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Tpe Voile

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", c’est le vent vitesse.

Le " vent réel " est celui que vous ressentez lorsque vous êtes à l'arrêt. C'est le vent que l'on observe sur les arbres ou les manches à air des aéroports. Il dépend des conditions météo du moment.

L'Europe conçut de nombreux types de bateaux à voiles. La caravelle était un vaisseau utilisé par le Portugal et l'Espagne, relativement petit et de faible tonnage. Elle possédait une large étrave et un château arrière haut et étroit.

Elle était dotée de trois ou quatre mâts gréés de voiles latines (voiles triangulaires), excepté le mât de misaine qui portait une voile carrée. C'est à bord de caravelles que Christophe Colomb entreprit ses expéditions, notamment vers le continent américain.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le navire de guerre le plus courant en Europe était le vaisseau de ligne, à quatre ou cinq mâts. Il possédait un gaillard d'avant et un château arrière élevés et était équipé de plusieurs rangées de canons (jusqu'à 120 pièces). Le vaisseau de ligne était secondé par des bateaux plus petits : les frégates et les corvettes. Ces deux types de navires étaient armés d'au plus 36 canons, placés en général sur le pont plutôt qu'au-dessous comme sur les vaisseaux de ligne. Aux XVIIIe et XIXe siècles, d'autres types de petits bâtiments de guerre firent leur apparition : les bricks, les brigantins, les goélettes, les cotres ou encore les lougres.

Son gréement est ici composé d'une vergue appelée antenne. L'antenne, longue et mince, qui croise le mât en oblique est composée généralement de deux parties qui sont liées entre elles par des roustures. Ces deux pièces sont nommées la penne et le quart encore nommé car, carneau, carnau[1]; ce dernier constitue la partie inférieure, il est plus rigide que la penne. L'antenne descend jusqu'à l'avant du bateau, où elle est fixée (point d'amure). Les bandes de ris sont hautes et parallèles à l'antenne. Il n'y a pas de bôme.

Au virement de bord, il faudrait donc changer l'antenne de côté par rapport au mât pour conserver un bon rendement. Dans les faits, il est très difficile, voire impossible de changer l'antenne de côté lors d'un virement de bord, car la longueur de la portion de l'antenne sur l'avant du mât est pratiquement toujours supérieure à la hauteur de ce même mât. Lorsque l'antenne se trouve au vent, la voile est plaquée sur le mât, et son rendement est alors moindre.

La voile latine est le gréement traditionnel du pourtour méditerranéen, il arme la barquette marseillaise, la barque catalane, la bette, la tartane, la gourse, le moure de pouar, le boutre et la felouque. C'est aussi le premier gréement des caravelles qui sont parties faire les grandes découvertes maritimes. La taille de l'antenne étant limitée par le poids des bois utilisés, ce seront les voiles carrées qui armeront les bateaux plus grands et qui rendront la navigation plus sûre. Mais l'efficacité de la voile latine pour remonter le vent au près n'a pas été égalée avant l'invention de la voile bermudienne ou gréement marconi.

Forme la plus ancienne et la plus simple du gréement. Les voiles carrées étaient attachées à des vergues suspendues au mât par leur milieu ; il y avait jusqu'à cinq vergues l'une au-dessus de l'autre. À part sa forme, la voile carrée a la caractéristique d'offrir toujours le même côté au vent, bien qu'on puisse tourner vers l'avant l'un ou l'autre de ses bords. La voile carrée fut le seul gréement utilisé dans les eaux de l'Europe du Nord jusque vers la fin du Moyen Âge. Mais, dès le xie siècle, à en juger par la tapisserie de Bayeux, la voile carrée pouvait être orientée de manière à prendre le vent par le travers. On finit par la combiner avec la voile latine utilisée en Méditerranée, plus polyvalente, pour créer le trois-mâts de l'ère des Grandes Découvertes. La voile carrée n'est plus guère utilisée dans la navigation moderne.

Entre les ports du complexe andalou-canarien et la mer des Caraïbes, les navires décrivent une boucle immuable. Cette route est soumise aux vents. C'est entre le 40° et le 33° parallèle que les ports de l'Ancien monde bénéficient de l'alizé à l'aller et du contreflux au retour. D'autre part, la navigation est une navigation en convoi en raison de considérations techniques : meilleure protection contre les pirates, sécurité en cas de naufrage, difficulté de navigation en raison de l'estime, faibles marges saisonnières ...

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