L'Amp
Recherche de Documents : L'Amp. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresà la fin du XVIIIe siècle.
Le principe et la technique: L’IA consiste à déposer des spermatozoïdes à l’intérieur des voies génitales féminines (col de l’utérus ou cavité utérine).
Le gynécologue introduit un cathéter fin et souple contenant les spermatozoïdes dans l'utérus et procède ensuite à l'insémination des spermatozoïdes dans la cavité utérine.
Dans quels cas? Elle est proposée dans le cas, chez l’homme, de troubles de l’éjaculation ou d’obligation de recourir à des traitements stérilisants (dans ce cas, le sperme peut être congelé), ou encore dans le cas, chez la femme, de stérilité cervicale (glaire cervicale non fonctionnelle). Elle peut être réalisée avec sperme de conjoint (IAC) ou avec sperme de donneur (IAD).
Les étapes 1) Recueil du sperme et préparation, 2) Stimulation de l’ovulation (ou non), 3) Injection des spermatozoïdes à l’aide d’une pipette dans le col de l’utérus ou dans la cavité utérine.
Le Transfert intra-tubaire de gamète (GIFT):
Principe et technique:
Cette méthode est très peu pratiquée, les médecins préférant la FIV classique, techniquement moins difficile. Elle consiste à placer les spermatozoïdes et les ovocytes dans la trompe de Fallope au cours d’une cœlioscopie avec anesthésie générale. Elle peut être réalisée à l’aide de spermatozoïdes et/ou d’ovocyte du conjoint ou du donneur.
Dans quels cas? Proposé à l’origine pour le traitement de la stérilité sans cause, il tend à être remplacé par l’insémination artificielle intra-utérine. Il peut être prescrit pour les stérilités immunologiques, dans un certain nombre de stérilités masculines, et enfin chez les patientes ayant eu des échecs répétés d’insémination.
Les étapes 1) Recueil du sperme et préparation, 2) Hyper stimulation de l’ovulation, 3) Prélèvement des ovocytes par ponction des follicules ovariens sous contrôle cœlioscopique, 36 heures après la stimulation des ovaires, 4) isolation des ovocytes mûrs, 5) injection des gamètes dans la trompe.
L’injection intra-cytoplasmique de sperme (ICSI):
Principe et technique: Cette technique est en fait une fécondation in vitro assistée. Les étapes de recueil des gamètes sont identiques à celles de la FIV. C'est la technique de "fabrication" de l'embryon qui diffère. Pour l’ICSI, une micro-pipette chargée d’un seul spermatozoïde est introduite dans l’ovule grâce à une pipette de contention. Cette fusion est répétée plusieurs fois avec d’autres gamètes, créant ainsi un certain nombre d’embryons.
ICSI et CCNE Dans son 75ème avis rendu public le 21 février 2003, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) estimait que le recours à l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) était abusif et devait être réduit. Chaque année en France, près de 10 000 enfants naissent grâce à l'Assistance médicale à la procréation (AMP) dont plus de la moitié par ICSI. Cette technique de fécondation in vitro utilisée depuis 1992 a été validée "sans qu'une expérimentation animale suffisante normalement requise pour l'adoption d'une thérapeutique nouvelle ait réellement eu lieu" déplore Didier Sicard, président du CCNE. "Le doublement des malformations congénitales (2,4% pour la FIV en général contre 1,2% pour des grossesses spontanées), la transmission d'anomalies chromosomiques sexuelles responsables de stérilités potentielles [...] font de la FIV doublée de l'ICSI une technique qui n'est pas totalement dénuée de risques pour l'enfant" notait le CCNE. C'est pourquoi, d'après "les sages" l'ICSI "ne devrait pas être banalisée" comme elle l'est actuellement mais réservée aux cas de stérilité masculine. Face au "risque encore non évalué" de transmettre à l'enfant une stérilité, le CCNE réclamait
...