avec une population augmentant de façon exponentiel. Malheureusement, l’accroissement rapide de population apporta une toute autre problématique, le manque d’eau. Cette problématique deviendra avec le temps, une question de sécurité stratégique pour l’état et du même coup une obligation, étant donnée la surconsommation d’eau du peuple comparativement à la production national d’eau : «Chaque année, le déficit hydrique d’Israël se creuse un peu plus puisque la consommation annuelle, 3 milliards de m3, dépasse les réserves renouvelables estimées, 2,4 milliards de m3 ». La surconsommation d’eau en Israël apporte du même coup une problématique grave de rareté. Malgré les tentatives d’autosuffisance hydrique avec le traitement des eaux usées et le dessalement des eaux, il est impossible pour l’état Israélien de subvenir à la consommation national. Alors, il est question d’une crise au Moyen-Orient puisque l’eau, considéré comme une ressource rare, devient un enjeu stratégique des plus importants pour l’état Israélien, même s’ils doivent remettre en cause la souveraineté étatique de la Palestine pour leur approvisionnement : « L'eau étant une ressource rare au Moyen-Orient, ce point revêt une importance non négligeable. Le tiers des ressources en eau potable d'Israël provient de trois nappes phréatiques situées partiellement ou complètement en sol cisjordanien ». Ce point phréatique a été envahi par l’Israël, ce qui eut comme conséquence, la privatisation de l’eau en Palestine et du même coup la perte d’une certaine souveraineté basé sur leur indépendance naturel. Le problème majeur avec cette prise de possession des nappes phréatiques est le manque d’eau qui suivit en Palestine, le peuple complet devient dépendant de la gestion de l’eau Israéliennes.

Alors, la crise de la gestion éclata avec la répartition de l’eau entre la Palestine et l’Israël, et à cause de la discrimination qui s’en suivit. La quantité d’eau donnée au Palestinien est, selon certaine source, minime considérablement à la quantité d’eau consommée par la population israélienne : « Israël ne laisse les Palestiniens accéder qu'à une fraction des ressources communes en eau, qui se situent surtout en Cisjordanie occupée, alors que les colonies israéliennes illégales reçoivent des quantités pratiquement illimitées » — Amnistie internationale. La citation démontre un exemple du conflit Palestino-israélien dans la gestion de l’eau. Il est question, selon certain, de discrimination dans cette gestion de l’eau. En regardant certaine statistique, on peut démontrer facilement la différence entre la consommation d’eau d’un Israélien, d’un colon israélien en Cisjordanie et d’un Palestinien, si on regarde la consommation d’eau en litre de chacun, la consommation d’un Israélien en Cisjordanie est de 800 litres/jour, celui d’un Israélien est de 400 litres /jour et celui d’un Palestinien est de seulement 70 à 90 litres/jour. Donc, on peut conclure que la gestion de l’eau en Israël est inégale et discriminatoire puisqu’elle est contrôlée par l’État Israélien et elle est prioritairement distribuée à sa population avant d’être répartie en Palestine. On retrouve des notions conflictuelles dans l’inégalité de la répartition de l’eau en Palestine. Malgré le fait que l’eau répartie par l’état Israélien provient, d’une façon majoritaire, du territoire Palestinien, soit la Cisjordanie et la Bande de Gaza : « Israël, conclut l'ONG, prend 80 % de l'aquifère de la Montagne, seule ressource en eau des Palestiniens de Cisjordanie, plutôt que d'utiliser ses autres sources en eau. » Donc, le conflit de la gestion de l’eau Palestino-israélienne se poursuit dans l’inégalité et la discrimination, tout en passant par le vol des ressources naturelles aux Palestiniens et l’interdiction de construire des système hydrique possédant la capacité de procurer de l’eau potable à toute la population palestinienne.

Le résultat du conflit n’est toujours pas connu, puisque ce dernier est encore d’actualité. L’état palestinien n’a pas accès à une quantité d’eau plus élevé et la répartition de l’eau entre les deux états n’est toujours pas équitable. Elle ne le sera surement jamais, tant qu’une institution supranationale n’obligera pas l’Israël à respecter d’avantage la Palestine comme un état souverain et indépendant.

Nous pouvons très facilement voir que l’approvisionnement en eau est au cœur du conflit israélo-palestinien, l’Israël détourne les cours d’eau et vide les sources palestiniennes, ses habitants peuvent ainsi jouir d’une opulence en eau tandis que les Palestiniens souffrent d’un manque. Selon un bilan hydrique en Israël, il y serait utilisé presque autant d’eau pour l’agriculture que pour la consommation,

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