La Mare au Diable

veuve a plusieurs prétendants, et Germain se sent humilié par cette compétition et décide de s’en aller. De son côté, le propriétaire de la ferme tente d'abuser de Marie, qui fuit dans les bois avec le fils de Germain qui fini par les retrouver.

Contexte : Le roman débute par le commentaire d'une gravure de Holbein, une allégorie représentant la mort et le laboureur. (Voir diapo) L'histoire se déroule dans la campagne du XIXe siècle, où les héros sont de simples paysans chers à George Sand, qui leur apporte, à travers ce roman social, une dignité littéraire. Les personnages, au contraire de leur réputation d'hommes frustes, témoignent d'une grande élévation morale et d'une profonde réflexion.

Analyse du titre : Après s’être égaré, Germain décide de reprendre la route pour tenter à nouveau de sortir du bois. Mais la mare semble agir comme une force magnétique centrifuge et ils s'y retrouvent à nouveau, deux heures plus tard. La vieille femme que Germain rencontrera, au bord de la mare, lors de son «voyage retour» lui fournira la clef de ce mystère : «Si quelqu'un avait le malheur de s'arrêter ici la nuit, il serait bien sûr de ne pouvoir jamais en sortir avant le jour. Il aurait beau marcher, marcher, il pourrait faire deux cents lieux dans le bois et se retrouver toujours à la même place.»

Analyse du roman : Le roman contient une description fidèle à l’esthétique du romantisme. Le début est un peu spécial. L’allégorie de la gravure de Holbein (représentant la mort et un laboureur) freine l’action.

Il serait faux, cependant, de réduire le récit de voyage du roman aux simples aventures de son héros central masculin, car l'auteur, délibérément, dédouble les destinations et expériences initiatiques de ses deux acteurs principaux, pour donner une certaine autonomie à leur quête individuelle. Le roman peut etre divisé en deux parties : le voyage aller et le voyage retour.

Avis : La Mare au Diable est un roman intéressent ou l’on retrouve les bons sentiments et la vie simple campagnarde, le dur labeur et la juste récompense de l'effort.