Nietzche, le crépuscule des idoles
Commentaire d'oeuvre : Nietzche, le crépuscule des idoles. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar uneheureuse • 23 Février 2020 • Commentaire d'oeuvre • 971 Mots (4 Pages) • 514 Vues
Khôlle de philo
Préparation d’un texte
Nietzsche, Le crépuscule des idoles
« Et quels fins instruments d’observation sont pour nous nos sens ! Le nez, par exemple, dont aucun philosophe n’a jamais parlé avec vénération et reconnaissance »
Préambule :
Dans ce texte, Nietzsche fustige ses prédécesseurs qui n’ont pas fait confiance au corps et qui au contraire recherchaient « l’être » en fuyant le Devenir cad le fait que partout et tout le temps tout change
Au contraire, lui va faire une apologie de la sensibilité et il va parler du nez.
Nietzsche au 19ème s’est beaucoup inspiré d’héraclitéisme vulgaire c'est-à-dire la théorie d’Héraclite l’Obscur telle qu’elle a été répandue par la doxographie indépendamment des Fragments
Selon cette théorie, la physique qui nous entoure est un physique chaotique cad qu’elle appartient au Devenir : il y a un mobilisme universel
Il commence par dire ce qui caractérise la subjectivité d’un philosophe : ce n’est pas l’appétit du logos via un pouvoir de la raison
AU CONTRAIRE, c’est son idiosyncrasie c’est-à-dire un caractère propre à un homme, son tempérament singulier hic et nunc qui témoigne d’une certaine affectivité
- nos différentes idiosyncrasies impliquent que nous avons un point de vue sur la réalité qui serait relatif à notre réalité empirique
- Ils obéissent à une loi qui est celle de leurs organismes
- point de vue sur le monde déterminé par leur idiosyncrasie
Il y a un manque chez les philosophes : le sens historique
Ils haïssent ce qui leur manque non pas parce que l’objet est haïssable mais parce qu’il leur manque
Double manque chez les philosophes :
- Manque de sens historique : ne supportent pas que les choses soient éphémères. Ils haïssent le fait que tout devienne.
- Manque de ressources pour maîtriser sa convoitise : pas de force morale
- Tout cela vient de leur idiosyncrasie
Critique directe envers Spinoza : « sub specie aeterni » = sous l’aspect de l’éternité
OR, voir sous l’aspect de l’éternité, ce n’est pas voir les choses du côté de notre corps, on ne voit la chose que hic et nunc 🡪 il y a une historicité d’un objet malgré le fait qu’il y ait l’idée de l’objet
- le corps ne pense pas : il y a un silence du corps
Penseur momie = ils identifient, ils jugent selon le principe de la logique d’entendement
- ils font abstraction des qualités sensibles quand ils considèrent un objet
- leurs idées n’ont plus rien à voir avec un corps vivant qui ressent
DONC ils sont embaumés des bandelettes (ceci est une image) qui mettent une distance entre eux et le monde
- Egypticisme : bâtir des tombeaux pour des corps qu’ils objectivent et dès lors dont le devenir organique est nié au nom du désir d’éternité
- fiction des arrières-mondes = un au-delà des apparences freiné par la sensibilité qui est le coupable de la difficulté d’accès à l’être
🡺 nihilisme : cette négation du changement, des sens, de la vie vient de leur idiosyncrasie
AU CONTRAIRE, pour Nietzsche, ce qui n’est pas ce sont les soi-disant lois immuables construites par la raison
« Si nous faussons le témoignage des sens, c’est la « raison » qui en est la cause »
« Le « monde des apparences » est le seul réel »
Vérité de la sensation : ce qui est devient et ne peut pas se dire
- la sensation révèle donc ce qui est cad ce qui devient au moment T grâce au corps
Esthétique physiologique : il y aurait un logos (discours vrai, qui révèle ce qui est,) de la physis qui se donne dans la sensation
- le logos est dans la matière physique charnelle et non dans l’entendement.
- pensée du corps rond avec la pensée récursives
- la sensibilité doit être valorisée en tant qu’elle révèle ce qui est cad que ce qui devient à l’instant T
- cela nous met en contact immédiatement avec ce qui est sans passer par la logique de l’entendement
L’olfaction :
Nietzsche valorise notamment le sens de l’olfaction grâce au nez qui est un fin instrument d’observation
Avec le nez on perçoit des choses que l’on ne perçoit pas avec nos yeux
Ex : lorsque le pollen n’est pas encore visible à l’œil nu mais est déjà présent, le nez s’en aperçoit
Les informations livrées par l’œil permettent un rapport quantitatif au monde
- un monde soumis à la mesure
- il y une distance avec l’objet
≠ le nez est le seul sens chimique
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