« Un Poème Est Un Mystère Dont Le Lecteur Doit Chercher La Clé »

qui ont le plus influencé le symbolisme. Dans « Les fleurs du mal, L’ennemi», Charles Baudelaire présente sa jeunesse comme une alternance d'ombre et de lumière « ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, traversé çà et là par de brillants soleils », il évoque l’arrivée du printemps comme l’espoir d’un renouveau, « qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve,

…Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? ». Rimbaud dans « l’Aube » bouleverse le genre de la poésie en libérant le langage de la contrainte du sens précis. L’emploi régulier de figures de styles (« Apparition » de Mallarmé) amène le lecteur à l’imagination. Mallarmé dépasse les simples sensations et transporte le lecteur dans le rêve. Le poème peut aussi avoir plusieurs sens ; Victor Hugo dans « Les châtiments » fait la satire de Napoléon III, il dénonce deux crimes : le dix-huit Brumaire et le coup d’État du deux décembre commis par Louis Napoléon Bonaparte ou Napoléon III. De plus, il le juge et donne son opinion. A cette époque, la plupart des français suivront sont jugement et se révolterons. La poésie peut être construite sur des termes variés, comme des termes mythologiques, ce qui entraine une certaine perplexité de lecture pour le lecteur ; El desdichado des « Chimères » de Gérard de Nerval en est l’exemple même.

Le romantisme, contrairement au symbolisme, laisse place à l’expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il préconise la liberté et le naturel en art. Tous les poèmes ne sont pas hermétiques et mystérieux, de par leur style, en effet «Le sang de la coupe » de Théodore de Banville est un poème facile de compréhension (rajouter quelque chose sur le poème, rimes, strophes,...). Ces poèmes sont écrits dans un but précis ; par son réalisme, Victor Hugo nous montre, dans « Mélancholia », les conditions déplorables des enfants dans le monde ouvrier. Les poèmes romantiques provoquent aussi l’exaltation des sentiments qui a pour but d’engendrer davantage une émotion chez le lecteur qu’une réelle réflexion ; dans « Mémoires d’Outre-tombe », de Chateaubriand, on a la biographie de celui-ci, qui retrace son malheureux et triste destin.

Le propos de Mallarmé doit être nuancé dans le sens où c’est plus un partis pris qu’une généralité sur la poésie. En effet, selon les époques et les styles, la poésie peut se définir de manière variée.