Préface Stendhal, Le Rouge Et Le Noir

nnage de Julien Sorel, j’ai décidé de vous présenter ma vision de l’homme et du monde de l’époque.

J’ai cherché à exposer le décalage entre le jeune homme et son milieu d’origine, j’ai choisi de vous montrer ce héros comme un être à

pars: frêle et savant au milieu d’une famille de colosse inculte qui le brutalise. Lui cherche sa place au milieu d’élan contradictoires. Ce roman retrace l’initiation de Julien au grand Monde, il montre le désir d’ascension sociale mais surtout de reconnaissance en soi, pour lequel il seras prêt à toutes les hypocrisies. A cette époque énormément de jeunes gens aurais pus ce retrouver à sa place, je sais d’ailleurs que beaucoup ont été dans le même cas que lui, sans parfois même s’en rendre compte, c’est ainsi que j’ai voulu leurs ouvrir les yeux, j’ai choisi de tendre un cruel et éloquent miroir à la société.

C’est d’ailleurs, cette ascension dans cette rude société qui à déclenché l’affaire Berthet, ainsi, j’ai choisi d’intégrer ce fais divers a mon roman, pour lui donner un air encore plus réel et atroce.

L’intrigue de ce roman m’as été inspirée par un fais divers sanglant que j’ai lu dans la Gazettes des Tribunaux et qui eut lieu dans mon département d’origine et qui ma touché: L’affaire Berthet, et j’ai reproduit le même cheminement pour Julien Sorel.

En 1828, Antoine Berthet, fils d’un artisan,d’origine modeste mais doué d’une très grande intelligence, préférant les livres aux travaux manuels, à été jugé et condamné à mort pour avoir assassiné en pleine messe son ancienne maîtresse.

Du jeune séminariste, fils de forgeron à Julien Sorel séminariste et fils de menuisier, de madame Michoud de la Tour à madame de Rénal, d’Henriette de Cordon à Mathilde de la Mole, j’avais donc là, tous les éléments de mon récit.

J’ai toujours eu une passion pour les histoires criminelles et je me suis intéressé à cette histoire car pour moi, Berthet avait toute les caractéristiques pour former un grand caractère: jeune, pauvre, instruit, ambitieux. C’est ainsi que ce fils de forgeron est devenu dans le Rouge et le Noir, Julien Sorel.

J’ai trouver ce fais divers plutôt romantique ainsi, Le rouge et le Noir est une œuvre qui relie réalisme et romantisme.

Si j’ai particulièrement été touché par cette affaire, c’est en grande partie car le passé d’Antoine Berthet retrace avec plusieurs similitudes mon passé.

Certain dirons que c’est une autobiographie manqué, d’autre dirons simplement que c’est un roman, et bien je ne sais pas.

En effet, je fais comme si le héros n’étais pas moi mais un autre dont je connais tout les recoins psychologique. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas tout a fais moi. Même si nous avons Julien et moi, un passé presque identique, nous ne somme tout simplement pas pareil j’aurais d’ailleurs aimé lui ressembler.

Julien est mon reflet, mal à l’aise dans l’Histoire, ambitieux qui « chasse le bonheur », calculateur et hypocrite si nécessaire, mais j’y ajoute l’ambition, l’épisode de Paris, la politique, le cynisme amoureux, en m’inspirant de mon expérience personnelle, ce qui le fait rajeunir de 36 à 30 ans.

C’est aussi pourquoi je ne m’efface pas derrière mon récit mais que je reste sans cesse pour juger, commenter, me moquer ou encore pour critiquer.

Ainsi, j’espère que vous aurez compris que mon but étais de vous offrir un roman alliant réalisme et romantisme, que j’ai voulu vous faire réagir sur l’Affaire Berthet en l’intégrant à mon récit mais surtout, que