Tartuffe, Oeuvre Intégrale: "Que Peut-On Penser De Tartuffe ?""

culté à trahir la religion

* « Vous croyant un obstacle à faire mon salut » (v.16)

* « j’appréhendai que cette ardeur secrète ne fût du noir esprit une surprise adroite, et même à fuir vos yeux mon cœur se résolut » (v.15)

* On voit qu’il reste en Tartuffe une part du dévot

• Hommage de la créature au créateur

→Eloge de Dieu

* « beautés éternelles » (v.1)

* « admirer en vous l’auteur de la nature » (v.10)

* Cela souligne la fidélité apparente de Tartuffe envers la religion. Apparente, car elle n’est pas sans laisser entrevoir un double discours et la duplicité de Tartuffe

Dvlpt 3 : Un Tartuffe à double personnalité

L’argumentation de l’hypocrite

• Double langage : amoureux et religieux

→lexique polysémique

* « beauté » (v.17) : divine ou naturelle ?

* « passion (v.18) amoureuse ou du christ

* On sent se dessiner parallèlement le personnage amoureux et le dévot

• Attitude trompeuse :

→antithèse de deux attitudes opposées : un personnage humble au service de sa dame ≠ un personnage brutal et centré sur son propre intérêt

• Abandon, servant

* « par votre seul arrêt » (v.27)

« si vous voulez », « s’il vous plait »

≠

• ▪ Langage de l’excès :

* « mais j’attends en mes vœux tout de votre bonté » (v.23)

▪ Hypertrophie du « moi » :

→ pronoms personnels sujets/pronoms possessifs :

* « je », « mon » (de nombreuses fois)

▪ Répétition

→ effet d’insistance

« amour », »cœur », « beauté »

* C’est cette dualité de Tartuffe qui nous montre toute la complexité du personnage de Tartuffe et la difficulté qu’on peut éprouver à essayer de le caractériser.

Conclusion : Même si certains ont parfois reproché à Molière la composition de sa pièce et le caractère languissant de l’action avant l’entrée en scène de Tartuffe, on ne peut nier qu’une fois qu’il paraît, c’est un chef d’œuvre. Séducteur, flatteur, faux dévot, Tartuffe est tout à la fois. Personnage riche et emplit il incarne une multiplicité de caractères voulut par Molière. On peut ainsi se demander si ce n’est pas finalement cette pluralité d’identités qui donne toute sa force à ce personnage habile et inquiétant et fait de lui une icône du théâtre classique, et un exemple parfait du personnage roi ?