Les Théories Classiques De La Communication
Compte Rendu : Les Théories Classiques De La Communication. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresl’information, c'est-à-dire le bruit.
Exemple concret : Une communication par téléphone
La source d'information produit un message (ex : la parole au téléphone), l'émetteur ou encoder qui transforme ce message en signaux afin de le rendre transmissible (ex : le téléphone qui transforme la voix en signaux électriques), le canal qui est le moyen utilisé pour transporter les signaux (câble), le récepteur ou décoder qui reconstruit le message à partir des signaux et le destinataire qui est la personne à laquelle le message est transmis.
Claude Shannon fut par la suite embaucher par Weaver à l’Office of Scientific Research and Development pour découvrir, dans le code ennemi, les parties chiffrées du signal au milieu du brouillage.
B) L’APPORT DE WARREN WEAVER
Warren Weaver (1896-1978) mathématicien, philosophe de la communication, a humanisé le schéma purement technique de Shannon. Il complète celui-ci en y introduisant un récepteur sémantique entre le récepteur technique, qui transforme les signaux en messages, et le destinataire.
Ce récepteur soumet le message à un second décodage destiné à mettre un sens sur les mots reconstitués. Il suggère également d’insérer entre source et émetteur, un paramètre supplémentaire qualifié de bruit sémantique c'est-à-dire tout élément susceptible de perturber le codage (décodage sémantique).
Le schéma montre une structure linéaire unidirectionnelle. C’est un schéma simpliste qui ne peut s’appliquer à toutes les situations de communication. Il ignore la pluralité des récepteurs, il laisse de coté les éléments psychologiques et sociaux. Il y a absence de boucle de rétroaction.
Aussi Weaver introduit trois niveaux des problèmes de communication :
Les problèmes techniques qui concernent l’exactitude du transfert des séries de symboles en fonction du canal, de l’espace et du temps, depuis l’émetteur jusqu’au récepteur.
Les problèmes sémantiques qui concernent l’identité entre l’interprétation du récepteur et l’intention de l’émetteur.
Les problèmes d’efficacité qui concernent le succès avec lequel la signification transportée jusqu’au receveur, provoque chez lui la conduite désirée.
C) L’APPORT DE WIENER AU MODELE DE LA COMMUNICATION
Norbert Wiener (1894-1964), mathématicien américain, théoricien et chercheur en mathématique appliqué, il incarne le père fondateur de la science générale des systèmes mieux connue sous l’appellation de cybernétique. Il fut aussi le maitre de Shannon au MIT.
L'approche cybernétique d'un "système" consiste en une analyse globale des éléments en présence et surtout de leurs interactions.
Les éléments d'un système sont en interaction réciproque. L'action d'un élément sur un autre entraîne en retour une réponse du second élément vers le premier. On dit alors que ces deux éléments sont reliés par une boucle de feedback (ou boucle de rétroaction).
Wiener distingue 2 types de feedback :
Le feedback positif : il conduit à accentuer un phénomène (Réactions de B renforcent l’attitude.
Le feedback négatif : régulation, amortit le phénomène (Réactions de B conduisent A à se corriger).
II] LE MODELE DE LASWELL
Harold Dwight Lasswell (1902-1978), politologue et psychiatre, s’est fait un nom en modélisant la communication de masse (émetteur s’adressant à tous les récepteurs disponible). Ce type de communication a été conceptualisé avec l’apparition des notions d’organisation de masse dont les quatre éléments sont :
La standardisation
Le fordisme
Le taylorisme
La publicité
Pour lui, il s’agit de traduire la communication à travers les questions suivantes :
Qui ?
Correspond à l’étude sociologique des milieux et organismes émetteurs (ses références, codes, attitudes, bruits psychologiques, habiletés de communication et son statut).
Dit quoi ?
Se rapporte au message, a l’analyse de son contenu
Par quel canal ?
Désigne l’ensemble des techniques qui a un moment donné et pour une société déterminée, diffuse à la fois l’information et la culture.
A qui ?
Vise l’audience, les publics avec des analyses selon des variables. Il y a quatre variables a considérer : les caractéristiques personnelles (âge, sexe, nationalité, langues…), la formation académique, les connaissances du sujet, ses réticences (préjugés, a priori, succès, échec, antécédent…).
Comment ?
Le choix de la stratégie
Avec quel effet ?
Suppose une analyse des problèmes d’influence
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