Maintenant je pardonne à la douce fureur / Du Bellay
Analyse sectorielle : Maintenant je pardonne à la douce fureur / Du Bellay. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mathieu Villeneuve • 9 Mai 2022 • Analyse sectorielle • 512 Mots (3 Pages) • 922 Vues
Maintenant je pardonne à la douce fureur est un poème qui a été écrit pour la première fois en 1522 et il a été modifié pour la dernière fois en 1560. Il a été écrit par Joachim du Belley. Il a écrit plusieurs autres poèmes dont à monsieur d’Avanson et à son livre. À partir du poème maintenant je pardonne à la douce fureur, il est possible de voir qu’il fait la paix avec la place de la poésie dans sa vie. Pour ce faire, nous allons nous intéresser aux deux thèmes principaux dans le poème. Le premier est le pardon et le deuxième est le temps qui passe.
Pour commencer, il est démontré dans le poème que Joachim du Belley pardonne à la poésie. Dans les premières lignes, nous pouvons lire qu’il commence en pardonnant la poésie tel qu’il est illustré dans cet oxymore : « Maintenant je pardonne à la douce fureur. » (l.1) Cette figure d’opposition nous permet au commencement du poème de nous apercevoir du premier thème qu’il va aborder dans son poème. Cela permet de mieux comprendre le déroulement des vers. De plus, nous pouvons constater que l’auteur continue de pardonner la poésie mais il est de moins en moins intense dans ses pardons. Tel que le démontre ce deuxième oxymore : « Maintenant je pardonne à ce plaisant labeur. » (l.5) Cet oxymore nous permet de voir que l’auteur a aimé faire de la poésie et qu’il ne veut pas nécessairement arrêter d’en faire. Donc au début, il pardonne à la poésie en la décrivant de douce fureur et il termine en la décrivant de plaisant labeur. Enfin, Joachim du Belley certes pardonne à la poésie mais, il lui pardonne progressivement, doucement , au fur et à mesure que le poème avance.
Pour ce qui est du deuxième thème dont je vais parler, Joachim du Belley en parle quelquefois dans son poème. Pour commencer, il est démontré que Joachim du Belley dit que la poésie à consumé sa vie. Il le cite très bien dans cette hyperbole : « Qui m’a fait consumer le meilleur de mon âge, sans tirer autre fruit de mon ingrat ouvrage. » Cette hyperbole nous permet de percevoir qu’il a passé la fleur de son âge, normalement entre 16 et 20 ans, dans les poèmes et dans l’écriture de ses poèmes. De plus, il est possible de constater qu’il a réellement passé sa jeunesse dans les poèmes. Nous pouvons vraiment le sentir dans cette antithèse : « Si les vers ont été l’abus de ma jeunesse, les vers seront aussi l’appui de ma vieillesse. » Dans cette figure d’opposition, nous pourrions présumer que l’auteur se plaint qu’il a abusé de la poésie dans sa jeunesse. Au contraire, Joachim ne se plaint pas, car il y aura plusieurs poèmes écrits par lui qui vont rester et qui vont devenir des modèles pour certaines personnes. Pour conclure, nous pouvons déceler que l’auteur est conscient qu’il a passé ses meilleures années de jeunesse dans la poésie et qu’il ne peut les retrouver.
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