Le Parfum Fiche De Lecture

ders (Le Parfum - Histoire d’un

orphelin marginal à l’odorat hors du commun, qui devient tueur en série

L’Histoire de Monsieur Sommer La Contrebasse (1981), pièce de

Ce roman domine les ventes dans les librairies allemandes pendant plusieurs années. L’année de sa sortie, au moins 400 000 exemplaires sont vendus et l’histoire est traduite dans plus de 40 langues.

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1. RÉSUMÉ

1re partie

Chapitres 1 à 5 : enfance Le 17 juillet 1738, au marché du cimetière des Innocents à Paris, une poissonnière accouche sous un étal. Supposant que l’enfant est mort-né comme ceux qu’elle a eus auparavant, elle l’abandonne. Mais le bébé vit et se met à crier, attirant l’attention des badauds. La mère est condamnée à mort et exécutée. Ayant reçu le nom de Jean-Baptiste

Grenouille, le petit est remis à une nourrice. Troublée par l’absence d’odeur du nourrisson, elle le laisse à un moine, qui

le confie à son tour à la sévère Madame Gaillard : celle-ci recueille des enfants pour de l’argent. Chez elle, l’animosité il s’aperçoit de son affection pour les odeurs et commence à s’y intéresser de plus près. Chapitres 6 et 7 : à la tannerie

instinctive des congénères de Grenouille les pousse à le maltraiter, et même à tenter de l’étouffer. Pendant ce temps,

Vers huit ans, Jean-Baptiste est engagé comme tâcheron chez Grimal, un tanneur brutal. Les tanneries dégagent des odeurs nauséabondes, mais curieusement cela n’indispose pas Grenouille. Toutefois le travail y est exigeant, et l’apprenti contracte une splénite (inflammation de la rate) à laquelle il survit de façon inespérée. Se déplaçant souvent dans Paris, il développe son odorat. Dans son catalogue olfactif, il répertorie bientôt toutes les odeurs de la capitale. Chapitre 8 : le premier meurtre Le 1er septembre 1753 au soir, l’adolescent perçoit une odeur insolite qui le bouleverse. Remontant jusqu’à sa source, il trouve une jeune fille dans la rue des Marais. Obnubilé par cet arôme qu’il veut posséder, il en vient à asphyxier Ce moment détermine la vie de Grenouille, qui se donne un objectif : devenir le meilleur parfumeur de l’univers. Chapitres 9 à 22 : chez Baldini Grenouille parvient à se faire embaucher comme apprenti chez Giuseppe Baldini, un maitre parfumeur. Dans sa boutique du Pont-au-Change, Jean-Baptiste crée d’instinct de nouvelles fragrances qui font le succès commercial de Baldini. Grenouille se contrefiche que celui-ci s’enrichisse sur son dos et qu’il s’attribue la paternité des parfums qu’il d’extraire l’odeur des fleurs. vend : l’adolescent veut avant tout profiter de l’atelier du maitre. Il apprend la technique de la distillation, qui permet Cependant, cette technique ne permet pas de capturer l’odeur d’objets inertes comme les métaux, le verre, etc., ce qui rend Grenouille malade de déception. Baldini lui apprend alors l’existence d’autres techniques, enseignées dans la ville de Grasse. Cette nouvelle revigore Jean-Baptiste sur-le-champ. Pour pouvoir être reçu à Grasse, l’apprenti doit quitte donc Paris en 1756. mortellement l’adolescente. Il renifle son corps avidement, se saoulant de son odeur, avant que l’effluve ne disparaisse.

obtenir le statut de « compagnon », ce que Baldini lui accorde après l’avoir exploité encore trois ans. Jean-Baptiste

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2e partie

Chapitres 23 à 29 : au Plomb du Cantal En chemin, l’odeur humaine insupporte Grenouille de plus en plus. Il évite les villages. Cette répugnance le pousse à trouver refuge dans une grotte au Plomb du Cantal, un endroit isolé en Auvergne. Reclus pendant sept ans, Grenouille la rue des Marais. Un jour, Jean-Baptiste rêve de sa propre odeur, ce qui le terrifie. Découvrant l’inexistence de celleci, il décide de quitter la grotte. Chapitres 30 à 34 : à Montpellier À son retour vers la civilisation, Grenouille rencontre le marquis de la Taillade-Espinasse. Ce scientifique l’utilise pour prouver ses théories, à Montpellier. Grenouille comprend que, s’il passait jadis inaperçu, c’était par son absence l’incite à approfondir sa quête : créer un parfum capable de dominer et d’asservir les hommes. d’odeur. Il se fabrique donc un parfum de substitution. Il mesure l’emprise des senteurs sur l’esprit humain, ce qui passe en revue son inventaire olfactif : il se remémore tous les parfums qu’il a connu, surtout celui de la jeune fille de

3e partie

Chapitres 34 à 50 : à Grasse Arrivé à Grasse, Grenouille travaille chez Madame Arnulfi. Le compagnon Druot (amant de madame Arnulfi), lui méthode permet de saisir l’odeur des être vivants et perfectionne son savoir-faire. apprend la technique de l’enfleurage. Entamant ses propres expérimentations, Jean-Baptiste découvre que cette Grenouille est subjugué par l’odeur de Laure Richis, fille du deuxième consul, qui dépasse de loin celle de la petite

Parisienne. Dans sa quête du parfum absolu, il commence à récolter les odeurs de belles jeunes filles vierges : pour Baptiste, pour qui l’odeur de Laure est indispensable, les rattrape et la tue.

cela, il en tue 24. La frayeur s’empare de Grasse. Craignant pour la vie de sa fille, Richis l’emmène loin de la ville. JeanGrenouille est arrêté quelques jours plus tard, mais il a eu le temps de réaliser son chef-d’œuvre grâce à l’odeur de Laure, associée à celle des autres victimes. Sur l’échafaud, Jean-Baptiste pose sur lui une infime goutte de son parfum. L’effet est immédiat : le public est ébranlé, perd la raison et une immense bacchanale se produit autour de l’échafaud. Toutefois, Grenouille n’y prend pas part car il ne ressent aucun sentiment. Perçu comme un être pur, JeanBaptiste est acquitté. Le père de Laure l’adopte même. Cependant, Grenouille retourne à Paris.

4e partie

Chapitre 51 : épilogue Désormais, Jean-Baptiste Grenouille dispose d’un parfum capable de provoquer l’amour des humains. Paradoxalement, il constate son échec : d’une part, il hait l’humanité, d’autre part, il n’a pas d’odeur, donc pas d’identité. Sa vie lui paraissant vaine, il décide de retourner sur son lieu de naissance. Dans la nuit du 25 au 26 juin 1767, parmi les voleurs, les criminels et les marginaux, il s’asperge de tout son flacon. Stupéfiée, croyant voir un ange, laissant aucune trace de Jean-Baptiste Grenouille. l’assistance est prise de l’irrésistible désir de s’emparer de lui. Son corps est dépecé et ses assaillants le dévorent, ne

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2. ÉTUDE DES PERSONNAGES

Jean-Baptiste Grenouille

Grenouille est un enfant abandonné par sa mère qui le croyait mort-né. Dans son enfance, personne ne s’est réellement occupé de lui ni ne l’a éduqué. Ballotté d’une personne à l’autre, il a vécu replié sur lui-même. a) Son physique Au fil de sa vie, Grenouille connait plusieurs maladies qui l’enlaidissent et le fortifient. Sa laideur est plusieurs fois mentionnée. Il était capable de vivre pendant des jours des soupes claires, de se nourrir du lait le plus

étendu d’eau, de supporter les légumes les plus pourris et la viande la plus avariée. Au cours de son enfance, il survécut à la rougeole, à la dysenterie, à la petite vérole, au choléra, à une chute de six mètres dans un puits et à une brûlure à l’eau bouillante de toute sa poitrine.

Certes, il en garda des crevasses et des escarres, ainsi qu’un pied quelque peu estropié et qui de vêtements. (chap. 4, p. 24-25)

le faisait boiter, mais il vécut [...] son corps n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et

Il attrapa une splénite, redoutable inflammation de la rate qui frappe le tanneur et entraîne généralement la mort [...]. Mais contre toute attente, il survécut à sa maladie. Il n’en garda les joues, qui le défigurèrent et le rendirent encore plus laid que jamais. (chap. 6, p. 37) que les cicatrices des gros anthrax noirs qu’il avait eu derrière les oreilles, dans le cou et sur

Néanmoins, l’odeur de son parfum donnera l’illusion d’une beauté parfaite à ceux qui le regarderont : les humains voient avec leurs yeux, mais ils ne se doutent pas que leur nez les influence également. C’est par ce canal que Grenouille compte les charmer. Grenouille était debout et souriait. Ou plutôt il paraissait, aux gens qui le voyaient, le plus

innocent, le plus affable, le plus merveilleux et le plus séduisant du monde. Mais en réalité, bossu, boiteux, laid, tenu à l’écart, abominable à l’intérieur comme à l’extérieur. (chap. 49, p. 263-264) b) Son odorat

ce n’était pas un sourire, c’était un affreux rictus cynique qui flottait sur ses lèvres [...] petit,

Bizarrement,