Les Valeurs Hypocratiques
Dissertations Gratuits : Les Valeurs Hypocratiques. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdes mains du temple » Hippocrate rompt avec la médecine magique et déterminée par les divinités Médecine des faits et médecine de l’observation des malades Les causes des maladies se trouvent dans le corps et dans la nature. Nécessité d’observer le malade et d’observer l’individu dans son environnement. Hippocrate introduit la rationalité en médecine
Les principales idées hippocratiques (II)
Le corps humain est divisé en parties solides et en parties liquides (les humeurs) La théorie humorale est à la base du système de représentation hippocratique de l’être humain Identification de 4 humeurs principales : (le sang, la bile noire, la bile jaune et le phlegme)
Les principales idées hippocratiques (III)
L’homme est placé dans un environnement : Il faut étudier les rapports entretenus avec son milieu naturel et non plus son rapport aux Dieux La nature est composé de quatre éléments majeurs : l’air, l’eau, le feu, la terre. Le sang induit le chaud et l’humide -le printemps/ la bile noire induit le froid et le sec- Automne / le phlegme induit le froid et l’humide - Hiver/ La bile jaune, le chaud et le sec – Eté Les humeurs doivent être en articulation avec les saisons Feu/Bile J. - Sang/Air - Terre/Bile noire - Lymphe/Eau Si les composants de la nature sont en relation avec les humeurs, il y a adaptation. Et lorsque la relation n’est pas harmonieuse, il y a inadaptation donc maladie.
Les valeurs générales du‘système hippocratique’
L’individu doit vivre en harmonie avec les saisons et son environnement La santé est définie comme un équilibre entre des humeurs concurrentes La maladie est l’incapacité à articuler les différentes composantes du corps avec les différents éléments constituant la nature. La santé est représentée dans les écrits hippocratiques selon un système de pouvoirs et de contre pouvoirs qui évoque le système politique démocratique tel qu’il s’élabore dans la Grèce de l’époque.
Allégorie (17e siècle) de la théorie des humeurs
La pratique hippocratique (I)
Hippocrate s’intéresse autant à la maladie qu’au malade. Le maître mot est l’observation des symptômes, l’observation de l’individu dans sa totalité et l’observation de l’individu dans son environnement L’influence de l’environnement n’est pas interprétée comme un déterminisme absolu; il y a interaction entre l’individu et son milieu Action différenciée en fonction des lieux et des tempéraments des individus Les tempéraments sont principalement déterminés par le sexe et l’âge Le déterminisme du système d’interprétation est traditionnellement atténuée par l’idée de la singularité des individus
La pratique hippocratique (II)
Instauration des visites à domicile Faire parler le malade de ses symptômes et de son ‘ressenti’ S’intéresser à l’histoire du malade, son lieu de vie et ses habitudes Instauration de fiches cliniques . Amorce du dossier médical
Hippocrate et Démocrite
( tableau XVIIe s.)
Déontologie et éthique
Le Serment d’Hippocrate est le plus connu des textes de déontologie mais ce n’est pas le seul. La déontologie est une vraie préoccupation des médecins de l’école de Cos. C’est une nouveauté pour l’époque. Pourquoi un Serment qui s’apparente à un code de déontologie ? Système d’accréditation et codification de règles morales (ou guide de bonnes pratiques)
Les valeurs hippocratiques (I)
Une médecine pour tout le monde : un élément classique aujourd’hui, très novateur dans l’Antiquité - le statut social du médecin ne doit pas intervenir dans sa pratique - esprit de dévouement - on ne pratique pas la médecine pour sa propre vanité mais pour les autres - la médecine est un art tourné vers les autres. Caractère philanthropique de la médecine Le comportement du médecin : courtoisie, apparence soignée, douceur, patience, écoute, pudeur. Privilégier des thérapeutiques adaptées et explicitées. Notion d’information au patient
Hippocrate refusant des offrandes
Les valeurs hippocratiques (II)
Etre utile ou au moins ne pas nuire (Primum non nocere)- Associer le malade à sa maladie plutôt que privilégier le spectaculaire et des techniques artificielles de guérison - ne pas en faire trop est-il un refus de soins ? - un art médical qui est conscient de ne pas tout savoir. Le sens de la thérapeutique : il s’agit de rétablir l’équilibre et l’harmonie. Préconisation de régimes ou hygiène de vie (régimes alimentaires, sommeil, activité sexuelle, les bains etc.) Et maintenant le Serment….
Asclepios et ses filles, déesses de l’hygiène et du remède
Le Serment (I)
« Je jure par Apollon, médecin, par Aslcépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat ; de considérer d’abord mon maître en cet art à l’égal de mes propres parents ; de mettre à sa disposition des subsides et, s’il est dans le besoin, de lui transmettre une part de mes biens ; de considérer sa descendance à l’égal de mes frères, et de leur enseigner cet art, s’ils désirent l’apprendre, sans salaire ni contrat ; de transmettre les préceptes, les leçons orales et le reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par un contrat et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Le Serment (II)
J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif. C’est dans la pureté et la piété que je passerai ma vie et exercerai mon art. Je n’inciserai pas non plus les malades atteints de lithiase, mais je laisserai cela aux hommes spécialistes de cette intervention.
Le Serment (III)
Dans toutes les maisons où je dois entrer, je pénétrerai pour l’utilité des malades, me tenant à l’écart de toute injustice volontaire, de tout acte corrupteur en général et en particulier des relations amoureuses avec les femmes ou les hommes libres/les garçons ou les esclaves. Tout ce que je verrai ou entendrai au cours du traitement, ou même en dehors du traitement, concernant la vie des gens, si cela ne doit jamais être répété audehors, je le tairai considérant que de telles choses sont secrètes. Eh bien donc, si j’exécute ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir de ma vie et de mon art, honoré de tous les hommes pour l’éternité. En revanche, si je le viole et que je me parjure, que ce soit le contraire. »
L’hippocratisme sans Hippocrate
Transmission
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