Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin
Dissertation : Ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est le difficile qui est le chemin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar emmm15 • 7 Novembre 2020 • Dissertation • 987 Mots (4 Pages) • 3 836 Vues
Kierkegaard, philosophe danois du 19ème siècle a dit “Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin”. L’expression est en apparence simple : 2 propositions juxtaposés, avec le verbe être... mais elle nous amène à un expression bien plus profonde : Par cette affirmation, il s’oppose directement à l’opinion générale, en mettant en corrélation 2 termes : le chemin d’abord, ici au sens figuré, c’est à dire ce qui conduit à atteindre un but, à avancer et le difficile, ce qui n’est pas facile à faire, ce qui demande un effort, en outre les problèmes que nous rencontrons. On va donc se poser la question suivante : Les difficultés sont-elles trop dur à vaincre pour que l’Homme fasse sa propre route ou sont-elles sur son chemin pour le faire évoluer ? Il est d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme lui-même, un être indécis, qui a du mal à faire face au difficultés, puis, il convient d’étudier en quoi l’Homme devrait faire des choix des choix et affronter l’obstacle, pour finir nous allons nous intéressés au pourquoi du comment l’Homme doit grandir, devenir mature et apprendre de ces expériences douloureuses.
Nous, les hommes sommes des êtres dotés d’une conscience dès l’enfance, ils nous aient dès lors impossible d’échapper à ne serait-ce que quelques difficultés : la vie est souvent dites “parsemé d’embûches”, que nous ne pouvons pas éviter, comme la trahison ou l'échec...Ces derniers, que nous pourrions qualifier d'injustices, provoque chez nous un sentiment d’anéantissement, comme si tout autour de nous se stoppait net, que la Terre arrêtait de tourner, ce qui pourrait donc rendre le chemin difficile. Certaines de ces épreuves durent sur le long terme, ce qui rend encore plus difficile leurs surpassement, comme la maladie, qui peuvent nous suivre toute une vie.
Notre corps est formé de tel manière que nous avons des émotions et que nous ressentons, sentiments d’ailleurs plutôt négatifs lorsque nous faisons face à des obstacles : comme la peur, le stress ou l’angoisse, ce qui est normal. Sartre disait à ce sujet “Ce que nous allons être repose sur nos épaules, nous sommes en permanence à la croisée des chemins, ce qui nous angoisse.” L’angoisse, du latin angustia signifie “passage resserré”, et si on y réfléchit au sens propre, un passage resserré rend littéralement un chemin difficile, sur une route par exemple. Cette fusion d’émotions négatives nous rend encore plus vulnérable face à la difficulté, et nous rend, par un manque d’estime de nous-même et une certaine peur d’échouer, très indécis, l’Homme est comme désemparé devant l’obstacle.
Cette conception du chemin difficile peut prendre une encore autre dimension, pour certains croyants par exemple, dont l’ultime accomplissement est de franchir les portes du paradis. Leur chemin, difficile ou non, peu importe les tournants qu’il prendra, aurait toujours la même issue.
Bien que le difficile soit quelque peu déstabilisant pour l’Homme, ce dernier a besoin de ces embûches pour se construire mais surtout d’y faire face.
Par sa pensée, Kierkegaard s’oppose clairement à l’avis général et le contredit, lui accuse l’humain d’être fataliste et dénonce son pessimisme.
Certe la vie est pleine de difficultés, mais il faut toujours tiré parti de nos expériences. Pour citer quelques exemples, le trahison et la tromperie, peuvent nous amener à avoir une certaine méfiance envers nos semblables, mais cette méfiance (bien que vu comme négative au premier abord) peut être bénéfique, si on ne refait pas confiance directement à une personne, on évite la trahison et donc de reproduire la même erreur. Un échec également, ne signe pas notre arrêt de mort mais au contraire, doit nous pousser
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