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Analuse le voile de draupadi

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2 Section 1

1 Soit (a)

GUY DE MAUPASSANT, Boule de Suif et autres contes de la guerre

Le déjeuner fut tranquille. On donnait à la graine semée la veille le temps de germer et de pousser ses fruits. La comtesse proposa de faire une promenade dans l’après-midi : alors le comte, comme il était convenu, prit le bras de Boule de Suif, et demeura derrière les autres, avec elle. Il lui parla de ce ton familier, paternel, un peu dédaigneux, que les hommes posés emploient avec les filles, l’appelant : « ma chère enfant », la traitant du haut de sa position sociale, de son honorabilité indiscutée. Il pénétra tout de suite au vif de la question : « Donc, vous préférez nous laisser ici, exposés comme vous-même à toutes les violences qui suivraient un échec des troupes prussiennes, plutôt que de consentir à une de ces complaisances que vous avez eues si souvent en votre vie ? » Boule de Suif ne répondit rien. Il la prit par la douceur, par le raisonnement, par les sentiments. Il sut rester « monsieur le comte », tout en se montrant galant quand il le fallut, complimenteur, aimable enfin. Il exalta le service qu’elle leur rendrait, parla de leur reconnaissance ; puis, soudain, la tutoyant gaiement : « Et tu sais, ma chère, il pourrait se vanter d’avoir goûté d’une jolie fille comme il n’en trouvera pas beaucoup dans son pays. » (i) (ii) (iii) Soit (b) « Dans les contes de Maupassant, on va de la farce au désespoir. » Commentez ce jugement. En quoi consistait « la graine semée la veille » ?

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Quelle réaction envers le comte Maupassant cherche-t-il à provoquer chez le lecteur dans cet extrait ? Comment Boule de Suif va-t-elle réagir par la suite, et pourquoi ?

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3 2 Soit (a) HÉMON. Tous ces soins, tout cet orgueil, tous ces livres pleins de héros, c’était donc pour en arriver là ? Être un homme, comme tu dis, et trop heureux de vivre. CRÉON. Oui, Hémon. HÉMON, crie soudain comme un enfant se jetant dans ses bras. Père, ce n’est pas vrai ! Ce n’est pas toi, ce n’est pas aujourd’hui ! Nous ne sommes pas tous les deux au pied de ce mur où il faut seulement dire oui. Tu es encore puissant, toi, comme lorsque j’étais petit. Ah ! je t’en supplie, père, que je t’admire, que je t’admire encore ! Je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t’admirer. CRÉON, le détache de lui. On est tout seul, Hémon. Le monde est nu. Et tu m’as admiré trop longtemps. Regarde-moi, c’est cela devenir un homme, voir le visage de son père en face, un jour. HÉMON, le regarde, puis recule en criant. Antigone ! Antigone ! Au secours ! Il est sorti en courant. LE CHŒUR, va à Créon. Créon, il est sorti comme un fou. 15 5 JEAN ANOUILH, Antigone

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CRÉON, qui regarde au loin, droit devant lui, immobile. Oui. Pauvre petit, il l’aime. LE CHŒUR. Créon, il faut faire quelque chose. CRÉON. Je ne peux plus rien. LE CHŒUR. Il est parti, touché à mort. CRÉON, sourdement. (i) (ii) (iii) Soit (b) « Les conclusions que l’on peut tirer de cette pièce ne sont pas toutes négatives. » Qu’en pensez-vous ? Oui, nous sommes tous touchés à mort. 20

Expliquez pourquoi Hémon est déçu. Commentez le conseil que Créon donne à son fils pour qu’il devienne un homme. Expliquez ce que dit Créon à la fin de cet extrait.

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4 3 Soit (a) M. JOURDAIN, après avoir fait deux révérences, se trouvant trop près de Dorimène. Un peu plus loin, Madame. DORIMÈNE. Comment ? M. JOURDAIN. Un pas, s’il vous plaît. DORIMÈNE. Quoi donc ? M. JOURDAIN. Reculez un peu, pour la troisième. DORANTE. Madame, Monsieur Jourdain sait son monde. M. JOURDAIN. Madame, ce m’est une gloire bien grande de me voir assez fortuné pour être si heureux que d’avoir le bonheur que vous ayez eu la bonté de m’accorder la grâce de me faire l’honneur de m’honorer de la faveur de votre présence ; et si j’avais aussi le mérite pour mériter un mérite comme le vôtre, et que le Ciel… envieux de mon bien… m’eût accordé… l’avantage de me voir digne… des… DORANTE. Monsieur Jourdain, en voilà assez : Madame n’aime pas les grands compliments, et elle sait que vous êtes homme d’esprit. ( Bas, à Dorimène. ) C’est un bon bourgeois assez ridicule, comme vous voyez, dans toutes ses manières. DORIMÈNE. Il n’est pas malaisé de s’en apercevoir. DORANTE. Madame, voilà le meilleur de mes amis. M. JOURDAIN. C’est trop d’honneur que vous me faites. DORANTE. Galant homme tout à fait. DORIMÈNE. J’ai beaucoup d’estime pour lui. M. JOURDAIN. Je n’ai rien fait encore, Madame, pour mériter cette grâce. DORANTE, bas, à M. Jourdain. Prenez bien garde au moins à ne lui point parler du diamant que vous lui avez donné. (Acte III, sc.xvi) 20 5 MOLIÈRE, Le Bourgeois gentilhomme

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5 (i) (ii) (iii) Soit (b) « Il faut avoir étudié la société décrite par Molière pour pouvoir apprécier son côté comique. » Êtes-vous d’accord ? Pourquoi (pas) ? Expliquez le comportement de Monsieur Jourdain au début de cet extrait. En quoi est-il comique ? Commentez ce que dit Dorante à la fin de cet extrait. Faut-il rire de Monsieur Jourdain dans cette situation ou le plaindre ?

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6 4 Soit (a) Je ne pensais pas que le moment de heurt arriverait alors que j’étais au plus bas, exténuée par des nuits de veille et d’anxiété, puisant dans mes moindres réserves d’énergie la force de lutte nécessaire à mon fils. Je ne pensais pas qu’il choisirait ce moment précis pour m’acculer au choix et que cela deviendrait soudain une affaire de conscience. Ou peut-être ai-je cru que je finirais par contrôler ma peur et retrouver cette confiance que j’avais ressentie lors de mon enfance, en suivant les processions rituelles ? Je marchais parmi les pèlerins qui se rendaient d’un temple à l’autre, chargés de leurs lourdes structures de bambous décorées de fleurs, de feuilles de lilas et de verveine, et nous étions tous enveloppés par le son lancinant des tambours et des chants. Il y avait à la fois une grande joie et une grande sérénité en nous. Certains souffraient, d’autres étaient plongés dans une transe profonde qui leur enlevait toute souffrance. Mais tous étaient heureux. Je l’étais aussi, de marcher dans la chaleur de Port-Louis, pieds nus sur l’asphalte fumante, je l’étais… Jusqu’à ce que l’autre chose, « l’accident » comme nous l’appelions alors, survienne, et détruise en moi toute confiance et toute foi dans ces sacrifices. (Ch. III) (i) (ii) (iii) Soit (b) Analysez l’influence de Fatmah sur l’évolution de la pensée d’Anjali. Expliquez la signification du « moment de

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