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La morale et l'éthique

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Par   •  7 Mars 2022  •  Cours  •  1 462 Mots (6 Pages)  •  392 Vues

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 Chapitre 2 : Philosophie Morale, Éthique

Vocabulaire :

  • Morale : système de jugement en termes de bien ou de mal (=une morale), parfois nommés jugement de valeur.
  • Moralité : sentiment moral, en l’homme, des jugement moraux étant le fondement d’un système moral ou d’un autre
  • Éthique : système raisonné plus où moins exhaustivement
  • Jugement de valeur  jugement de faits/objectifs [pic 1]
  • Religion   culture parce que d’origine supérieure[pic 2]
  • Normatif : il faut…, on doit…, il ne faut pas
  • Descriptif : descriptions de faits (physique moderne)
  • Eudémonisme : philosophie morale visant/prônant le bonheur
  • Hédonisme : idée selon laquelle la vie heureuse est une vie de plaisir (Bonheur=Plaisir) et selon laquelle le plaisir est bon (Plaisir=Bien)
  • Bonheur : le « souverain bien » au sens de bien final, le but
  • Hédonisme vulgaire (qui prône tout plaisir relativement à chacun ex : Marquis de Sade) hédonisme philosophique (discrimination des plaisirs et critère général de rationnel/plaisant)[pic 3]
  • Aponie : absence de trouble physique
  • Ataraxie : absence de trouble moral
  • Trouble : impact extérieur sur l’homme
  • Passion (pathos) : ce que je subis (action)[pic 4]
  • Plaisir  souffrance [pic 5]
  • Ascèse : réduction des plaisirs
  • Plaisir : absence de souffrance
  • Accomplissement de sa nature : amener à sa complétude
  • Vertu : excellence morale
  • Action (réflexion préalable, but)  acte [pic 6]
  • Libre arbitre : volonté libre
  • Loi chez Kant : => commandements => impératifs
  • Impératif hypothétique : si je veux … alors il faut (fin par rapport à un moyen)
  • Impératif catégorique : il faut (inconditionnel, intensité maximale)
  • Moindre mal : choisir ce qui causera le moins de mal (exemple du mensonge)
  • Autonomie (nomos) : loi morale saisie par la raison
  • Hétéronomie : recevoir sa loi morale d’un autre (idée de tradition)
  • Anomie : absence de loi morale
  • Nomos : loi convention argent `

  1. Peut-on se passer de la morale ?

La morale n’est pas (pas seulement) une somme de jugements descriptifs mais à une valeur normative. Une morale est une orale parmi tant d’autres, la pluralité en question dépend de l’opinion, de la culture, et de la religion de chacun.

Faut-il donc s’en tenir à cette diversité, somme toute « historique » ? si l’on s’en tenait là nous serions dans ce qu’on pourrait appeler le « relativisme morale ».

Il ne s’agit pas ici de contrainte (au sens physique métaphysique ou logique), mais bien d’obligation (dont le sens est exclusivement moral). La morale semble donc jouer avec l’intériorité de sa réception plutôt qu’être l’extériorité d’une force. Mais si la morale est jugement normatif, non descriptifs, dénuée de l’objectivité que l’on accorde aux jugements descriptifs, est-ce à dire qu’elle n’est que jugement de valeurs ? et si c’était le cas faudrait-il considérer que la morale est par là même tout à fait subjective ? (« à chacun ses valeurs »). On retombe alors sur le problème que nous posions à considérer la morale comme forme, à présent que nous la considérons comme contenu

(Les jugements normatifs)

Nous cherchons donc s’il existe une morale qui soit LA morale, c’est-à-dire vraiment bonne, la morale réellement morale.

NB : « exister » s’entend ici au sens où l’on dirait que la solution à un problème mathématique « existe ». il ne s’agit pas de dire qu’elle est connue/pratiquée ici ou là (dans l’histoire). Mais de dire qu’elle pourrait être connue et pratiquée.

Nous cherchons donc à dépasser les morales données, pour une morale qui serait LA morale. A ce compte-là on ne se passe pas de la morale. On pourrait toutefois se demander si on ne peut pas se passer de la morale, au sens de toute morale en effaçant tout distinction de morale.

C’est précisément la position de Nietzsche : il faut dépasser toute morale. « Dépasser », c’est-à-dire « se passer de » et « faire mieux ». Mais « mieux » indique un jugement moral en termes de bien (1er paradoxe). Si Nietzsche pense que nous devrions dépasser toute morale, c’est parce qu’il pense que nous le pouvons, et nous le pouvons parce que toute morale est construite par l’homme, et donc relative en ce sens et il n’y a donc pas de morale absolue. Toute la question est donc de savoir si toute morale est construite ou non.

Admettons que les morales historiques ne soient que construites, il resterait à se demander si la moralité, elle, est construite ou naturelle

Notre problème est celui de l’origine de la morale

Texte 1 : Nietzsche, Aurore

Les jugements sont erronés :

  • Les hommes ne considèrent pas les actions d’autrui dans leur globalité ou absolument parlant, mais seulement par rapport à eux-mêmes. Nous les considérons comme des effets sur nous
  • Les hommes prêtent des intentions à autrui à l’occasion de ces effets perçus
  • Nous qualifions ainsi alors autrui selon cet effet (nuisible ou bénéfique) et cette intention (bonne ou mauvaise)
  •  Trois types de jugements en termes de bien mal. Les trois sont faux parce que le premier est faux avant tout

Si on ne peut pas échapper à une façon morale de penser/à la moralité elle-même toute la question se déplacera de la forme au contenu de notre morale, c’est-à-dire la morale qui doit être la notre

  1. L’hédonisme est-il le seul eudémonisme pensable ?

Il existe une distinction entre Hédonisme vulgaire qui prône tout plaisir relativement à chacun (ex : Marquis de Sade) et hédonisme philosophique qui consiste en une discrimination des plaisirs en un critère général de rationnel/plaisant. Le fondement de ce critère sera la morale.

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