Le dialogue au cœur de sa conception philosophique
Cours : Le dialogue au cœur de sa conception philosophique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Domoina2710 • 11 Mars 2018 • Cours • 327 Mots (2 Pages) • 898 Vues
Le dialogue au cœur de sa conception philosophique
Platon a présenté sa doctrine sous une forme particulière : celle du dialogue* dans lequel Socrate** occupait une place prédominante.
*quand deux individus sont face à face et deux types de croyances s’affrontent en un débât organisé
**Socrate était le maitre du philosophe, il incarnait on va dire « le meneur du jeu », le « taon », l’accoucheur des âmes, l’empêcheur de tourner en rond.
En rédigeant son œuvre de manière dialoguée. Platon met en évidence une dimension importante inhérente à la recherche du vrai : « la connaissance ne s’acquiert qu’à deux (ou plusieurs) et cette méditation du dialogue est seule en mesure de nous faire dépasser les opinions particulières de nous faire accéder à l’universel. »
L’Amour et la Beauté
L’Itinéraire vers les Essences ne se comprend lui-même que parle le dialecte de l’Amour, que Platon a décrit dans le Banquet. L’élan amoureux vers la Beauté, aux yeux du philosophe, un puissant instrument d’accès au vrai.
Intellectualisé et discipliné, l’Amour se confond avec la dialectique dont il incarne le dynamisme de la vie. Mais qu’est-ce en effet l’amour ?
• C’est un manque, une pénurie, une pauvreté qui nous signale notre incomplétude et notre vide, un élan vers ce que nous ne possédons pas, une aspiration à la Beauté elle-même.
• Grâce à lui, nous pouvons à partir des beautés corporelles et sensibles progresser jusqu’à la Beauté de l’âme, puis jusqu’à celles des occupations et des lois.
• Enfin à l’Etat suprême c’est l’idée même du Beau, dans sa pureté et son indépendance, que pourra atteindre le philosophe. Il est difficile de définir cette idée de Beau.
• Formant une unité en elle-même, échappant à la génération et à la corruption, elle se caractérise par la pureté absolue, la transcendance par rapport au sensibles et autres « sornettes mortelles »
• La beauté c’est la désincarnation ultime, l’éclat et la splendeur de ce qui transcende absolument l’empirique et le concret
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