Sciences Et Vérité
Mémoire : Sciences Et Vérité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestagne longtemps, voire se trompe, au final il ne saurait y avoir - dans la perspective de son progrès potentiellement indéfini (sa perfectibilité) - de vérité qu'elle ne soit à même de découvrir. L'ordre de réponses proposé est alors « historique », c'est-à-dire orienté en premier lieu sur l'idée d'une continuité des processus d'enquêtes et de résolutions des problèmes posés, en second lieu sur la notion de vérité « produite ou construite » en fonction de contraintes et de visées internes ou/et externes.
Dans le premier cas de figure, la question de la vérité relèverait d'une approche globale métaphysique, convoitant paradoxalement des énoncés de portée universelle qu'elle échouerait in fine toujours à produire.
Dans le second, elle dépendrait de l'épistémologie comme histoire et philosophie des sciences régionales.
Ses énoncés, tout en demeurant étroitement limités au champ de la discipline étudiée à un moment particulier de l'histoire de cette discipline, risqueraient néanmoins de permettre d'établir des vérités qu'on serait porté - certainement à tort, mais malgré tout porté comme si on y était forcé - à faire fonctionner très au-delà de ce champ d'application spécifique. Les fractales7 par exemple ne furent-elles pas souvent « utilisées », pour ne pas dire « pillées », très au-delà du seul champ des mathématiques, notamment dans celui, lexical, du poétique, de l'esthétique ou du sociologique, et ce en vertu d'un attrait « analogique » à présenter des structures récurrentes qu'on aimait à retrouver dans les flocons de neige, les côtes maritimes et les principales formes sociales d'organisation en classes, castes, tribus...
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