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Résumé Lettre à Ménécée

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Par   •  4 Janvier 2023  •  Résumé  •  1 114 Mots (5 Pages)  •  285 Vues

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I. La pratique de la philosophie

Épicure enseigne à son disciple la pratique de la philosophie dans le paragraphe 122 « Quand on est jeune […] nous faisons tout pour l’avoir ».

Pour Épicure la philosophie s’adresse à toute la population autant aux plus jeunes qu’aux plus âgés «Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher». Selon lui, le jeune ne doit pas attendre pour philosopher et l’ancien ne doit pas s’en lasser. Épicure écrit que philosopher c’est «assurer la santé de l’âme», il fait référence ici à l’atteinte du bonheur. La philosophie est le pilier central de tout être humain qui veut s’épanouir. Cette pratique nous permet de libérer nos pensées ou encore accomplir nos désirs. Il est donc important, selon l’auteur, de philosopher toute notre vie dès notre plus jeune âge jusqu’à la fin de notre vie. Enfin, la philosophie est donc une pratique spirituelle qui vise à guérir le trouble de l’âme dans le but d’atteindre le vrai bonheur, l’ataraxie.

II. Les dieux ne sont pas à craindre


Épicure enseigne à ne pas craindre les dieux en se laissant contaminer par les superstitions de la  foule dans les paragraphes 123 et 124 «
Attache-toi donc aux enseignements […] regarde comme absurde tout ce qui s’en écarte». 

Tout ce passage est basé sur un contraste entre deux idées sur les dieux. Celle de la «foule» par opposition à la façon de penser du sage. On ressent ici le caractère rationaliste d'Épicure. Il démontre que les hommes sont victimes de l’image qu’ils se sont fait des dieux.  D’après Épicure ont fait l’erreur de craindre les dieux parce qu’on se laisse contaminé par les représentations du divin qui séduisent la foule. Or, les Hommes croient aux dieux par peur, c’est ce que l’on appelle la superstition. Les dieux sont immortels et sont considérés comme du hasard. Croire au hasard, c’est croire aux dieux. Selon Épicure, il faut vivre avec le hasard sans y croire et sans s’y préoccuper, il faut donc faire de même avec dieu car ils ne font pas le mal. Si on conçoit les dieux tels qu’ils sont vraiment, alors on peut les prendre pour modèles en vue d’atteindre le bonheur.

III.   La mort n’est pas à craindre

Épicure enseigne à réaliser que la mort n’a aucun sens pour l’homme dans les paragraphes 124 à 127 «Prends l’habitude de penser que la mort […] comme s’il était sûr qu’il dût ne pas être».

La mort représente une des peurs fondamentales chez les Hommes. Ils ont peur de l’arrivée de celle-ci, de sa douleur ou encore de ce qu’il va se produire. Les Hommes sont sans cesse dans l’inquiétude de cette attente. Or, pour Épicure, il est insensée de craindre celle-ci, elle n’est rien pour l’Homme et ne va causer aucun mal « Prends l’habitude de penser que la mort n’est rien pour nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or la mort est privation de toute sensibilité ». Si la mort est présente la vie est alors absente. L’âme ne ressentira donc aucune souffrance durant celle-ci. La mort est une privation de tous plaisirs, il faut que l’Homme cesse de craindre la mort pour atteindre le bonheur, il faut qu’il vive le moment présent et ne pas toujours penser à celle-ci.

IV. Les désirs

Épicure aborde le sujet des désirs dans le paragraphe 127 «Il faut se rendre compte que parmi nos désirs  […] puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse».

Épicure affirme qu le désir n’est nécessairement pas mauvais et ne doit donc pas être éliminé, mais plutôt qu'il faut faire un choix. Vous devez peser ce que vous avez à perdre et ce que vous avez à gagner en poursuivant tel ou tel désir. Il place le bien-être dans l’action raisonnable qui consiste à distinguer, parmi les désirs ceux qui mènent à un vrai plaisir, et ceux qui sont vains. Dans ce but, Épicure distingue trois sortes de désirs :

1. Les désirs vains (par exemple le désir de richesse) sont source d’angoisse, ils ne sont ni naturels (ne répondent pas aux besoins de notre nature) ni nécessaires (nous pouvons nous passer de les satisfaire). Ils doivent être abolis : désirer toujours davantage n’est que source de désarroi et de troubles.

2. Les désirs naturels et non nécessaires (par exemple le désir d’un plat savoureux) sont à satisfaire avec prudence et modération.

3. Les désirs naturels et nécessaires (par exemple la faim) doivent être satisfaits

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