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Faut-il en finir avec la religion ?

Dissertation : Faut-il en finir avec la religion ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  19 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 590 Mots (7 Pages)  •  1 464 Vues

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- Dissertation Philosophie -

- Faut-il en finir avec la religion ? -

   L’étymologie du mot « religion » vient du latin « religare » qui signifie « relier ». La religion permet donc à l’Homme d’être relié d’une part à une réalité ( transcendante ) et d’autre part à d’autres Hommes.

   Faut-il en finir avec la religion ? Le mot « faut » vient du verbe falloir ; ici, on se demande si c’est une nécessité d’en finir avec la religion. Ensuite, le verbe « finir » signifie arrêter, cesser, terminer avec quelque chose, en l’occurrence la religion. Et enfin la « religion », par définition, est un ensemble de croyances et de pratiques autour de choses sacrées, qui réunissent des Hommes en une même communauté.

   Durant toutes les époques de notre société, il y a la présence de la religion de façon plus ou moins prononcée dans le quotidien des Hommes. Chacun peut donc choisir librement sa religion en fonction des ses besoins, de ses envies et de son idéologie... Ce qui nous amène à nous poser diverses questions comme : Est-elle nécessaire dans la vie des Hommes ? Somme nous incapables de vivre sans elle ? La religion aide-t-elle est les Hommes ? Est-elle essentielle ? Une religion bénéfique ou négative ? Peut on remplacer la religion ? Peut-on trouver une alternative à celle-ci ?

   Dans un premier temps, nous verrons que oui, il faut en finir avec la religion. Ensuite, nous remarquerons que la religion est bénéfique malgré certains aspects négatifs évoqués plus tôt. Et enfin, nous essayerons de voir si il existe une alternative à la religion.

   Depuis plusieurs siècle, la religion est critiquée et remise en question.

   La croyance est faites de ‘dogmes’, c’est-à-dire d’idées qui ne s’offrent pas à la critique et auxquelles il faut adhérer sans exiger de preuves. Elle se mesure ainsi à la capacité de croire avec fermeté là où ni l’expérience, ni la logique ne peuvent fournir de garantie. Il y a donc là un paradoxe de la foi. Comment expliquer avec certitude là où les preuves manquent ? C’est pourquoi beaucoup d’opinions à propos de la religion divergent. Par exemple, pour un croyant, la religion est synonyme d’expression de liberté ; alors que pour un non-croyant, la religion est au contraire une perte de liberté, une aliénation.

   Ludwig Feuerbach, philosophe, s’appuie sur l’aliénation pour sa critique qu’il explique dans son livre l’Essence du christianisme. Tout d’abord, l’aliénation, est une privation de liberté et une fausse représentation de son essence : on ne se représente pas ce que l’on est réellement, ou qui ou est. Effectivement, l’Homme se voit comme une créature de Dieu alors qu’il en est son créateur. Pour lui, l’Homme à fait une démarche anthropomorphiste. A partir de cela, il faut revoir la place de la religion dans notre société afin restituer à l’Homme la conscience de son être.

   Alors que pour le célèbre psychanalyste Freud qui est l’un des adversaires de la religion, pense que celle-ci est une illusion. En effet, pour lui, les idées religieuses ne s’adressent pas à la raison de l’Homme mais plutôt à ses passions, ses craintes et ses désirs : c’est pour cela, que la figure d’un Dieu est plus une représentation rassurante de l’existence des Hommes. De plus, si nous sommes tant attachés à une religion, c’est parce qu’elle constitue un ensemble d’illusions ; et si nous voulons gagner en lucidité, en autonomie, en maturité.. nous devons y renoncer afin de s’accomplir comme être pleinement rationnel.

   Par ailleurs, on peut constater la difficulté qu’ont les différentes religions de cohabiter au sein d’une même société. Si une religion rassemble des Hommes en une communauté, elle sépare également de celle d’une autre religion. De là, va donc créer des conflits comme des intolérances religieuses, des guerres religieuses…

Nous pouvons prendre l’exemple du conflit israélo-palestinien qui persiste depuis 1948, où le motif de la religion est très important dans cette guerre. En effet, celle-ci oppose l’Israël qui est un État juif avec une majorité juive et la Palestine qui est un pays majoritairement musulmans.

   Après avoir vu certains points négatifs de la religion : on peut se demander pourquoi est-t-elle toujours présente ?

«  le cœur à ses raisons que la raison ne connaît point » résume très bien la pensée de Blaise Pascal. C’est sur le « cœur » que repose la foi, sous la forme d’une « révélation » : c’est-à-dire la façon dont une divinité ferait elle même connaître certaines vérités impossible à découvrir par la raison. Il en conclut donc, qu’il y des vérités qui ne peuvent qu’être senties qu’intuitivement, qu’elles ne sont que perceptibles : qu’il nomme le « cœur ». Cela nous permettrait de montrer que la religion est donc une sorte d’élévation spirituelle qui donnerait à l’Homme un sens à son existence, en répondant à des questions existentielles que seuls les sentiments peuvent percevoir.

   Ensuite pour Émile Durkheim, la religion est une émanation naturelle de la société. Comme on ne connaît aucune société sans religion, cela peut laisser supposer qu’il doit y avoir un rapport nécessaire entre les deux.

Le phénomène religieux est donc émanation naturelle de la société. De plus, elle réunis les individus qui sentent une ‘force’ qui les dépasse c’est de là que naît la création des idées religieuses si bien que par leurs cultes, les Hommes vénèrent en réalité, la communauté qu’ils forment. C’est pourquoi toute société implique une dimension religieuse et que par des cérémonies qui entretiennent régulièrement le lien social. Pour conclure, la religion est nécessaire dans une société : c’est un besoin social.

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