Travail d'Émotion

amour, probablement pas en amour et sûrement pas en amour). Nous prenons un échantillon de salive à tous les participants que nous déposons dans 50 éprouvettes différentes. Suite à la prise d’échantillon, nous avons offert du thé et du café et nous avons remercié tous les participants pour avoir donné du temps à l’expérience. Nous disposons les éprouvettes dans une spécialement conçu pour cela et nous les envoyons au labo pour la vérification des immunoglobine –A1 dans le système des participants.

Problématique :

Nous savons que c’est Hans Selye (1936) qui fut le premier à démontrer que le stress pouvait avoir des effets néfastes sur l’organisme. Hans défini le stress comme étant « la réponse non spécifique que donne le corps à toute demande qui lui est fait». Nous savons que lorsque l’organisme est soumis à une situation stressante, diverses réactions physiologique se produit. Dans la phase de stress, le corps vivra une phase de résistance. La phase de résistance est sous la commande de l’hypophyse. Cette dernière sécrétera diverses hormones qui auront pour effet d’agir sur plusieurs glandes endocrines dont principalement la glande corticosurrénale (keller, et al. , 1983). Cette partie sécrétera des glucocorticoïdes, des hormones qui vont augmenter la production d’énergie en accentuant la libération de sucre emmagasiné dans le foie et en transformant les graisses et les protéines en glucose utilisable. Les glucocorticoïdes maximiseront aussi les énergies en réduisant les mécanismes de défenses. Cette réduction va avoir comme effet de réduire l’efficacité du système immunitaire.

De nombreuses études ont permis d’établir le lien entre les émotions et le système immunitaire . Des scientifiques ont démontré que, les journées où notre humeur est négative, notre système immunitaire est affaibli comparativement aux jours où notre humeur est positive .

Nous savons quand situation de couple, ont peut vivre beaucoup de stress. Dans le cadre de cette recherche, nous voulons voir si le stress affecte le système immunitaire des couples. À l’aide de l’échelle amoureuse , nous allons diviser un groupe selon qu’ils soient sûrement en amour, probablement en amour, peut-être en amour, probablement pas en amour et sûrement pas en amour et nous allons analyser de nombre d’immunoglobine –A par unité dans la salive. Notre hypothèse est donc que le système immunitaire sera plus faible chez les couples qui sont moins en amour que chez les couples en amour.