Le Marché Du Travail
Note de Recherches : Le Marché Du Travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirespprentissage (en 2009 plus de 12,6% des salariés occupent des emplois précaires et 17,3% des emplois à temps partiel) sont considérées comme des emplois mais en réalité ces actifs sont des chômeurs potentiels.
2) La vision classique/néoclassique du marché du travail
• Les libéraux considèrent le marché du travail comme un véritable marché au sens propre du terme. En effet, selon eux, le travail est une marchandise qui s’échange sur ce marché et les mécanismes de marché (c’est-à-dire confrontation offre de travail - demande de travail) permettent d’établir un équilibre qui est le plein emploi et le taux de salaire d’équilibre. De plus, le niveau de ce prix (c’est-à-dire le salaire) et d’emploi est déterminé par les variations de l’offre et de la demande : ainsi, pour que le marché revienne à l’équilibre il ne faut aucune rigidités sur le marché (salaire minimum, indexation des salaires sur l’inflation). Par ailleurs, comme dans le modèle de la concurrence pure et parfaite développée dans la théorie classique pour les marchés des biens et services, l’entreprise est price-taker (preneur de prix) : elle adopte le niveau de salaire fixé par la loi du marché.
• Dans ce modèle, le chômage est présenté comme un déséquilibre transitoire car il existe un délai d’ajustement entre l’offre et la demande de travail. Cela revient à dire que les chômeurs présents sur le marché sont volontairement au chômage (chômage volontaire) car ils sont encouragés par l’action de l’Etat-Providence.
3) La vision keynésienne du marché du travail
• Les keynésiens ont une vision du marché du travail en totale contradiction de celle des libéraux. D’une part, selon eux, on ne peut pas proprement parler de marché du travail. D’autre part, contrairement aux classiques qui pensent qui le niveau d’emploi et le taux de salaire sont déterminés par les mécanismes de marché, les keynésiens soutiennent que c’est la demande effective et les négociations entre les partenaires sociaux (conventions collectives) qui les déterminent. Par exemple, si la demande effective (le niveau potentiel d’investissement et de consommation) est faible alors l’offre de bien et service sera supérieure à la demande de bien et service ce qui provoquera une baisse de la production et donc une baisse de la demande de travail. Ainsi l’offre de travail sera supérieure à la demande de travail, ce qui entraine chômage et baisse des salaires. La solution pour relance l’emploi ne consiste donc pas à laisser agir les forces du marché mais plutôt à relancer les bas salaires afin d’augmenter la demande effective.
• Par ailleurs, le chômage est décrit dans ce modèle comme étant involontaire car il est dû à une demande effective insuffisante.
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