Cohérence De La Communication Publique
Mémoire : Cohérence De La Communication Publique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireses, le champ local s’est enrichi d’un foisonnement de « canaux » destinés à faire plus ou moins participer les habitants. Les villes ont créé un nombre important d’instances consultatives : conseils de quartiers, comités consultatifs et commissions extra municipales spécialisées sur un thème, conseils d’enfants, de jeunes, de sages, conseils de développement etc.
Les techniques et les moyens de communication trouvent là aussi une vrai pertinence pour soutenir des volontés de démarches participatives. Les communicants peuvent trouver matière à enrichir leur travail avec les instances consultatives, en initiant différentes opérations, événements, études et enquêtes.
3. PROMOUVOIR ET ANIMER UN TERRITOIRE
La communication des collectivités ne s’applique pas seulement à une institution mais à un territoire. Créer une empathie réelle entre habitants d’un territoire et son avenir, donner ou redonner de la fierté d’appartenance, attirer entreprises et habitants sont des enjeux et des objectifs inscrits dans la stratégie de communication.
4. IDENTITE
Un territoire doit, pour se promouvoir, s’appuyer sur une identité et des valeurs partagées. L’identité est à la fois le fondement et le premier vecteur de communication. Bien connaître la personnalité du territoire dont on parle et sur lequel on s’exprime est une nécessité pour qui souhaite animer et construire la communication d’une collectivité.
Après le nom, le LOGO, à la fois carte de visite et signature, est devenu un identifiant pratiquement nécessaire- comme dans le secteur marchand. Signe fort, le logo doit évoquer le caractère du territoire (son historique et son dynamisme) ainsi que celui de l’institution.
Enfin, un territoire se constitue sur une HISTOIRE : Demain s’appuie sur Hier.
5. L’IMAGE
Un patrimoine à construire et à valoriser. L’identité est ce que l’on est. L’image est ce qui est perçu de soi. Dans le cas des territoires, l’image constitue l’un des ressorts de l’attractivité et du développement. Une image positive est bénéfique pour assurer et pérenniser le dynamisme et partant, l’économie, la culture, l’éducation, la qualité de vie… tout ce qui tisse le quotidien des hommes qui y vivent. Une stratégie de communication d’image peut, à l’aide d’un ensemble de techniques regroupées sur le mode du marketing territorial, contribuer à remodeler l’image et « vendre » un territoire, y compris ses propres habitants.
Promouvoir le territoire en valorisant la personnalité, les savoirs faire et les ressources qui construisent son attractivité et composent son image reste l’un des axes forts du travail des communicants territoriaux. Mais ce travail, loin de se réduire à une action ponctuelle, s’inscrit dans la stratégie de communication de la collectivité.
La promotion du territoire ne se traduit pas seulement par l’image : intégrant toutes les composantes de l’identité, elle s’appuie sur la valorisation des savoirs faire et cherche à maintenir ou à créer la fierté d’appartenance des habitants. Elle constitue l’un des éléments permanent de la communication des collectivités locales au sens le plus large du terme. Elle inclut les organismes périphériques spécialisés dans la promotion touristique ou économique et dans le développement local et essaie de se construire en partenariat pour mettre en avant un territoire de vie et pas seulement une institution ou un organisme.
6. LES LIMITES DE LA COMMUNICATION
Il convient d’évoquer les limites de la communication à propos de sa finalité politique, c’est-à-dire l’objectif de la réélection de la majorité en place.
Si un tel effet manipulatoire existe bien, il n’est pas absolument garanti. Si tel était le cas, tout effet d’alternance serait impossible or il n’en est rien.
La communication ne peut générer de la légitimité, de la crédibilité que si elle porte sur des actions concrètes dans lesquelles s’impliquent les élus et qui correspondent aux vraies attentes des administrés.
Il est rassurant, pour la démocratie, de savoir qu’une communication, aussi performante et dépensière soit-elle, n’a aucun effet positif à moyen et long terme si elle ne repose pas sur une politique qui convient aux besoins et aux attentes des administrés. Ce n’est pas parce que l’on contrôle parfaitement sa communication que l’on est assuré de son élection ou de sa réélection.
La reconnaissance, la légitimité se construisent d’abord dans l’action politique. Les élus inefficaces, ceux qui n’ont pas compris les enjeux de leur collectivité, ceux qui sont absents du terrain ou qui ont démontré une incapacité à bien gérer sont en général sanctionnés par le corps électoral.
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