Effets négatifs du sport sur l'humain
Note de Recherches : Effets négatifs du sport sur l'humain. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresde la mise en œuvre de programmes de réhabilitation physique, seuls capables de rompre le cercle vicieux qui s’instaure à partir d’un certain âge, entre sédentarité et aggravation du handicap. Le degré de liberté s’en trouve accru et le risque de dépendance s’éloigne.
1°) Influence de l'activité physique sur la qualité de vie
La contribution de l’exercice physique et de la vie active à l’amélioration de l’état de santé d’un individu et d’une collectivité ne se mesure pas seulement en termes de maladies et de blessures qu’il est possible de prévenir, de guérir plus rapidement ou d’empêcher de récidiver, elle s’évalue aussi en tenant compte de l’impact que ce mode de vie génère sur l’amélioration de la qualité de la vie. Les personnes physiquement actives prennent leur santé en main. Elles se détendent, se reposent et se distraient plus ; elles gèrent mieux leur stress et sont ainsi mieux préparées à faire face aux tensions ou aux urgences lorsqu’elles se présentent ou s’accumulent. Les gens actifs n’ont pas les mêmes habitudes de vie que les personnes inactives. Ils sont généralement plus soucieux de leur santé et de leur qualité de vie. Ils se préoccupent plus de leur alimentation, de leur environnement et ils évitent certaines habitudes pouvant être nuisibles ou néfastes pour la santé. Le fait de pratiquer une activité physique régulièrement procure du plaisir, génère une plus grande sérénité, un plus grand sentiment de liberté, une meilleure écoute des signaux d’alarme que notre corps ou notre esprit peuvent émettre et peut aider à lutter contre l’isolement et la solitude.
2°) Maladies cardiaques
a) Risque de maladies.
Un bon nombre d'études d'observation ont trouvé une corrélation entre une activité physique régulière et la réduction de maladies coronaires et de tous les autres genres de cette maladie qui sont la plupart des maladies mortelles comme l’hypertension artérielle ou l’infarctus du myocarde. Ceux qui font un minimum d’activité physique ont 30-40% moins de chances de mourir d’une maladie cardiaque. Mais malgré cela, deux personnes sur trois ne font pas assez de sport aux Etats-Unis et sont sédentaires en France, c'est-à-dire ne bougent pas suffisamment. Ce manque d’activité physique augmente les risques d'une future crise cardiaque ou d’autres maladies telles que le diabète, l'obésité et un taux élevé de cholestérol. En plus, l'activité physique n'est pas seulement bénéfique pour les personnes en bonne santé. Elle permet aussi aux gens, atteints d'une maladie cardiaque, d'augmenter leur espérance de vie. Les patients qui s'entraînent réduisent de 31% leur mortalité cardiaque. L'entraînement des patients a amélioré leur bien-être et leurs symptômes se faisaient moins sentir.
b) Risque aussi d’athérosclérose.
Cette dernière est une maladie cardiovasculaire chronique qui, pendant son évolution, est défini par la formation de dépôts de graisses et de cellules mortes dans la tunique interne des artères. Ceci peut alors provoquer l’infarctus du myocarde, une maladie caractérisée par la mort d’un muscle cardiaque dû à un manque d’oxygène. Ce manque est provoqué par les dépôts qui bouchent l’artère. Ainsi, l’apport d’oxygène est mis à mal parce que le sang n’arrive pas à circuler normalement. Enfin, l'exercice fait travailler le cœur et le pousse à produire plus un enzyme qui signale la production de NO, important pour empêcher les anomalies.
3°) Influence de l'activité physique sur le système cardio-vasculaire.
La prévention des affections du système cardio-vasculaire constitue un problème très important de la médecine préventive d’aujourd’hui.
a) L’étiologie et ses facteurs.
Facteurs exogènes (modification des habitudes de vie et d’alimentation) et endogènes (facteurs de risques : pression sanguine élevée, haut taux de cholestérol, obésité,...), qui sont à l’origine des affections cardio-vasculaires. La sédentarité y joue un rôle important, car tout organe n’a que la capacité de son niveau de sollicitation (Wolt, Busch et Mellerowicz, 1973). Normalement, les risques d’infarctus sont deux fois plus grands chez les sujets non-entraînés que chez les sujets entraînés. Après la quarantaine, les risques augmentent considérablement chez les non-entraînés. Chez les gens bien entraînés, ce risque demeure à un niveau bas encore pendant 20 à 25 ans.
b) Ce que permet l’activité sportif régulier.
Au cours des vingt dernières années, il a été prouvé que l’exercice physique régulier après un accident cardiaque et chez des malades présentant une insuffisance chronique permettait à la majorité des sujets le retour à une vie sociale normale. Puis, grâce à des études comparatives avec tirage au sort, on s’est rendu compte que l’espérance de vie était améliorée. L’entraînement physique a des effets favorables sur le taux de cholestérol, la régulation de la glycémie, la diminution de la surcharge graisseuse ; il motive les malades coronariens pour l’arrêt du tabagisme, clé de voûte de la prévention secondaire.
Age Inactivité physique Obésité Hypertension Tabagisme Diabète Hypercholes-
térolémie Hypertrophie
ventriculaire gauche
Hommes
35-44 12.1 12.5 13.5 48.6 1.1 20.2 2.9
45-54 16.9 14.7 18.3 43.1 1.1 25.7 4.8
55-64 21.0 12.5 22.3 37.4 3.3 23.5 10.1
65-74 27.1 12.7 27.1 22.8 3.2 21.6 7.1
Femmes
35-44 13.3 20.1 8.5 38.8 0.8 12.9 0.9
45-54 19.3 24.2 18.2 36.1 2.9 28 3.6
55-64 30.8 30.9 31.2 24.2 3.2 49.7 4.1
65-74 39 27.2 47.6 10.2 6.1 51 9.6
De nos jours, la pratique d’un sport est devenue très important particulièrement pour les gens qui vivent dans les agglomérations. On fait des sports avec l’intention de mener une vie en bonne santé sans les maladies comme le diabète, la crise cardiaque et l’obésité. Cependant il faut prendre conscience des effets négatifs de l’entraînement d’un sport aussi bien que des effets positifs.
http://www.marique.com/thm/APS/bienfaits.html
II) Les effets négatifs du sport.
On estime en effet que la pratique sportive est responsable d'environ un millier de décès par an et que 10 % des arrêts-maladies sont la conséquence d'une activité sportive. Les décès ne résultent pas uniquement des accidents spectaculaires de champions de très
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