La Natation

itent les conjonctivites provoquées par l’eau javellisée des piscines. Elles permettent de mieux observer sous l’eau ses propres mouvements ou ceux d’un partenaire. Les pinces nasales permettent d’éviter d’avoir de l’eau dans le nez lorsqu’on nage sur le dos ou dans les tournants.

5) Planchettes

Elles permettent de développer la force des bras.

III-Différentes techniques

1) Le crawl

Il s’agit de ce qu’on appelle la nage reine, c'est effectivement en crawl que l'homme va le plus vite dans l'eau. Mais sans tomber dans les excès du sectarisme, le crawl est très certainement plus "médiatisé".

C'est également cette nage qui couvre les séries les plus vastes, du 50 mètres au 1500 mètres, donc du sprint le plus pur à l'endurance la plus dure.

Le terme anglais "to crawl" signifiant "ramper", il donne une image assez juste du mode de propulsion qui sera utilisé. On parle aussi de dos crawlé. La base de cet anglicisme signifie que l'on va prendre de l'eau devant soi avec les mains, l'une après l'autre, et la pousser derrière le corps pour avancer.

2) Brasse.

La brasse est une nage symétrique : la partie droite et la partie gauche du corps effectuent les mêmes mouvements, en symétrie par rapport à l’axe central du corps (dans le sens de la longueur).

Les mouvements des bras s’effectuent en avant des épaules (il n’y a donc qu’une phase de traction, et pas de phase de poussée). La brasse est la seule nage qui ne possède pas de phase de poussée au niveau des bras.

Les mouvements des jambes s’effectuent, eux, après les hanches (poussée uniquement).

3) Dos crawlé.

Le dos est presque la seule nage dorsale, mais cela implique deux ou trois petites choses qu'il faut garder en tête avant de détailler plus en avant la technique de cette nage:

> Flottaison : l’allonge du corps sur l'eau est d'autant plus importante: tout affaissement d'une partie du corps (en général, c'est l'arrière) déstabilise immédiatement l'ensemble.

> La respiration : elle n'en est que plus délicate: le dos est, contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'une des nages où les cycles de respiration sont les moins évidents.

> la vision : Il n’est pas évident de nager sans voir ou l'on va.

De nombreux nageurs ne ressentent pas une extrême motivation à nager le dos crawlé; ils n'arrivent pas à maitriser suffisamment tous ces paramètres, et donc ne ressentent pas cette phase ou la nage devient confortable donc plaisante.

Le dos est pourtant une nage qui, bien maitrisée, procure une bonne détente du corps. Elle est également très souvent recommandée par les médecins et les kinés pour faire travailler le dos en douceur, et le muscler afin d’en renforcer les muscles.

4) Brasse papillon.

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Techniquement le papillon est une nage relativement simple mais elle nécessite une dépense énergétique importante. C’est pour cette raison qu’elle paraît inaccessible par les nageurs débutants.

Il est essentiel d’assimiler que techniquement, la nage « papillon » est beaucoup plus facile que la brasse, mais qu'elle est certainement un peu plus physique.

La maîtrise de la mobilité de la tête est primordiale pour réussir en papillon. La symétrie du mouvement :

Le papillon est une nage symétrique: c’est à dire que les parties droite et gauche effectuent les mêmes mouvements.

IV- La natation sportive.

La natation sportive consiste à parcourir dans une piscine, le plus rapidement possible et dans un style codifié par la Fédération internationale de natation, une distance donnée, sans l'aide d'aucun accessoire.

La natation sportive peut être pratiquée à tout âge, mais au-delà de l'âge de 25 ans les compétiteurs ont la possibilité de participer à des compétitions dites de « maîtres », indépendantes de celles de la natation sportive.

Cette activité classe ses pratiquants selon des catégories de cinq années d'âge permettant ainsi à tous les compétiteurs de se confronter à des adversaires d'un âge quasi identique tout au long de leur vie.

La natation pratiquée en lac, rivière ou mer, généralement sur des distances plus grandes (quelques kilomètres) s'appelle « nage en eau libre » ; une épreuve de 10 km d'eau libre a figuré au programme des Jeux olympiques de Pékin en 2008.

La natation synchronisée (anciennement ballets nautiques), le plongeon, et le water-polo sont les autres disciplines regroupées avec la natation sportive et les maîtres par la Fédération française de natation (FFN), la Ligue européenne de natation (LEN) et la Fédération internationale de natation (FINA).

V- Jeux élémentaires

Jeux de ballon :

Relais :

En colonne, le ballon passe entre les jambes des joueurs jusqu’au fond. Le dernier de la file attrape la balle, la porte, la pousse ou la lance devant en passant sur le côté et la transmet au suivant.

Ballon en l’air :

En cercle, essayer de maintenir en l’air un ballon léger.

Ballon-chasseur :

Un ou plusieurs chasseurs commencent. Ils essayent de toucher les lapins avec un ballon léger. Chaque lapin touché devient chasseur.

Ballon intercepté :

Une «équipe » (bonnets de bain de la même couleur s’envoie le ballon ; l’équipe adverse essaye de l’intercepter. Lorsqu’elle y réussit, elle se fit à son tour de passes. Chaque groupe compte ses coups. Le temps de jeu est fixé à l’avance.

Ballon-cavalier :

Les cavaliers sont assis sur leurs chevaux et s’envoient le ballon, dans un ordre donné, tandis que les chevaux évoluent dans l’eau jusqu’à la poitrine. Lorsqu’un cavalier manque le ballon, cavalier et cheval changent de rôle.

Ballon par-dessus la corde :

Une corde élastique est tendue à 2.50 m au-dessus du bassin. Le ballon ne doit pas toucher la surface de l’eau (faute) l’envoi et le renvoi du ballon se font sur un avertissement.

VI- Règles comportementales

Principe numéro 1

Etre prudent dans l’utilisation de planchettes et de palmes.

La pratique de la brasse papillon dans une piscine surpeuplée met en danger tous les autres baigneurs

Jouer de manière à trouver soi-même du plaisir sans gêner pour autant les autres.

Ne pas faire plonger ses partenaires contre leur gré ! Ne pas pousser quelqu’un dans l’eau.

Principe numéro 2

Prendre garde aux inscriptions et aux interdictions. Respecter les instructions du personnel de surveillance de la baignade. Les non-nageurs ou les nageurs peu expérimentés doivent respecter les limites et les marques entre les différentes profondeurs. Il faut explorer soigneusement avec l’aide d’un accompagnateur la profondeur du bassin.

Ne jamais sauter dans l’eau en ayant trop chaud. L’eau froide contracte les vaisseaux de la peau ; le cœur ne peut pas compenser la montée de tension. Les sujets atteints de troubles circulatoires sont très menacés. Il est dangereux de prendre un bain de soleil ou de se faire « griller » sur un matelas pneumatique et de sauter brusquement dans l’eau.

Ne pas se baigner immédiatement après le repas. La digestion entraîne une forte irrigation sanguine au niveau du ventre. Le choc du froid venant s’y ajouter risque d’entraîner une mauvaise irrigation du cerveau. L’évanouissement ou la perte de connaissance sont très dangereux pour un baigneur.

Ne pas se baigner sous l’effet de l’alcool ou de médicaments. L’alcool dilate les vaisseaux sanguins de la peau. Dans l’eau, le corps se refroidit. Le nageur s’épuise plus vite. En outre, sous l’effet de l’alcool, le nageur évalue mal le danger ; il se met lui-même en danger.

Il est très dangereux de se baigner en plein air sous un orage.

Règles comportementales à observer dans des situations particulières :

Plonger :

Ne pas plonger lorsqu’on a le tympan endommagé. La présence d’eau dans l’oreille interne trouble l’équilibre et l’on perd le sens de l’orientation sous l’eau. On soigne l’oreille avec un coton imbibé d’huile et on la protège en se coiffant d’un bonnet de bain imperméable.

Il est erroné et dangereux de respirer plusieurs fois profondément avant de plonger. Cette hyperventilation abaisse tellement le degré de