La Théorie Néoclassique De La Firme

rrence parfaite avec comme hypothèse la perfection et la gratuité de l’information. Quels sont les conditions de la concurrence parfait ? Condition de la concurrence pure et parfaite

Transparence du marché ( ‫)ا‬

Atomicité du marché ( ‫)ا ر‬

Homogénéité des produits ( ‫)ا‬

La fluidité (

‫)ا‬

Mobilité des facteurs de production

Information parfaite et gratuité pour tous les acteurs

Très grand nombre de vendeurs et d’acheteurs .aucun ne peut à lui seul influencer la formation des prix

Les produits échangeable sont identiques et substituables les uns aux autres

Les acheteurs et les vendeurs sont libres d’entrer sur le marché ou de le quitter

Le producteur peut changer d’activité sans cout supplémentaire et donc comparer les différents taux de profit

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4-2 : le marché de monopole Quand une seule entreprise fait face à une demande atomisée, on dit qu’elle a le monopole de son produit .dans cette situation, l’offre globale est identique à l’offre de la firme ; de ce fait, celle – ci a le choix entre deux stratégie : Soit elle fixe le volume des quantités offertes et, dans ce cas , le prix dépond du comportement des acheteurs , ainsi la firme peut adapter son offre à ses capacités de production . Soit elle arrête le prix de vente et les quantités qu’elle vendra seront déterminées par le degré d’élasticité de la demande (l’élasticité de la demande △demande par rapport au prix « E = »).toutefois, ce choix n’existe qu’à △ prix court terme .à long terme, le monopole maximise son profit en augmentant sa production jusqu’à ce que son cout marginal égalise sa recette marginale. Compte tenu de cette axiomatique, quelle est la représentation de la firme dans cette théorie ?

1-Une approche en terme boite noire : (pas d’analyse de l’intérieur de l’entreprise) La firme néoclassique c’est une boite noire : 2 raisons La firme n’est pas l’objet central de la théorie néoclassique La firme ne peut être appréhendée dans toute sa complexité. La firme néoclassique : une firme point (agent économique sans épaisseur ni dimension) • Firme assimilée à un individu unique son propriétaire .aucune prise en compte des différents groupes qui composent l’entreprise (actionnaires, managers, salariés …) ni des différents fonctions ( marketing , GRH, production …) • « la firme est une boite noire qui se réduit à un point dans l’espace des rapports de marché, dotée du même statut théorique que le consommateur individuel » (CORIAT ET WEINSTEIN P 15) • L’activité de l’entrepreneur se résume à un calcul d’optimisation concernant les niveaux de production et de ressources, cette activité est centrée vers l’intérieur de l’entreprise en se focalisant sur la connaissance et la gestion des couts

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• Pour les néoclassique l’entrepreneur n’a rien à faire ⇒ prix et technologie sont des données du modèle objectif unique de maximisation du profit aucune place pour l’innovation. La firme néoclassique une firme automate : - La firme est un ensemble technique de production(y=f(k,l)), son rôle est de transformer les flux d’entrées (matières premières , force de travail , savoir faire…) en flux de sorties (produits finis , déchets …) . Inputs

Entreprise

Outputs Produits

« Producteur »

- Matières premières. - Force de travail . - Savoir faire.

Le marché

Entrepreneur = automate maximisation

Le prix

Types de marché (monopole ou concurrence parfaite) 2/ les hypothèses du modèle néoclassique Comme il a été mentionné, la théorie économique néoclassique est souvent associée aux deux types de marché : le monopole et le marché de concurrence parfaite .les hypothèses fondamentales de cette théorie touche 7 aspects qui sont présentés au tableau suivant(en tenant compte des deux régimes de références : le monopole et la concurrence parfaite) :

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Concurrence pure et parfaite Le monopole Le décideur est absolument objectif et rationnel , et cette rationalité se L’objectif de traduit par la maximisation d’une fonction objective sous contrainte(GUERRIEN ,1989).Dans les deux cas monopole et l’entreprise concurrence parfaite l’objectif est la maximisation du profit à court terme à travers un choix d’action parmi un ensemble fini d’alternatives L’entreprise dispose d’un système efficace de collecte et de diffusion L’information de l’information en ce qui concerne les revenus, la production et les relations de couts. La certitude Une certitude complète en ce qui concerne la fonction de revenu , la fonction de production et les relations de couts . L’entreprise prend des décisions Les prix sont établis par opérationnelles quant aux l’entreprise selon sa structure de La prise de décision quantités à produire alors que les couts. prix sont considérés comme les seuls signaux du marché. Dans le cas du monopole , cette L’entreprise exploite deux types hypothèse n’est pas retenue . de ressources : les ressources en capital et la main – d’œuvre .dans le processus de le cas de concurrence parfaite, ces production ressources sont supposés être complètement mobile et divisible (toute entreprise est capable d’obtenir exactement les ressources dont elle a besoin) L’équilibre Les fonctions du revenu total et de production ainsi que les équations statique de couts sont supposées être stable au court terme. Si concurrence parfaite, l’influence de l’environnement est réduite au L’environnement seul signal des prix .d’une manière générale l’entreprise est considérée individualiste, ce qui explique son comportement de maximisation du profit. (GUERREN, 1989, p13) Le décideur est absolument objectif et rationnel , et cette rationalité se traduit par la maximisation d’une fonction objective sous contrainte(GUERRIEN ,1989).Dans les deux cas monopole et concurrence parfaite l’objectif est la maximisation du profit à court terme à travers un choix d’action parmi un ensemble fini d’alternatives. L’objectif de maximisation du profit

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Si l’entrepreneur connait ses couts , la demande qui s’adresse à lui il est en mesure de connaitre le profit qui va réaliser : l’entrepreneur obtient une recette totale (RT) en vendant un volume (Q) de production au prix (P) RT = Q.P

Et il supporte un cout total (CT) qui est décomposé à une partie fixe, indépendante de l’échelle de production : CT= CV+CF Le profit s’écrira donc : Profit= RT-CT

Dans la concurrence pure et parfaite , le prix est déterminé par le marché et s’impose à la firme . Donc la maximisation du profit s’obtient en annulant la dérivée première de la fonction de profit :

∂∏ ∂RT ∂CT =0⇔ − = 0 ⇒ Rm = Cm ∂Q ∂Q ∂Q

En concurrence pure et parfaite le prix s’impose à l’entreprise,

R =RM=P m

On a un profit maximum pour Q tel que Cm= P . D’une autre manière ,pour que l’entrepreneur maximise son résultat , seul objectif retenu par le modèle , il augmentera sa production jusqu’à ce que son cout marginal ( cout de la dernière unité produite ) soit égal au prix du marché .

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Le profit= RT-CT

L’axe des abscisses représente les quantités produites, l’axe des ordonnées les couts de production et le prix du marché. La courbe cm représente le cout marginal de production , la courbe CM le cout moyen . Compte tenu de l’existence de couts fixes , le cout moyen est d’abord décroissant ( le fait de produire plus permet de mieux répartir les couts fixes ) puis croissant. Le prix du marché est supposé égal à P . La quantité qui assure la maximisation du profit se situe en Q . A ce niveau de production le profit total de l’entrepreneur est représenté par la zone grise. Le profit est maximum l’lorsque le profit marginal est nul . Les décisions de l’entrepreneur portent sur le volume des ressources utilisés , sur les quantités produites , aux quantités de biens vendus , et selon la nature des marchés… Les décisions de l’entrepreneur conduisent donc : Au choix des techniques de production les plus efficients Au choix du volume des ressources minimisant les couts pour une production donnée . Au choix de la quantité de produits qui maximise l’écart entre recettes totales et l’ensemble des couts explicites et implicites . Le problème de maximisation du profit comporte deux contraintes : Les possibilités de production définies par une relation entre les imputs et outputs . Les conditions des marchés dans lesquels l’entrepreneur intervient , soit comme acheteur soit