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Commentaire de Bergson sur les deux sources de la morale et de la religion

Commentaire de texte : Commentaire de Bergson sur les deux sources de la morale et de la religion. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 109 Mots (5 Pages)  •  900 Vues

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Dans cet extrait de Les deux sources de la Morale et de la Religion, BERGSON s’intéresse à l’intelligence et le progrès au fur et à mesure du temps. L’intérêt philosophique est majeur puisqu’il s’agit de prendre parti sur une réflexion à propos de la technique. Le problème qui se pose dans le texte est le suivant : qu’est-ce que la technique ? Bergson affirme que la technique et la morale sont liées, plus les humains évoluent plus la technique grandit et évolue à son tour.

Pour expliquer l’essence de la technique, l’auteur nous fait part du lien unissant la technique à la vie humaine. Il affirme d’abord que les outils sont le « prolongement » du corps humain (lignes 1 à 10) puis s’oppose à leur création puisque l’âme du corps humain reste pour lui trop petite pour diriger et remplir ce corps immense des machines (lignes 10 à 17).

Contrairement aux autres philosophes, Bergson ne distingue pas la technique et la biologie mais les assimile.

En effet, dès la première phrase du texte « L’outil de l’ouvrier continue son bras » Bergson met en lien la nature (l’humain) et le superficiel (l’outil). Bergson nous prouve que sans l’homme la technique n’existerait pas c'est à dire que les créations fabriquées par l'humain les aident à innover de plus en plus, ce qui nous amène à dire que sans l'humain, l'outil (et la technique) n'existerai pas, mais aussi que sans les outils, les humains n’évolueraient pas. L’ensemble des outils et des machines multiplient les pouvoirs de l’être humain et sont à l'origine du progrès technique. En effet, ce sont ce qu'on appelle le "prolongement" du corps humains. Grace à ces innovations, les pouvoirs du corps humain se multiplient. La nature et son bienfait nous a crées en ne nous dotant d'aucun "organe" nous permettant de fabriquer et de créer en profondeur mais en nous dotant d'une intelligence, ce qui nous a donc amener à fabriquer de nouveaux outils, ustensiles, innovations pour progresser dans la technique et la mécanique.

Pour Bergson, la nature nous ayant doter d'une intelligence, l'humain est programmé pour le développement de la technique, qui est prévu dans la structure de notre espèce. On peut parler de "solidarité" entre le naturel et le superficiel. C’est bien le propos du texte que de mettre en évidence que la technique n’est pas en rupture avec l'homme (naturel), mais qu’elle en est la continuité (artificiel). L'humain est donc la continuité physique de l'outil, puisque sans homme l'outil ne pourrait pas mettre en œuvre son travail. L'outil, lui, est la continuité morale de l'homme, puisque sans les "ordres", les actions donnés par l'homme l'outil ne fonctionnerai pas. Bergson souligne que l’intelligence humaine est elle-même un produit de la nature. La différence entre l’artificiel et le naturel rend bien compte d’une différence réelle, car c’est l’homme qui est le producteur de la technique, mais cette différence n’est ni une rupture, ni une opposition, puisque l’homme est dans son essence même un être fabricateur, cela signifie que c’est l’évolution naturelle qui a rendu possible un certain progrès de la technique pour l’homme, de manière à ce qu’il puisse exister et survivre dans une nature à laquelle son seul corps originel ne lui suffit pas. Tant que la technique était un bouclier pour l'homme contre une nature qui lui est opposée, alors aucun déséquilibre dans la nature n'était pensable. Une correspondance entre la technique de l'homme et son origine existe grâce à la donation de la nature qu'est les moyens de vivre en elle.

Malgré cette assimilation et le lien qui est connu entre le superficiel et le naturel, Bergson s’oppose à leur création puisque l’âme du corps humain reste, pour lui, trop petite pour diriger et remplir ce corps immense des machines.

Bergson ne débat plus à propos des outils mais évoque les machines.

Ainsi, l’opposition qui apparaît

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