Le Paris Haussmannien
Commentaires Composés : Le Paris Haussmannien. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress. Grâce aux travaux d’adduction d’eau on put en installer beaucoup plus qu’auparavant et ils rendirent la vie des promeneurs plus agréable. Ces urinoirs étaient fermés par des panneaux de fonte et avaient 2, 3 ou 6 places.
- Les kiosques mis en place par Davioud se sont multipliés sur les trottoirs et dans les squares avec leurs bases en briques, leurs boiseries de chênes et leurs dômes en zinc se terminant par une flèche.
Tout un mobilier urbain fut créée comme les bureaux de la compagnies omnibus, des abris d’aire d’attente de ces voitures, des bancs…
Un des points essentiels pour Napoléon fût la création d’espace vert, que ce soit par de grandes promenades (dans les bois de Vincennes par exemple) ou par les squares.
L’empereur voulait que n’importe qui, n’importe quand puisse sortir s’aérer, se promener, s’amuser.
C’est pourquoi le baron s’employa a planter des jardins dès que les démolitions le permettaient.
Les gens y faisaient tout et n’importe quoi. Le square Saint-Jacques fut le premier construit. Plus de 6000m² de verdure. Le square des Innocents, lui, entoura la fontaine…
Pour continuer à faire de Paris une ville saine, tous les trottoirs des grands boulevards reçurent des plantations d’arbres.
Pour qu’ils soient parfaitement alignés un système avaient été mis en place. On creusait les trottoirs sur 3m de large pour 1m de profondeur, on y mettait de la terre végétale et une machine posait les arbres de façon régulière alternant les platanes, les sycomores, les érables…
Pour continuer de changer l’aspect de la ville, Haussmann fit également construire des bâtiments publics. De nombreuses mairies dans certains arrondissements furent reconstruites pour faire face a l’augmentation de la population et la nouvelle organisation de la ville.
De nombreux marchés et halles furent également construit pour « coller » avec le nouveau Paris mais également pour agrandir l’espace qui devenait trop étroit par rapport à la demande.
5 nouveaux théâtres ont été construit notamment l’Opéra Garnier, ainsi que de nombreuses églises.
L’Hôtel-Dieu fût réaménagé de façon plus contemporaine et Haussmann instaura un service gratuit de traitement à domicile surtout pour les plus pauvres (cela lui a permis de faire des économies dans la construction de nouveaux hôpitaux puis de faire œuvre sociale.)
C- Fonctionnalisme
Paris est désormais passé aux mains de la bourgeoisie et la maison, comme l’hôtel particulier,, a fait place a l’immeuble de rapport. On construit désormais essentiellement pour avoir un revenu et non plus pour habiter un bâtiment. L’immobilier devient un produit capitaliste. Dès cette époque l’immeuble se financiarise.
Son architecture se modifie alors, mais demeure un système hiérarchique entre les étages que traduit, en façade le « langage des balcons. »
L’entresol, s’il devient un étage comme les autre, ne possède pas de balcon. Le premier au contraire, bénéficie d’un balcon continu sur toute sa largeur. Il reste l’étage noble de l’immeuble (il faudra attendre la fin du XIXème siècle et l’apparition des ascenseurs pour modifier cette hiérarchie).
Au XIXème siècle c’est la notion d’horizontalité et non plus de verticalité qui va s’imposer dans les immeubles Haussmannien.
De même que pour les balcons, une hiérarchie va se créer les différentes pièces des maisons: la salon, pièce principale, doit être carré. La salle à manger, qui s’éclaire sur la cour, doit être plus longue que large, un des chambres à coucher doit s’ouvrir sur l’enfilade des espaces de réceptions. La cuisine, pièce insalubre réservée aux domestiques, doit être la plus éloignée possible des pièces de réceptions ainsi que de la salle à manger.
L’appartement est organisé en 3 parties: les é premières sont consacrées à la famille du maître, la troisième est réservée aux domestiques.
La division maître/domestiques nécessite non seulement une 3ème partie constituée de a cuisine et de l’office (avec des chambres sous les combles) mais elle impose aussi une double circulation (pour les maître et pour les domestiques), elle imposera donc un second escalier ( le noble et celui de service).
C ‘est sous le second empire que les domestiques quittent la maison pour aller se réfugier sous les combles. Le second reste l’étage noble avec plus de hauteur sous plafond et la façade plus riche d’ornementations, dans la rue ce sont les balcons plus que les différences d’ornementation qui marqueront la hiérarchie.
Puis réseaux transports avec périphérie, qui rejoint le centre avec grands boulevards et route des différents arrondissements.
Pour Napoléon III, de nombreuses voies sont à créer qui doivent constituer un réseau de circulation cohérent permettant d’unifier la ville, et de relier ses différents quartiers les uns aux autres, avec une égalité de traitement, qu’ils soient ou non populaires.
La priorité est d’établir de bonnes circulations ente les gares d’abord, puis entre celles-ci et le centre ville. Les gares parisiennes, se sont implantées anarchiquement au cours des 15 dernières années et elles sont installées en dehors du centre ville. (car il manquait du terrain dans le centre de Paris).
Le préfet Berger, avant Haussmann, avait commencé à créer « la croisée de Paris » ce que le baron continua de faire.
Cette croisée allait être la base même sur laquelle devait s’appuyer l’ensemble des transformations urbaines à venir.
Avant le second empire, l’axe nord/sud étaient assurés par 2 voies parallèles, les rues saint Denis et saint-martin qui encadraient des quartiers insalubres. Quand le bd de Strasbourg fût achevé, Haussmann ouvrit dans son prolongement le bd de Sébastopol. Ce bd aboutissait a la nouvelle place du châtelet, relié par un pont au bd de Palais récemment créée qui traversait l’île de la Cité.
Sur la rive gauche, le bd saint-michel était percé à partir de la seine
...