Amélie Nothomb
Compte Rendu : Amélie Nothomb. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresre »[3]. Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde[4].
Amélie Nothomb suscite la polémique auprès de certains écrivains du fait de son succès de librairie. Certaines décrivent son travail et son excentricité comme des arguments de vente avant toute chose : « C'est que mademoiselle Nothomb n'a pas que des admirateurs, mais aussi quelques détracteurs qui lui reprochent ceci et cela, et notamment sa célébrité. (…) Elle est devenue, par les hasards des interviews, un mythe »[réf. nécessaire]. Mais l'auteur se défend : « Je suis ce que je peux être. Je ne maîtrise pas ce que je suis et encore moins les regards que les autres posent sur moi »[5].
Le Mont Fuji, symbole du Japon, a un rôle prédominant dans Ni d'Ève, ni d'Adam
Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans ses romans Métaphysique des tubes, Le Sabotage amoureux et Biographie de la faim ainsi que dans Ni d'Eve, ni d'Adam. L'enfance de cette fille du diplomate Patrick Nothomb est rythmée par d'incessants déménagements au gré des affectations paternelles. Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu'elle considérait comme sa seconde mère, elle vit son départ du Japon, « pays de la beauté », pour la Chine, « pays de la laideur », comme un exil et vit les autres déplacements familiaux comme autant de déracinements successifs. Mais aussi comme « un nomadisme culturel qui décuple sa curiosité et renforce sa précocité »[6]. Elle raconte dans Biographie de la faim comment elle a plongé, avec sa sœur Juliette, dans les livres, la potomanie, l'alcool infantile et l'anorexie. Adulte, son diplôme de philologie romane en poche, Amélie Nothomb retourne au Japon pour y travailler comme interprète (elle maîtrise le japonais oral) et songe à s'y installer définitivement. Elle entre dans une grande entreprise japonaise et y reste un an. Une expérience malheureuse qu’elle romancera dans Stupeur et tremblements[7] qui sera couronné par l'Académie française. Après cela, elle rentre en Belgique et envoie le manuscrit de son roman Hygiène de l'assassin à de nombreux éditeurs. Albin Michel le publie en 1992.
En 2004, elle en était à son 53e manuscrit[réf. nécessaire]. Elle dit écrire près de quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul : « J'écris 3,7 romans par an, c'est un rythme, je l'ai constaté après coup. Cela dit, n'allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont il est hors de question que je les publie »[8], « L'immense majorité [de ces manuscrits] restera dans des caisses et n'en sortira pas. Je veillerai à me protéger suffisamment pour cela »[9]. Se disant également « enceinte de ses romans », Amélie Nothomb dit écrire depuis l’âge de dix-sept ans[10].
Entre 2000 et 2002, elle écrit sept textes pour la chanteuse française RoBERT. Elle romance la vie de la chanteuse dans Robert des noms propres, paru en 2002.
Dans son roman écrit en 2009, Le Voyage d'Hiver, Amélie Nothomb renoue avec ses thèmes favoris : l'autodérision (concernant la condition d'écrivain), le suicide amoureux, l'incohérence de l'existence si on ne s'attache à regarder qu'un seul fait de la vie (ici : l'amour).
En 2010, elle publie son dix-neuvième roman : Une forme de vie. Suite au séisme du 11 mars 2011, Amélie Nothomb publie, le 22
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