Caligula

aduisent le désordre des sentiments. Succession de coordinations logiques « aussi..alors..mais » , l’illogisme domine Caligula. Les registres de langue mélangent familier « un peu plus, un peu moins » et soutenu : métaphore poétique « ce grand vide : le lac ».

III Le sens du dénouement

A. La mort de l’autre

En s’adressant à un double dans le miroir, c’est à un autre lui qu’il fait référence. Il cherche quelqu’un de l’autre côté, dans le miroir. Le bris du miroir est alors donné comme la mort du double. L’exclamation finale voudrait dire que Caligula n’a pas conscience de lui-même ni de sa mort.

B. L’immortalité historique

« A l’histoire Caligula, à l’histoire ! » signifierait que sa vie serait retenue dans les temps futurs.

C. La signification philosophique

Par le bris du miroir, Caligula renonce à être l’homme supérieur qu’il aurait été s’il avait eu « la lune ». Ce renoncement n’est pas un échec car il réussit à ce que les autres se révoltent contre lui. Il voulait la révolte des hommes. Il est vivant dans le fait qu’il a permis aux hommes d’assumer leur condition d’homme révolté. Le meurtre est la perte de l’impossible.

CONCLUSION

Le dénouement est le point le plus important de la pièce car il s’achève dans un paroxysme. C’est le moment où l’on comprend le personnage de Caligula : la mort s’inscrit dans la continuité de son action. Dans cette quête tragique de la lune (de l’impossible) apparaît la révolte des hommes contre le destin.